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Octobre
2008 - Chocolat : le retour |
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Fondez pour la chocothérapie ! Le chocolat n’en
finit plus de livrer toutes ses vertus. Excellent antidépresseur,
il s’apprécie aussi appliqué sur la peau
de la tête aux pieds. Croquez, craquez, il y a de la joie
dans le chocolat !
En plaquettes : Gorgé de nutriments et de minéraux,
le chocolat aurait des vertus pharmacologiques. Auteur des "Bienfaits
du chocolat", le Dr Franck Senninger confirme : "Les
flavonoïdes et le potassium du cacao contribuent à
diminuer la tension artérielle. Et sa consommation régulière
mais raisonnable allongerait la durée de vie ! Il
contient aussi des composés actifs sur le moral qui aident
à lutter contre le stress et la dépression",
ajoute le spécialiste. La preuve : 73 % des personnes
interrogées reconnaissent se sentir "mieux"
et "plus heureuses" après avoir croqué
dans une tablette. Aucun risque de devenir accro au choco. Christiane
Tixier, chocolatologue, explique : "Contrairement à
l’alcool ou aux drogues dures, en cas de manque, il n’y
a pas d’effets secondaires dramatiques comme l’anxiété.
La dépendance n’est pas physique mais affective."
En masque : Quarante-cinq minutes de détente
sucrée... A côté de la table, le chocolat
qui mijote à petit feu met en émoi notre gourmandise.
La fondue est mijotée par un "maître"
chocolatier italien. A l’institut Bernard Cassière,
on ne la mange pas – sauf exception – on la déguste
sur son visage en masque. Appliqué en couches épaisses,
il hydrate la peau, modelée au préalable au beurre
de cacao. Riche en acides gras, ce dernier reconstruit rapidement
les couches cellulaires agressées au quotidien. Résultat
: une peau désintoxiquée et stimulée, belle
à croquer !
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Salon
du chocolat - Porte de Versailles
29 octobre au 2 novembre 2008
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Mauvaise nouvelle ! "Il n’est pas aphrodisiaque."
En masque : 45 minutes de plaisir… En couches épaisses,
il hydrate la peau, reconstruit rapidement les couches cellulaires
agressées. En bain, il fait maigrir (faut voir !) A l’institut
Bernard Cassière, on ne le mange pas !
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Octobre
2008 - Blanche Neige |
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Blanche Neige d’après Perrault – Danse d’Angelin
Preljocaj
Au Théâtre de Chaillot, du 10 au 25 octobre.
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Une introduction mélodramatique dans une atmosphère
de noirceur à faire frissonner ; une succession de scènes
habilement menées, dont les transitions rapides et maîtrisées
sont de belles réussites d’élision ; des
pages musicales puisées dans l’immense répertoire
symphonique mahlérien et remarquablement choisies en
fonction des scènes qu’elles soutiennent ; des
décors efficaces, irréprochables de sobriété
(Thierry Leproust) ; des costumes généralement
beaux et séduisants pour les hommes, souvent peu flatteurs
pour les femmes (Jean-Paul Gaultier) ; des scènes aussi
réussies que surprenantes comme l’apparition des
sept nains surgissant des anfractuosités d’une
falaise, ou plus beau encore, les scènes devant le miroir
magique à l’immense cadre d’or que consulte
la reine maléfique, et qui sont magnifiquement réglées
et exécutées ; des interprètes enfin à
la présence inégale, mais tous très investis
de leur rôles : voilà qui devrait faire de cette
"Blanche Neige" d’Angelin Preljocaj une réussite.
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Octobre
2008 - Ça balance entre l'Est et l'Ouest ! |
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Dix jours exactement avant la sortie officielle de son vingt
et unième roman, "Un homme très recherché",
John le Carré a révélé à
un intervieweur de la BBC que "oui, [il] avait été
tenté de passer à l’Est". Il ajoute
: "C’était au début des années
60. Vous savez, quand on espionne, chaque jour on s’approche
toujours plus des gens d’en face, alors le pas à
franchir semble si petit." Il précise : "Non,
ce n’était pas du tout pour des raisons idéologiques",
ce qui laisse à penser qu’il y avait peut-être
des raisons sentimentales pour franchir le Rideau de fer. Enfin,
plus tard, dans les années 80, quand le Carré
eut l’occasion de rencontrer Kim Philby, agent britannique
du MI6 passé à Moscou en 1963, le Carré
refusa. Pourquoi ? "Parce qu’il avait envoyé,
répond-il, bon nombre d’agents britanniques à
la mort, notamment quarante en Albanie."
Cette révélation a marqué les esprits en
Angleterre, comme ce nouveau roman va marquer. Car ce n’est
pas un livre de plus de le Carré, mais une œuvre
clé et un retour dans cette Allemagne qui l’a fait
connaître. Et c’est précisément dans
cette Allemagne qu’il connut parfaitement pendant la guerre
froide, à Hambourg, où il fut consul en 1960,
que se déroule l’action... C’est dans le
grand port hanséatique qu’il écrivit "L’espion
qui venait du froid", en 1963 ; et c’est également
dans cette ville qu’il situa "Les gens de Smiley",
en 1979. Mais ce retour aux sources n’a rien à
proprement parler d’un simple rappel mélancolique
de son passé d’officier du MI6 pour Sa Majesté.
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Roman : John le Carré signe son vingt et unième
livre. --- John le Carré a révélé
à un intervieweur de la BBC : "J’ai été
tenté de passer à l’Est. C’était
au début des années 60." --- Dans les années
80, le Carré eut l’occasion de rencontrer Kim Philby,
agent britannique du MI6 passé à Moscou en 1963.
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Octobre
2008 - Les arts du froid |
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Art
esquimau / Tête okvik
Masque tomanik (faiseur de vent) Tribu yupi’k
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En
dépit d'un espace transformé en banquise et d'un
titre un peu ridicule, "Upside down, les Arctiques",
la manifestation consacrée par le musée du Quai-Branly
à l'art esquimau n'a rien de glaçant. Elle prouve
que l'art n'exige pas forcément de grands moyens : l'obligation
de survivre dans des cabanes ou des igloos n'a pas empêché
les populations du très Grand Nord de développer
des créations d'une rare émotion. Dans son dénuement
et sa sobriété, leur geste artistique rejoint
souvent celui des grands artistes de la modernité, de
Brancusi à Giacometti, sans parler des protagonistes
italiens de l'arte povera.
Qu'ils vivent en Amérique du Nord ou en Sibérie,
ils taillent dans de minuscules pièces de bois ou d'ivoire
de 2 centimètres les silhouettes qui hantent les étendues
glacées environnantes. Dans "La pensée sauvage",
Claude Lévi-Strauss avait noté à la suite
de l'ethnologue Carpenter les qualités d'observation
des populations Dorset, capables de "sculpter des effigies
dans des parcelles d'ivoire grosses comme des têtes d'allumette".
Aussi leurs artistes fixent-ils d'une main infaillible les contorsions
du phoque nageant au bord de la banquise ou de l'ours blanc
en quête de chair fraîche. Lire
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Octobre
2008 - Pas si dociles que ça ! |
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Crise
ou pas, la culture française a le vent en poupe. Après
la palme d'or de Laurent Cantet, après le Nobel de Le
Clézio, notre pays se voit attribuer l'honneur d'accueillir
en première mondiale la sortie de «la Famille Suricate»
! Ce documentaire du Britannique James Honeyborne peut se définir
comme une synthèse hardie entre «Désert»
et «Entre les murs». Avec quelques différences.
Le désert concerné est celui du Kalahari et les
élèves sont des sortes de mangoustes hautes de
30 centimètres. Épais comme un sandwich SNCF,
taillé pour le climat rugueux de l'Afrique australe,
teigneux et bagarreur, le suricate (Suricata suricatta) s'attaque
à des cobras, déguste des scorpions au petit déjeuner
et commet parfois des infanticides. Qui plus est il pue : la
fragrance qui s'exhale de ses glandes odorantes n'a rien de
civilisé. A ces réserves près, le suricate
donne tout son sens à l'affirmation de Nicolas Sarkozy
selon laquelle "les animaux sont des êtres humains
qui doivent être respectés". Lorsqu'il ne
galope pas dans le sable la queue en l'air, il se tient debout
sur ses pattes de derrière, fièrement dressé
comme un vrai bipède. Vivant en clan de six à
quarante individus, il entretient des rapports sociaux évolués
avec ses congénères, pratiquant l'épouillage
et le baby-sitting. Il a inventé l'école bien
avant Charlemagne. Il faut dire que les habitudes alimentaires
du suricate, notamment la consommation de scorpions venimeux,
demandent du savoir-faire. Lire
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Teigneux, bagarreurs, les suricates s’attaquent aux cobras,
dégustant les scorpions !
Voir la bande
annonce |
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Octobre
2008 - Demain, la mort du poulet bio ? |
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Les agriculteurs bio ne savent plus à quel saint se vouer.
La faute à Bruxelles et sa nouvelle réglementation,
qui s'imposera en France en janvier 2009. Dans quelques mois,
les clients français pourront trouver en magasin du poulet
estampillé « bio », mais élevé
hors sol, à la chair bien molle-comme l'aime le consommateur
allemand-et abattu au bout de 60 jours. Rien à voir avec
un gallinacé bio « made in France » qui,
pour obtenir son label AB, doit aujourd'hui être élevé
sur la terre ferme, n'avoir reçu aucun traitement antibiotique
et vivre jusqu'à 87 jours ! Naturellement, avec ces standards
au rabais, le poulet bio produit en Allemagne ou aux Pays-Bas
est beaucoup plus compétitif... D'où l'inquiétude
de la Fédération nationale de l'agriculture biologique
(FNAB). Chargée du dossier à la FNAB, Juliette
Leroux prévient : "La nouvelle réglementation
va faire beaucoup de tort à la filière bio."
Pour l'heure, la FNAB refuse de s'aligner sur les standards
bruxellois. Mais, demain, comment résister à la
nouvelle concurrence ? (Source)
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1 – C’est la faute à Bruxelles et sa nouvelle
règlementation… / 2 – Dans quelques mois,
les clients français pourront trouver en magasin du poulet
estampillé Bio, à la chair molle comme l'aiment
les allemands. / 3 – À quand la java des antibiotiques
? / " La nouvelle réglementation va faire beaucoup
de tort à la filière bio." Juliette Leroux
(chargée du dossier à la FNAB) / Ça va
pas ? |
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Octobre
2008 - Un voyageur... |
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À 68 ans, auteur d'une cinquantaine de romans et écrivain
culte, l'auteur de "Désert" vient de se voir
attribuer le prix Nobel de littérature. À 16 ans,
il rêvait d'une carrière dans la bande dessinée.
Il faut dire qu'il y avait du monde à croquer, à
Nice, où les hasards d'une escale l'ont fait naître
en 1940. Où il a grandi. Les quais encombrés de
barriques d'huile, de ravaudeurs de matelas et de chevaux en
partance pour la Corse avaient encore le charme d'un décor
napolitain, populeux désordre où clochards et
chalands animaient l'arrière-boutique des mondes devinés.
Mais le héros véritable de sa jeunesse n'était
pas de cette petite communauté indigène. Il ne
s'attrapait pas non plus d'un coup de crayon, et en vérité
il ne cessait de le fuir, par-delà la mer qu'il contemplait
tous les jours, la mer toujours dilapidée qu'il voulut
un jour faire classer monument historique. Son héros,
celui qui à la fois peuple ses romans et ne cesse de
déserter le monde et ses intrigues, c'est l'horizon.
Il a pensé être marin aussi et il n'est pas un
de ses livres qui ne reflète cette quête inassouvie
de la limite, de la borne, de la frontière. De "l'autre
côté", pour lequel sa passion de voyageur
ne s'est jamais éteinte. Tout a commencé lorsqu'il
a embarqué, à 6 ans, sur le "Nigerstrom",
un cargo de la Holland Africa Line qui reliait l'Europe à
l'Ouest africain. Dakar, Lomé, Cotonou.
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68 ans, une cinquantaine de romans. Prix Nobel de littérature.
"Si je ne voyage plus, je n’écris plus…"
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Rien
ne lui échappe de ce théâtre flottant. Sur
les ponts supérieurs, les administrateurs coloniaux et
les officiers jouent aux fléchettes. Mais ce qui le fascine,
c'est le spectacle des Peuls, des Ouolofs et des Mandingues
martelant aux escales la coque haute comme une falaise, afin
d'en détacher les plaques de rouille et de s'offrir par
ce moyen leur croisière vers d'autres chantiers calamiteux.
Il ne cessera plus jamais d'entendre battre ce cœur de
ferraille, qui résonne dans la soute comme un bourdon
de cathédrale. Lire
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Octobre
2008 - Le rock'n'roll de l'or |
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L’or ne cesse de monter --- Je reste calme ! --- Les affaires,
c’est l’argent des autres. Alexandre Dumas fils
--- L'argent, jusqu'à ce jour, était le fumier
dans lequel poussait l'humanité de demain ; l'argent,
empoisonneur et destructeur, devenait le ferment de toute végétation
sociale, le terreau nécessaire aux grands travaux qui
facilitent l'existence. Émile Zola
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Stop ! Restons calmes. La crise financière mondiale ne
menace pas pour le moment les épargnants français.
D'ailleurs, ils sont 10% seulement à avoir accumulé
suffisamment d'euros dans leur bas de laine pour atteindre les
limites garanties par les banques et les compagnies d'assurances
en cas de faillite. Pour les autres, pas de raison de retirer
son argent des établissements financiers. "C'est
une crise de liquidités, pas de solvabilité",
répète Didier Davydoff, de l'Observatoire de l'Épargne
européenne.
Les assurances-vie : Elles sont garanties à
hauteur de 70 000 euros si une compagnie fait faillite. Si vous
les videz, vous perdez l'avantage fiscal qu'elles vous donnent
au bout de huit ans. "Cet argent est fait pour concevoir
des projets, ou consolider sa retraite. Pourquoi y toucher ?",
explique une responsable de l'Afub (Association française
des Usagers des Banques). Attention quand même : une partie
de votre assurance-vie est peut-être placée en
actions. Demandez alors à votre banque de convertir celles-ci
en obligations.
Les Livrets A de La Banque postale : Ils sont rémunérés
à 4% depuis le 1er août. C'est devenu une valeur
refuge. Par les temps qui courent, l'ouverture du capital de
La Poste a été reportée aux calendes grecques.
C'est donc l'Etat qui apporte sa garantie en cas de gros problème.
Depuis le début de l'année, 260 000 livrets ont
été ouverts, soit une collecte de 4 milliards
d'euros. Il est vrai que La Poste a mis le paquet sur une campagne
de publicité pour engranger le plus de clients possible
avant le 1er janvier prochain, date à laquelle les banques
pourront elles aussi offrir ce produit, avec la même rémunération.
Lire
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Octobre
2008 - Allons z'enfants ! |
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Gainsbourg 2008 à la Cité
de la Musique de Paris
Du 21 octobre 2008 au 1er mars 2009
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Je me suis réfugié sous un hêtre : ses dernières
feuilles tombaient comme mes années ; sa cime se dépouillait
comme ma tête ; il était marqué au tronc
d'un cercle rouge, pour être abattu comme moi. Chateaubriand
– Mémoires d’Outre-tombe |
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D’après la pochette du disque « Love on the
beat » --- Autoportrait 1957 --- Serge Gainsbourg a détruit
presque toutes ses toiles. Pour lui, être peintre, c’était
être Francis Bacon ou rien ! |
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Après Jimi Hendrix, les Pink Floyd et John Lennon, la
Cité de la Musique à Paris a décidé
de consacrer une exposition à l'œuvre de Serge Gainsbourg.
Du 21 octobre 2008 au 1er mars 2009, les fans - et les autres
- pourront découvrir, grâce à une scénographie
très inventive du commissaire de l'exposition, Frédéric
Sanchez, des archives et des documents rares. Pochettes de disques,
films, enregistrements cultes et objets personnels confiés
par Charlotte Gainsbourg sont disposés autour de quatre
thèmes : La période bleue (1958-1965), Les idoles
(1965-1969), La décadanse (1969-1979), Ecce homo (1979-1989).
Un cycle de concerts est organisé parallèlement
en marge de l'exposition (notamment "Melody Nelson",
les 22 et 23 octobre et un concert exceptionnel de Jane Birkin,
"Arabesque", le 28 octobre. (Source)
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Octobre
2008 - Sœur Emmanuelle, une grande âme |
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Si vous deviez donner un conseil à Nicolas Sarkozy ?
"Je lui dirais de s’intéresser davantage aux
chômeurs et aux malheureux, et de soutenir les pays africains
qui ont tant de mal. En les aidant ainsi à se développer,
ils auront moins besoin d’envoyer leurs ressortissants
chez nous."
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Elle a choisi Dieu.
"Je ne suis pas choquée que certains grands patrons
gagnent de véritables fortunes. Ce qui est insupportable
c’est qu’ils ne la partagent pas."
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Elle est la petite sœur aux 70 000 enfants, celle pour
qui la foi se conjuguait avec le rire. Une de ces saintes qui
ne seront jamais sanctifiées : parce que son langage
n’était pas celui qu’on enseigne à
Rome. Sœur Emmanuelle ne fêtera pas ses 100 ans en
compagnie du président de la République. Mais
elle est partie tranquille, sûre, enfin, de rencontrer
là-haut Celui qu’elle avait prié toute sa
vie. Elle laisse à ses héritières, des
religieuses coptes orthodoxes, le soin de continuer son action
auprès des chiffonniers du Caire, et à tous des
pensées à méditer. A la question "A
quoi ça sert la vie ?", elle avait toujours
répondu : "À aimer." Car tout ce
qui n’est pas donné est perdu. Sœur Emmanuelle,
une des héroïnes les plus populaires de France,
avait connu le bonheur dans un bidonville, elle est morte infiniment
riche, dans le dénuement de sa communauté. Notre
reporter avait rencontré Sœur Emmanuelle il y a
deux mois dans sa maison de retraite. Elle avait gardé
tout son humour. Lire
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Octobre
2008 - Mort d’un écorché |
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La prudence n’était pas son fort, le confort non
plus. On ne l’imaginait pas finir sa vie en charentaises
près d’un feu de cheminée. Il n’empêche,
la nouvelle annonçant la mort de Guillaume Depardieu
est tombée comme un couperet. Une mort foudroyante pour
une carrière de comète. L’image qu’il
laisse est celle d’une tension continuelle. Comme s’il
avait dû payer le fait d’être sans doute l’acteur
le plus entier de sa génération. Entier, engagé
à fond, jusqu’au-boutiste, Guillaume Depardieu
le fut quasiment dans tous ses rôles. Sa vie, elle, fut
pleine de fracas et son corps, brisé, recousu, cabossé
de partout, en a porté les stigmates. Prison, accidents,
excès en tous genres, frasques à répétions
: il était le client idéal pour la presse à
scandales. Et, à l’inverse, presque un objet de
culte, à voir l’émotion suscitée
par sa mort. Lire
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Je fais ce que je veux de mon corps / Car je ne dispose pas de
mon sort / J’apprivoise le transport vers le ciel / Je ne
dispose pas du sort
Je fais ce que je veux de mon corps / À mon tort défendant
À mon corps défendant / À mon corps dépendant
/ Et cette horrible rengaine de l’amour qui rend dément…
Guillaume Depardieu |
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Octobre
2008 - 405 morts, pour rien... |
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Marina Petrella 1970 --- Le père Bruni-Tedeschi, riche
industriel, a fui l’Italie en 1972 pour protéger
ses enfants. |
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Ce sont Carla Bruni-Sarkozy et sa sœur, la comédienne
Valeria Bruni-Tedeschi, qui ont annoncé mercredi à
l'ancienne brigadiste Marina Petrella qu'elle ne serait pas
extradée vers l'Italie, a-t-on appris, dimanche 12 octobre,
sur le site internet du quotidien Libération. L'Élysée
a confirmé dimanche que Marina Petrella, qui a été
condamnée à perpétuité, en 1992,
pour complicité d'assassinat d'un commissaire, à
Rome en 1981, ne serait pas extradée pour raisons humanitaires,
du fait de son état de santé très dégradé.
L'épouse du chef de l'État et sa sœur sont
allées la voir à l'hôpital Sainte-Anne à
Paris, où l'ancienne dirigeante de la colonne romaine
des Brigades rouges, âgée de 54 ans, est hospitalisée
depuis fin juillet, pour lui annoncer que Nicolas Sarkozy avait
renoncé à son extradition réclamée
par l'Italie. "On ne pouvait pas laisser cette femme mourir.
La situation était devenue intolérable",
a confié Carla Bruni-Sarkozy à libération.fr,
se disant "contente" de la décision prise par
la France.
"On a apprécié l'engagement humain de Valeria
Bruni-Tedeschi et de sa sœur Carla Bruni-Sarkozy",
a réagi de son côté Oreste Scalzone, membre
du comité de soutien à Marina Petrella.
Réfugiée en France depuis 1993, Marina Petrella
a été arrêtée en août 2007
et remise en liberté sous contrôle judiciaire un
an plus tard.
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Octobre
2008 - Écureuil sous assistance respiratoire |
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Si l’argent ne fait pas le bonheur, rendez-le ! Jules
Renard
La crise de 1929 avait enterré le capitalisme sauvage.
Quand même… il vaut mieux toujours vérifier
à l’intérieur du cercueil. A.D.
En France, on ne risque rien. On était déjà
ruinés avant la crise ! A.D.
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Un crédit bien réfléchi, ça vous
change la vie… --- Je danse avec les loups – anonyme
21e siècle --- On ne ment jamais autant qu’avant
les élections, pendant la guerre et après la chasse
! Georges Clémenceau --- D’un bout du
monde à l’autre, on ment et l’on mentit.
Nos neveux mentiront comme ont fait leurs ancêtres. Voltaire
- Contes
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Les trois Jérôme Kerviel de la Caisse d’épargne
auraient dû s’inspirer de Mark Twain qui disait
: "Il y a deux cas dans lesquels un homme ne devrait pas
spéculer en Bourse : quand il n'en a pas les moyens et
quand il en a." Eux, ils ont fait pire : ils ont joués
avec l’argent des autres. Avec les clients de la Caisse
d’épargne, qui, jusqu’à hier, ignoraient
qu’on boursicotait dans leur dos. Quel symbole ! L’écureuil,
figure emblématique de l’épargne française,
avec ses noisettes, a perdu 600 millions d’Euros. Son
fameux livret A représente l’épargne favorite
des Français, avec près de 46 millions de livrets,
3 Français sur 4. Ces gens-là avaient mis leur
argent au chaud. Un placement pépère, sans risque.
Mais, officiellement, ils n’ont pas à s’inquiéter.
D'après la Caisse, la perte n'affectera pas sa solidité
financière. "L’incident", ainsi que le
qualifie le communiqué officiel, ne se serait pas produit
dans le cadre des activités pour le compte de clients.
Mais les dégâts psychologiques sont d’ores
et déjà considérables, notamment pour les
gens qui avaient été rassérénés
par les déclarations gouvernementales apaisantes selon
lesquelles "les banques françaises, c’était
du solide". D’autant que, parmi les organismes bancaires,
l’écureuil, symbole de sécurité,
était le dernier dont on pouvait se méfier. "Vous
désirez faire fructifier votre capital à votre
rythme et sans risque ? Le Livret A de la Caisse d’Épargne
est la solution idéale", disait-on aux Français.
Que s’est-il passé ? En dehors des sommes en jeu,
50 milliards d'euros pour la Société Générale
et 600 millions pour l’Écureuil, tout indique qu’il
y a quelques similitudes entre ces deux affaires : en juillet,
la Commission bancaire avait infligé une amende de 4
millions d'euros à la Société Générale,
blâmant des "carences graves" dans son système
de contrôle interne qui avaient rendu possible la "fraude"
imputée par la banque à son trader. Lire
la suite… |
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Octobre
2008 |
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Musée
du Moyen Âge – Thermes
et Hôtel de Cluny
Exposition du 1er octobre 2008 au 12 janvier 2009
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L’exposition
aborde la question de la permanence et des évolutions
artistiques observées aux marges du nord de l’Europe
entre le VIIe et le XIIe siècle, au temps de la christianisation.
Pour la première fois depuis près de quinze ans,
une grande manifestation sur l’art de cette période
en Europe du Nord, nous propose de découvrir ou redécouvrir
quelques-unes des pièces les plus spectaculaires des
pays celtes et scandinaves.
Si l’Europe porte le nom grec d’une princesse phénicienne,
c’est au Moyen Âge que s’est forgé
le concept et défini l’espace géographique.
Dans le cadre de la présidence française de l’Union
européenne, cette exposition propose un projet fort par
sa nouveauté et la richesse de son contenu.
L’expansion du christianisme au-delà des limites
de l’Empire romain à partir du Ve siècle,
contraint l’Eglise à prendre en compte des influences
culturelles multiples. A la différence des régions
christianisées, soumises à l’administration
romaine, les ecclésiastiques en mission d’évangélisation
dans ces nouveaux territoires ne bénéficient pas
d’un soutien politique ferme. Aussi, face aux défis
de la diversité des civilisations et des croyances, l’Eglise
cherche à utiliser l’art comme facteur d’intégration
des différences culturelles. Lire
la suite… |
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Rencontre entre l’église romaine du VIIe siècle
et les peuples celtes et scandinaves. --- Fibule (épingle
pour fixer les vêtements) Écosse VIIIe siècle
--- Œuf de résurrection Rus’ de Kiev XIe siècle
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Octobre
2008 - L'Enchanteresse de Florence |
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Salman
Rushdie publie «L'Enchanteresse de Florence»
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Alors que son nouveau roman, une fable historique au temps du
Grand Moghol, est publié chez Plon, l'écrivain
répond au questionnaire de "l'Obs".
Un mystérieux étranger féru de magie noire
arrive à la cour du Grand Moghol en espérant transmettre
au souverain un message de la reine d'Angleterre, message qu'il
a subtilisé, avec d'autres trésors, à un
lord pirate écossais, George Louis Hauksbank de Hauksbank.
L'Italien parvient jusqu'à Akbar, en son palais de Sikri,
somptueuse demeure dont le luxe éclipse par sa beauté
tous les riches palais d'Europe, et réussit, au péril
de sa vie, à entrer dans l'intimité du souverain.
Magicien hors pair, il connaît tous les charmes, en particulier
celui que lui a enseigné une prostituée locale,
et qui lui a permis de déjouer la méfiance des
gardes, à son arrivée dans le palais, en leur
faisant respirer des parfums merveilleux. A travers lui, c'est
Florence que décrit Rushdie, et cette Italie fascinante,
décadente et sublime qu'il oppose à la folle sensualité
du royaume indien. Où l'on voit que l'auteur des "Versets
sataniques", qui répond ici au questionnaire de
Proust, remis pour l'occasion au goût de l'époque,
a plus d'un sortilège dans son sac. C'est le plaisir
du picaresque et le démon des fables. Lire
la suite…
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Question : "Si vous aviez eu le choix, auriez-vous
préféré être un roi ou une reine
?"
Réponse : "Une reine à l'évidence.
La pièce la plus puissante sur l'échiquier. Le
roi, comme le savent tous les joueurs d'échecs, n'a guère
de pouvoir !" |
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Octobre
2008 - Un grand chef |
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Parce qu'il a été membre de l'Ordre du Temple
solaire, on finirait par oublier que Michel Tabachnik, proche
de Xenakis et de Boulez, est un grand chef d'orchestre.
Drôle de mélange que ce livre, à l'image
de son auteur. Sorti blanchi "après onze années
de procédure" de l'affaire de l'Ordre du Temple
solaire, secte dissoute dont plusieurs dizaines de membres sont
morts par suicide ou assassinat dans les années 1990,
Michel Tabachnik est aussi un musicien : un compositeur, et
surtout un excellent chef d'orchestre, protégé
par Karajan et Boulez. Le voici essayiste, à présent.
Ses sujets : Bartók, Boulez, Stravinsky, Strauss, Xenakis.
Une bibliographie énorme, où se rejoignent Heidegger
et "le Tao de la physique", Kant et "les Énigmes
de l'univers". Une intelligence très vive, une naïveté
très grande. Un indéniable talent pour le portrait
journalistique, mais où le «je» serait cent
fois plus fréquent que le"il". Désir
de clarté, ambition d'expliquer, surtout l'obscur : "Par
la musique parle le secret des choses, cette part qui, dans
les choses, est à jamais impénétrable."
Tendance à la classification systématique (la
définition du génie en sept points est un morceau
d'anthologie, à cet égard). Des admirations enfantines
: "On a besoin des exécutions de Boulez comme on
a besoin des Grecs et de Giacometti." Des fiertés
plus grandiloquentes encore : "Les idées, tôt,
m'ont cogné au crâne", ou bien : "Puis
la France m'ouvre ses portes. Boulez me confie son orchestre.
Xenakis exige que je dirige toutes ses créations. Les
contrats pleuvent."
Lire la suite…
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Même membre de l'Ordre du Temple solaire, Michel Tabachnik
reste un grand chef d'orchestre. --- "On a besoin des exécutions
de Boulez comme on a besoin des Grecs et de Giacometti."
Tabachnik --- "Par la musique parle le secret
des choses, cette part qui, dans les choses, est à jamais
impénétrable." Tabachnik
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Octobre
2008 - Séraphine l’oubliée |
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Film de Martin Provost avec Yolande Moreau (ex-Deschiens).
Voir la bande annonce sur le
site du film
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Séraphine Louis, peintre naïve découverte
dans les années 20 par un amateur d’art allemand.
Séraphine de Senlis, modeste femme de ménage,
habitée par un don pour la peinture. Séraphine
ne peignit pas pour être exposé dans les galeries
mais pour témoigner de son amour de Dieu et de la nature.
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Une quarantaine de tableaux de Séraphine Louis seront
exposés jusqu'au 5 janvier
au musée
Maillol
6l, rue de Grenelle, Paris 7e. |
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Ajout du 27 février 2009 : Récompenses aux César
2009
7 César dont celui de la meilleure actrice. Lire...
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La
rencontre, dans un hôtel au luxe discret près de
l'Opéra, s'ouvre sur un gag. A peine descendue du train
qui la ramène de province où elle effectue une
longue tournée d'avant-premières, Yolande Moreau,
chargée de bagages, tend spontanément la main
pour dire bonjour, lâchant du même coup la poignée
d'une valise à roulettes qui s'écroule aussitôt
avec un brait mat. "Excusez-moi, j'étais ailleurs,
dit-elle. Je pensais encore à Séraphine."
À Séraphine Louis, pour être précis,
"peintre naïve" découverte dans les années
1920 par un amateur d'art allemand dont elle était la
femme de ménage et qu'elle incarne aujourd'hui dans un
film signé Martin Provost, un des plus beaux qu'on verra
cette année. "Je n'avais jamais entendu parler d'elle
avant que Martin me contacte, explique la comédienne.
Quand j'ai découvert ses tableaux, je n'ai pas plus été
touchée que ça. Mais aujourd'hui, je les adore."
Les toiles en question, de vertigineuses arborescences florales
saturées de couleurs et de détails, ne doivent
rien à une quelconque volonté artistique de la
part de son auteur. "Complètement autodidacte, Séraphine
ne peignait pas pour être exposée dans les galeries,
mais pour témoigner de son amour de Dieu et de la nature,
raconte Yolande Moreau. Voilà sans doute pourquoi elle
a très vite sombré dans l'oubli." Trois ans
après le césar surprise de la meilleure actrice
que lui a valu "Quand la mer monte...", l'ex-membre
des Deschiens livre aujourd'hui une interprétation qui
fera date. Consumée par une flamme intérieure
à laquelle son visage lunaire prête une innocence
bouleversante, maîtresse d'un corps impressionnant qu'elle
manie avec une sorte de grâce terrienne unique en son
genre, elle renouvelle ici de fond en comble un style de jeu
et de personnage dont certains lui ont reproché l'aspect
parfois répétitif. "Quand on me dit que je
fais toujours un peu la même chose, ça méfait
bizarre. C'est vrai, j'apporte à chaque fois ce que je
suis, je possède le physique que j'ai, mais j'ai le sentiment
d'aborder tous mes rôles de façon différente.
Maintenant, je ne peux rien contre l'image que je donne."
Lire
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Octobre
2008 - Disparition d’un mythe |
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Un
regard de légende, une grande intelligence d'acteur et
une star qui avait oublié d'être égoïste. |
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Il y a deux types d'hommes : ceux à qui une femme a dit
un jour qu'ils avaient les yeux de Paul Newman. Et ceux à
qui on ne l'a jamais dit. Chacun se reconnaîtra. La star,
la vraie, c'est celle qui vous poursuit jusque dans l'alcôve.
Les mâles peuvent respirer, Paul Newman est parti très
loin, vers la planète des hommes aux yeux bleus ; son
sacre est en bonne voie. Pas mal pour un daltonien ! Mais ce
fils de juif hongrois avait de l'humour à revendre :
"J'ai été dépucelé à
14 ans par une Esquimaude et me suis engagé comme marin
à bord d'un thonier iranien." Dur d'être un
sex-symbol : il eut beau jouer longtemps les losers, les femmes
ne pensaient qu'à lui dire : "T'as de beaux yeux".
"Derrière, il y a un esprit, une âme",
protesta, un jour, ce Michèle Morgan version homme. Mais
le cinéma est le royaume de la fixette. Quand Redford
cassera sa pipe, on parlera de ses dents blanches. Lee Strasberg,
le prof de Marilyn à l'Actors Studio, était persuadé
que si Newman n'avait pas été si beau il aurait
été meilleur. Il était déjà
très bon. Demandez aux joueurs de billard et de poker
! "L'arnaqueur" (1961), "L'arnaque" (1973),
ils ne s'en sont pas remis. Son truc, c'était de passer
d'abord pour un rigolo. Et puis, hop, il devient sérieux,
intraitable. Imbattable. Tout en rupture. Façon de nous
dire : l'acteur est un arnaqueur, qui cache son jeu. Peut-être
parce qu'on l'avait pris au début pour un bleu. Dans
"Le calice d'argent", un péplum en jupettes,
on le maquille d'abord en Brando. Newman boira le calice jusqu'à
la lie. Il doit son envol ensuite à la mort de James
Dean, dont il récupère les rôles. Il n'a
pas son charisme. Ni l'instinct d'un Brando. Alors, il se construit.
Lire la suite…
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Paul Newman vient de disparaître à l'âge
de 83 ans. Paul Newman, un acteur qui se tint toujours à
l’écart des folies hollywoodiennes ! Fils de juif
hongrois, il avait de l'humour à revendre… "J'ai
été dépucelé à 14 ans par
une Esquimaude et je me suis engagé comme marin à
bord d'un thonier iranien." P.N.
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Octobre
2008 - Vie gâchée |
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"Le
Journal d'Anne Frank" sur France 2
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Le journal d'Anne Frank pour mieux comprendre la Shoah. Le 4
août 1944, enfin la lumière... La protectrice d’Anne
Frank mettra le journal de l’enfant sous clé, dans
l'espoir de lui rendre un jour. Anne ne reviendra pas des camps.
Elle mourra du typhus dans le camp de Bergen-Belsen. Seul son
père (Otto) reviendra de l'enfer d'Auschwitz. Il fera
publier le récit de deux années de réclusion.
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"Où se trouvent les objets de valeur ?" Le
sous-officier SS retourne le sac d'Otto Frank. Un journal rigide,
recouvert de tissu à carreaux rouge et beige, cogne le
plancher. Le policier se penche et ramasse, entre les feuilles
volantes, quelques bijoux répandus par terre. "Préparez-vous,
vous avez cinq minutes !" Otto, Édith et leurs filles,
Margot et Anne Frank ; Hermann, Auguste et leur fils, Peter
Van Pels ; Fritz Pfeffer, enfin, tous descendent les quelques
marches de bois de l'Annexe du 263 Prinsengracht, à Amsterdam,
où ils vivaient terrés depuis deux années.
La bibliothèque qui dissimulait l'entrée de leur
cache pivote sur ses gonds, et les huit reclus sortent dans
la chaude lumière de ce 4 août 1944. Le jour même,
Miep Gies, leur protectrice, mettra le journal sous clé,
dans l'espoir de le rendre à sa propriétaire,
Anne Frank. Mais Anne ne reviendra pas. Elle mourra du typhus
dans le camp de Bergen-Belsen, six ou sept mois plus tard. Seul
son père, Otto, reviendra de l'enfer d'Auschwitz et s'attellera
à faire publier le récit des deux années
de réclusion dans l'Annexe. Aujourd'hui, le nom de sa
fille est plus connu que celui des stars de cinéma dont
elle collait les photos au-dessus de son lit. Mais Anne Frank
n'est pas que l'incarnation de la victime de la Shoah ;
c'est une jeune fille au fort tempérament, rieuse, entêtée,
à l'esprit affûté, fine analyste des personnalités,
courageuse, qui raconte, quasiment en temps réel, le
fulgurant bouleversement de l'adolescence : la maturation
du caractère, les sautes d'humeur, les doutes, l'agressivité
et les regrets qui s'ensuivent, la langueur et l'appétit
de vivre, l'éveil amoureux. Anne parle pour les 6 millions
d'hommes, de femmes et d'enfants morts dans les camps; elle
parle surtout à chacun intimement, et c'est, comme le
pensait son père, ce qui explique le succès de
l'œuvre. Lire
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Octobre
2008 - Où va le capitalisme ? |
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Un ménage du Minnesota ne peut plus rembourser son crédit
et c'est la planète entière qui s'affole ! Le
système financier est aujourd'hui tellement complexe
que même les banquiers semblent y avoir perdu leur latin.
Aveuglement des autorités, irresponsabilité des
investisseurs, recherche du profit à court terme, fuite
en avant des établissements de crédits... Comment
les spéculateurs ont-ils mis en danger l'économie
réelle ? Pourquoi les organismes de contrôle n'ont-ils
rien vu venir ? Et qui va en payer le prix aujourd'hui ?
Lire la suite…
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Où va le capitalisme ?
« Je ne serai jamais pauvre ! »
Les clefs pour comprendre !
1 – Le laisser-faire
2 – La folie des hypothèques
3 – La baisse des ventes dans l’immobilier.
N’estime l’argent ni plus ni moins qu’il ne
vaut : c’est un bon serviteur et un mauvais maître
! Alexandre Dumas fils
Il vaut mieux être un spéculateur qu’un contribuable
! A.D.
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Octobre
2008 - Lully : un magicien de la musique |
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Il fut Lulli, petit Florentin "même pas né"
(en 1632, des oeuvres d'un meunier), et devint Lully, surintendant
de la musique du roi (il meurt en 1687). N'a laissé ni
lettres, ni Mémoires, ni manuscrits. Il faut s'en reporter,
pour le connaître, à Mme de Sévigné,
à Lecerf de la Viéville - et à la biographie
de Philippe Beaussant.
Mazarin est au pouvoir, les Italiens immigrés vont et
viennent, et Lulli est parmi eux, immigré déjà
choisi. Petit baladin plein de faconde. On lui passe tout :
il est si drôle. De porteur de violons, de petit grouillot
sans nom, Lulli grimpe sans cesse, trouvant sa place en un monde
si clos qu'il faut être fou pour seulement chercher à
y pénétrer, mais où pourtant «la
pleine et parfaite roture» qui met en rage Saint-Simon
est «la seule vertu qui vaille». Ce petit violoniste,
qui gardera toujours son accent italien, est un courtisan prodige.
Très vite, il n'y en a plus que pour lui. On pourrait
d'ailleurs lui appliquer cette phrase terrible du duc (à
propos de la Maintenon), dans laquelle il s'émerveille
du "prodige incroyable d'élévation où
sa bassesse était si miraculeusement parvenue".
Après avoir été au service de Mademoiselle,
il fait ses débuts de danseur, et de compositeur de musique
à danser. "C'est sans doute ainsi, dit Beaussant,
qu'il gagne la faveur de Louis XIV", meilleur danseur du
royaume. Il acquiert une charge de cour (compositeur de musique
instrumentale), invente l'ouverture à la française
(deux mouvements lents et majestueux encadrant une fugue rapide),
son premier coup de maître - il réussit toujours
tout du premier coup. Sentant tourner la mode italienne, depuis
la mort de Mazarin, il défend une musique franco-française.
Ce virage de bord prend de court ses adversaires : Lulli devient
Lully.
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William Christie dirige "Armide" de Lully.
Lully a séduit le Roi-Soleil, inventé la comédie-ballet
et l'opéra français. Lully était Florentin
(1632-1687) Il devint surintendant de la musique du roi. Il
n'a laissé ni lettres, ni mémoires, ni manuscrits.
Pour le connaître, il faut se reporter à Mme de
Sévigné, à Lecerf de la Viéville
et à la biographie de Philippe Beaussant.
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Octobre
2008 - Chronique d'un enlisement |
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J’ai vécu sans nul pensement, Me laissant aller
doucement
À la bonne loi naturelle, Et si m’étonne
fort pourquoi
La mort daigna songer à moi, Qui n’ai daigné
penser à elle.
Mathurin Régnier (1573-1613), poète français
- Épitaphe
Afghanistan, la France qui prend racine. Les Français
sont contre, leurs députés sont pour ! Les troupes
resteront en Afghanistan.
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Il y a une chose qui rend dingue le général Michel
Stollsteiner, commandant français des forces internationales
de la région de Kaboul, c'est qu'on emploie devant lui
l'expression : "Nous avons péché par excès
de confiance." A chaque fois le général éclate
: "Mais on va me citer encore combien de temps là-dessus
? Dix ans ?" Cette phrase, c'est lui qui l'a prononcée
- pas question de soutenir le contraire - pendant un petit-déjeuner
avec des journalistes, à Kaboul, le 24 août dernier.
La discussion roule, bien sûr, sur l'embuscade d'Uzbin,
où dix soldats français sont morts quelques jours
plus tôt. Le général commence par un développement
où il détaille le fait que la colonne est partie
en simple reconnaissance, persuadée d'avoir des moyens
suffisants : elle n'a alors aucune information indiquant qu'une
attaque d'envergure pourrait avoir lieu dans cette zone. Et
le général conclut d'une phrase, qui sera reprise
en boucle : "Nous avons péché par excès
de confiance." A l'Assemblée nationale, un député
UMP soupire : "Et maintenant, nos soldats ont l'air d'ahuris."
Depuis l'embuscade d'Uzbin, où les Français ont
soudain découvert le nouvel engagement de leur pays sur
le terrain, la guerre en Afghanistan se double désormais
d'une guerre des mots. Elle frappe partout. "Globe and
Mail", journal canadien, publie l'autre jour un "rapport
secret de l'Otan" qui pointe, entre autres, le manque d'équipement
des Français. Faux, commence par dire Hervé Morin,
ministre de la Défense. Puis il se ravise : ce n'est
pas le rapport qui est faux. C'est le terme de "rapport".
En fait, l'objet existe bien mais il s'agit d'un "compte-rendu
confidentiel". Et de toute manière, les forces françaises
"n'ont pas manqué de munitions". Lire
la suite…
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Octobre
2008 - Appaloosa |
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C'est
un western, situé en 1882, dans une ville fictive du
Nouveau-Mexique, Appaloosa. La région est terrorisée
par le chef d'une bande de brutes patibulaires, assassins et
violeurs. Randall Bragg, ce cynique (Jeremy Irons), vient d'éliminer
le shérif local venu chez lui faire justice, sans le
moindre état d'âme. Une fine gâchette, vêtue
de noir, "machine à imposer la légalité",
comme on le disait de Pat Garrett, est appelée pour la
sécurité des citadins. L'homme (Ed Harris) débarque
avec son fidèle adjoint (Viggo Mortensen), exige les
pleins pouvoirs, défie l'invincible qui faisait régner
la terreur, parvient sans coup férir à l'enfermer
dans une cellule, le faire juger et condamner à mort.
Le gang du bandit va tenter de délivrer son chef avant
l'exécution de la sentence. Rien de très nouveau
là-dedans, on a déjà vu cela cent fois.
Qu'est-ce qui fait qu'on y prend plaisir, en dépit de
tous ces rites rabâchés : l'arrivée à
cheval du mercenaire impénétrable, son art à
ramener l'ordre dans le saloon de l'hôtel, le maniement
du colt 45 et du fusil calibre 8, l'attaque des Indiens, le
duel final, le départ vers l'horizon de l'éternel
célibataire ? Précisément : la déclinaison
de ces codes, le jeu qu'ils représentent, la tradition
du genre. Le western est un art ludique. Ed Harris le sait bien,
qui montre un lion regardant passer le train dans la vallée,
vignette enfantine... Lire
la suite… |
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Sortie en salle le 1er octobre 2008
Sélection Officielle Deauville 2008 - un film de Ed Harris
Voir
la bande annonce |
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Octobre
2008 - BD... Rembrandt |
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Rembrandt : il voulait égaler son maître Rubens…
Il aborde la cinquantaine en panier percé ! Harcelé
par les huissiers, il entasse ses biens dans une charrette,
abandonne sa maison et deux de ses enfants. Il vivra pauvrement
le reste de sa vie…
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Rembrandt
de Denis Deprez, chez Casterman
Parution le 15 octobre 2008 |
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1631.
Rembrandt Van Rijn, peintre et graveur d’origine modeste
dont on commence à connaître le nom, vient s’établir
à Amsterdam, ville cosmopolite ouverte sur le monde,
où règne une atmosphère de tolérance
et une modernité certaine. Il s’y associe à
un marchand d’art, Uylenburgh, dont il épousera
bientôt la nièce, Saskia. Surdoué, loué
pour son art du portrait et du clair-obscur, Rembrandt ne tarde
pas à s’imposer comme l’un des maîtres
de la place. Mais son souci presque obsessionnel de représenter
l’être humain dans sa vérité, fut-elle
disgracieuse ou cruelle, n’est pas toujours du goût
de ses pairs comme de ses commanditaires, dans ce monde où
la peinture a parfois une fonction éminemment courtisane…
En étroite résonance avec le monde de la peinture,
l’art de Denis Deprez (Frankenstein, Othello, Moby Dick)
s’épanouit sans retenue à travers ce sujet
parfaitement à sa mesure. Un grand album. (Source) |
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Octobre
2008 - Gilles de Rais, le pervers |
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Les Sorcières
de Jacques Martin, Hugues Payen, Thierry Cayman
chez Casterman
Parution le 24 septembre 2008
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Hiver
1436. Jhen Roque accompagne dans le Valais l’abbé
Eustache Blanchet, chapelain de Gilles de Rais, afin d’enquêter
sur le phénomène des sorcières et de leurs
sortilèges, dont on commence à parler. Le duo
s’est adjoint les services d’un saltimbanque montreur
d’ours, Gaspard Suttraz, qui connaît bien le pays
et s’est proposé comme guide. Dans une ferme du
pays de Sion, ils font la connaissance d’Anthonia, fille
d’un condamné pour faits de sortilèges,
également soupçonnée d’appartenir
à la société des serviteurs du démon.
Un inquisiteur, Ulric de Torrenté, responsable des diocèses
de Lausanne, Genève et Sion, est en route pour faire
la lumière sur cette sombre affaire. Face à ces
“révélations”, l’abbé
Blanchet ne doute pas des pouvoirs des sorcières. Mais
Jhen, moins crédule, soupçonne une tout autre
réalité… (Source)
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Le
personnage de la saga Jhen (Gilles de Rais, 1400-1440) est une
figure historique. Gilles de Rais, compagnon de Jeanne d’Arc,
maréchal de France en 1429. il se retira dans ses terres
vers 1435. il pratiqua l’alchimie et la magie noire. On
lui doit d’innombrables crimes d’enfants ! Il fut
exécuté… |
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Octobre
2008 - Une certaine idée de Carmen |
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Une
Carmen transportée de nos jours à Madrid
Le 2 octobre à Amiens
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Voilà une Carmen transportée de nos jours à
Madrid, sans Don José mais avec un Antonio directeur
de troupe de danse flamenca à la recherche de l'interprète
idéale pour incarner la fatale bohémienne. Il
la découvre dans un studio, met au placard sa danseuse
vedette et entreprend de dresser sa trouvaille comme un cavalier
le ferait d'une jument. Mais comme elle a tendance à
s'envoyer en l'air dans les vestiaires avec tous les chauves
qui s'y pressent avant de faire les yeux doux à un matador
de carnaval loué pour faire de la figuration intelligente,
Antonio poignarde cette Carmen qui l'a trop envoyé promener.
Les féministes apprécieront-elles cette vision
de la femme ? Antonio Gadès étant mort, elles
n'auront personne à qui exprimer leur courroux. (Source)
D’une grande puissance théâtrale, la Carmen
du chorégraphe Antonio Gades, qui a donné au flamenco
ses lettres de noblesses internationales, est entièrement
menée par la danse et la fougue sidérante du tempérament
andalou. Ce spectacle, créé en 1983 au Théâtre
de Paris, et dans lequel Antonio Gades interprétait lui-même
le rôle de Don José aux côtés de la
sublime Christina Hoyos, a pendant plus de dix ans, fait le
tour du monde.
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Le
danseur chorégraphe, magnifié au cinéma
par Carlos Saura et décédé en 2004, a signé
avec cette Carmen, qu’il a souhaitée proche de
l’origine populaire de l’histoire, une œuvre
baroque faite de contrastes d’ombre et de lumière,
alternant les tableaux tragiques, parodiques et humoristiques.
Dirigée par sa fille, la fondation Antonio Gades, s’attache
à faire vivre son œuvre dans le respect total de
ses choix artistiques. Une consécration pour celui qui,
en 1988, a reçu le Prix national de la danse pour avoir
servi «de passerelle entre la tradition du flamenco et
la danse espagnole moderne». (Source)
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Octobre
2008 - Tout se vend ! |
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Si aujourd'hui on connaît davantage Saint-Martin comme
une île des Antilles où les boutiques de luxe foisonnent,
ce nom évoque, dans la tradition chrétienne, un
saint homme, un centurion canonisé pour avoir donné
la moitié de son manteau, un soir de gel à Amiens,
à un pauvre sans couverture. Cette image du puissant
qui porte secours au faible est une des iconographies classiques
du Moyen Age. Ce saint Martin à cheval coupant son manteau
d'un coup d'épée est reconstitué dans une
pierre calcaire de près de 1 mètre de longueur.
Le groupe de sculptures a été conçu à
la fin du XVe siècle pour un lieu de prière, dans
le centre de la France. Le format monumental de cette pièce
gothique et son état de conservation relativement bon
font qu'elle devrait largement dépasser le prix d'estimation
de 15 000 euros, inscrit au catalogue. Elle fait partie de la
vente du contenu d'un château du Lot à Larnagol.
Les enchères sont faites sur place par le commissaire-priseur
parisien Coutau-Bégarie.
Le 4 octobre, Larnagol (à 35 km de Cahors). (Source)
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Histoire
: c’était un centurion canonisé pour avoir
donné la moitié de son manteau, un soir de gel
à Amiens, à un pauvre sans couverture. --- "Le
puissant portant secours au faible." Iconographies classique
du Moyen Âge --- Un saint Martin vendu le 4 octobre 2008
qui fait partie du château de Larnagol. |
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