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Janvier
2009 - Le dollar depuis les origines… |
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Si vous voulez savoir la valeur de l’argent, essayez donc
d’en emprunter ! Benjamin Franklin --- À
mauvais payeur, mauvaises garanties. Homère –
L’Iliade --- Le dollar, c’est notre monnaie,
mais c’est aussi notre problème ! John Connally,
secrétaire au trésor de Nixon --- Les créanciers
ont meilleurs mémoire que les débiteurs. Benjamin
Franklin --- L’argent bouleverse les empires et fait
s’écrouler les grandes cités. Miron
Costin
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Sur France 5 en janvier
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Si,
dans vos bonnes résolutions pour l'année 2009,
vous avez décidé de comprendre enfin quelque chose
au monde de la finance, ce documentaire est pour vous. Au cœur
de la crise, France 5 a choisi de faire une pause très
pédagogique. Pas de jargon, de termes savants, de franglais
dans le film d'Alain Lasfargues. Le réalisateur a pris
le parti de la simplicité pour décrypter le premier
rouage de la finance : le dollar, symbole de l'efficacité
économique des États-Unis pour les uns, de leur
impérialisme pour les autres... Pour décrypter
le mythe, Alain Lasfargues commence par un instructif retour
historique, n'hésitant pas à ressusciter Alexander
Hamilton, le premier secrétaire au Trésor (l'équivalent
du ministre des Finances aux États-Unis), ou les présidents
Thomas Jefferson et Abraham Lincoln, campés par des acteurs
en costumes d'époque. Un peu kitsch, le procédé
pédagogique est efficace. (...) L'histoire débute
le 4 juillet 1776, avec la signature de la déclaration
d'indépendance des États-Unis. La toute nouvelle
nation américaine, qui a besoin d'argent, adopte d'emblée
la monnaie papier. Une Banque centrale est créée,
mais son rôle se limite à agréer les banques
locales émettant la monnaie. Les billets pullulent, y
compris les faux ! C'est Abraham Lincoln, après la guerre
de Sécession, qui mettra fin au désordre en décidant
que seule la Réserve fédérale est autorisée
à battre monnaie. Les billets seront verts, la couleur
la plus difficile à contrefaire. Lire
la suite... |
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Janvier
2009 - Panique à Détroit ! |
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Le "vert" est partout : sur les stands, les carrosseries,
les gigantesques panneaux d'affichage promotionnels. Au Salon
de l'Automobile, qui se déroule du 11 au 25 janvier à
Detroit, chaque exposant s'affirme plus écolo que le
voisin. Toyota y a dévoilé une Lexus hybride ainsi
que sa nouvelle Prius III, avec toit solaire optionnel. Le japonais
annonce même une voiture électrique rechargeable
pour les flottes commerciales américaines dès
la fin de l'année ! General Motors mise sur sa Chevrolet
Volt électrique (promise pour 2010). Quant à Ford
(Fusion), Honda (Insight) et Hyundai, ils alignent les modèles
hybrides... Dans le tunnel que traverse l'industrie automobile,
le vert est devenu la couleur de l'espoir. Mais comment mener
cette coûteuse rupture technologique quand la crise pousse
tous les constructeurs (y compris Toyota !) dans le rouge ?
Après un effondrement dramatique en 2008 (-30% en décembre),
les ventes de voitures devraient encore reculer cette année
de 12,3% aux États-Unis et de 14,9% en Europe, selon
le cabinet JD Power. Même les marchés émergents
ralentissent, tandis que la France tient ses "états
généraux" de l'automobile (voir encadré).
Du coup, le Salon de Detroit brille aussi par ses absents :
Nissan, Mitsubishi, Land Rover, Rolls Royce, Porsche et Ferrari
ont fait défection. Pour remplir l'espace, les organisateurs
angoissés ont convié des "nains" du
secteur : le producteur californien de bolides électriques
Tesla, et les chinois BYD et Brillance. Lire
la suite... |
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Cadillac
Ranch sur la 66 --- Panique à Detroit… Risque de
faillite de General Motors et de Chrysler.
Un homme de génie ne commet pas d’erreurs, ses
erreurs sont volontaires et sont les portails de la découverte.
James Joyce |
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Février
2009 - Les entrailles de New York |
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Ils habitent un univers labyrinthique fait de galeries et de
tunnels, dans les profondeurs de New York.
On les appelle "les taupes".
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Plongée
dans le ventre de New York, à la rencontre d'une population
d'invisibles. Sous la ville, à l'abri des regards et
de la lumière, des clochards se terrent. Une descente
aux enfers à couper le souffle.
Pour les rencontrer, il faut emprunter des escaliers oubliés,
descendre dans des stations de métro désaffectées,
soulever des bouches d'égout, s'enfoncer dans les profondeurs,
là où la lumière n'ose même plus
entrer. Pour les rencontrer, il faut le vouloir. "Pour
ceux du haut, ceux du bas appartiennent à une légende,
à une rumeur urbaine", annonce en préambule
Jean-Pierre Darroussin, voix off du documentaire. Pourtant,
ils existent bel et bien. "On les surnomme les hommes-taupes."
C'est sous les gratte-ciel de béton, dans des dédales
de couloirs sombres et humides, que ces sans-abri ont élu
domicile. Les "exclus du rêve américain".
C'est une vraie ville sous la ville, où des ombres fourmillent
au milieu des rats et des détritus. Combien sont-ils
? Difficile à dire. Dans les années 90, on estimait
à 5 000 âmes la population vivant dans les boyaux
du parc Riverside, qui longe le fleuve Hudson. Tout a commencé
en 1973 avec le retour au pays des vétérans du
Vietnam, sans le sou et sans abri. Les rues de New York ne pouvaient
même plus leur offrir un endroit pour dormir. Tous les
bancs publics étaient déjà squattés.
Seule solution : se réfugier dans les entrailles de la
ville, d'où nul ne pouvait les déloger. Il faudra
attendre vingt ans et un attentat dans un parking qui fit un
millier de blessés pour que "les gens d'en haut"
découvrent avec effroi la vie insoupçonnable qui
fourmillait sous leurs pieds. Lire
la suite…
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Février
2009 - Marc Fiorentino, l'ancien golden boy |
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L'ancien golden boy de la place de Paris lève le voile
d'un capitalisme financier qui ignore l'éthique, méprise
la création de valeur et n'adore que l'argent. Il a misé
sur le pétrole, spéculé sur les monnaies,
gagné des millions, encaissé des paumes colossales,
s'est "refait"... avant de tout reperdre. Marc Fiorentino
aime l'odeur de l'argent, la folie des marchés financiers,
l'excitation du jeu. Et il assume : "Aujourd'hui, tout
le monde retourne sa veste. Moi, je déteste les repentis."
Pas du genre à jouer les tartufes, façon Jean-Marie
Messier, qui, en pleine renaissance médiatique, brûle
sans vergogne ce qu'il a adoré avec un livre de «moralisation
du capitalisme». L'"hypocrisie pseudo-éthique"
de l'ancien patron de Vivendi tout comme les volte-face keynésiennes
de Sarkozy l'exaspèrent. "Fustiger les hedge funds
[fonds spéculatifs] et les marchés fous quand
on en a été l'un des protagonistes, c'est franchement
grotesque." Ni rédemption donc, ni plaidoyer pro
domo pour ce virtuose des marchés financiers : "Quand
on est croupier, il ne faut pas faire croire qu'on travaille
pour l'Armée du Salut." Sa fille de 14 ans est allergique
à la finance. Son fils, à peine plus vieux, ne
veut pas entendre parler de marchés. Alors, à
l'approche de la cinquantaine, l'ancien trader devenu banquier,
qui décrypte régulièrement les mystères
de la finance sur BFM, a écrit un roman inspiré
de son expérience pour faire "partager sa passion".
Pour démystifier aussi l'univers de la spéculation,
rendu, dit-il, "artificiellement complexe". Dix ans
déjà qu'il a décroché, mais, tel
un toxico en manque, Marc Fiorentino ne peut s'empêcher,
chaque fois qu'il flaire un bon coup, de miser sa cassette personnelle
pour avoir sa dose d'adrénaline. Lire
la suite…
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Ses perles : "Aujourd'hui, tout le monde retourne sa veste.
Moi, je déteste les repentis." --- "Quand on
est croupier, il ne faut pas faire croire qu'on travaille pour
l'Armée du Salut."
Les vices sont comme les bestiaux qui s’engraissent jusqu’à
ce qu’ils soient bons pour la tuerie… Ben Jonson
- Volpone |
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Janvier
2009 - Un europhobe à la tête de l'Europe |
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"Laissons les gens être tchèques, polonais,
italiens, danois et ne cherchons pas à faire d'eux des
Européens."
2003 : Élu président de la République.
2008 : Réélu à la présidence.
Se considérer soi-même comme différent des
autres hommes est mauvais, mais il est juste d’espérer
que l’on ne restera pas toujours semblable aux hommes
ordinaires - Yoshida Shôin
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Depuis
le 1er janvier, présidence de l'Union européenne
oblige, le drapeau bleu frappé des douze étoiles
flotte, au côté des couleurs tchèques, sur
tous les bâtiments officiels pragois. Tous ? Non, car
le Château et son locataire résistent encore et
toujours à l'envahisseur communautaire. Du haut de son
palais qui domine Prague et ses merveilles d'architecture baroque,
le président de la République, Vaclav Klaus, n'en
finit plus de jeter l'anathème sur l'UE au moment même
où son pays en prend les rênes. A 67 ans, Klaus
n'a rien perdu de sa raideur : sourire rare, cheveux et moustache
drus, verbe tranchant et convictions en béton qui feraient
passer feu Milton Friedman, le pape du libéralisme, pour
un dangereux interventionniste. Les Tchèques se sont
habitués aux coups de gueule de cet homme que ses qualités
politiques et son habileté manœuvrière ont
constamment maintenu aux avant-postes du pouvoir depuis la Révolution
de velours de 1989. C'est aujourd'hui au tour des Européens
de faire connaissance, à la faveur de cette présidence
tournante, avec une personnalité "euro-plus-que-sceptique",
atrabilaire et égotiste. Dans un pays qui a opté
pour le régime parlementaire, le chef de l'État
devrait se contenter d'inaugurer les chrysanthèmes. "Mais,
quand Vaclav Havel était président, il n'hésitait
déjà pas à s'aventurer au-delà des
limites de sa fonction", objecte Petr Drulak, qui dirige
à Prague l'Institut des relations internationales. "Klaus
s'en prive d'autant moins qu'il n'a plus de comptes à
rendre : réélu pour cinq ans en février
2008, il n'aura pas le droit de briguer un troisième
mandat en 2013", poursuit-il. Lire
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Janvier
2009 - Nicotine et Alzheimer |
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Longtemps le constat a fait l'objet d'une sorte d'omerta. Les
études épidémiologiques, mesurant les effets
désastreux du tabac, laissaient apparaître un insolite
bénéfice : statistiquement, les fumeurs semblaient
mieux protégés contre les maladies neurodégénératives,
comme l'Alzheimer ou le parkinson. Or cela faisait désordre
et risquait de brouiller le message anti-cigarettes. D'où
une certaine gêne : mieux valait n'en pas parler. Pourtant,
dès 1999, au nom de l'Assistance publique, le professeur
Pierre Cesaro et le docteur Gabriel Villafane (service de neurologie,
CHU Henri-Mondor de Créteil) déposaient une discrète
demande de brevet revendiquant l'«utilisation de la nicotine
à l'état pur comme médicament pour les
maladies neurodégénératives, notamment
la maladie de Parkinson, certaines épilepsies, et les
démences séniles type Alzheimer». Notons
la formulation prudente : "nicotine à l'état
pur" - pas question de recommander aux malades (ou futurs
malades, au nom de la prévention) de fumer comme des
pompiers, avec les inconvénients des goudrons cancérigènes
! Dans leur demande de brevet, les deux spécialistes
préconisent l'utilisation des patchs nicotiniques destinés
aux gens qui veulent cesser de fumer.
Actuellement, observe Gabriel Villafane, pour l'administration
de beaucoup de médicaments, le patch est à la
mode. Un jour, on pourrait procéder autrement que par
cette voie transdermique, et administrer la nicotine en injection,
ou avec des gélules, par voie orale». Ou pourquoi
pas avec des suppositoires - forme galénique un peu démodée...
? Pas question, en tout cas, de se remettre à fumer !
Lire
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Le
vice a mille formes, un seul résultat : l’homme
se déplait à lui-même. Sénèque
--- 1999 - Le professeur Pierre Cesaro et le docteur Gabriel
Villafane déposaient un brevet revendiquant l'utilisation
de la nicotine à l'état pur comme médicament
pour les maladies neurodégénératives…
Nota : pas question de fumer comme des pompiers ! |
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Janvier
2009 - Elie Wiesel |
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Né dans une petite ville de Roumanie en 1928, déporté
à Auschwitz à 16 ans… --- Au milieu des
"bourreaux" qui ont jeté des enfants juifs
vivants dans les flammes, il a continué à faire
l'éloge de Dieu… "Pourquoi les alliés
n'ont-ils pas bombardé les rails menant à Birkenau
?" --- La fondation qui porte le nom d'Elie Wiesel vient
de voir se volatiliser, grâce à la gestion d'un
certain Bernard Madoff, la quasi-totalité de ses avoirs
(15,2 millions de dollars).
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Si
la parole d'Elie Wiesel est toujours d'actualité, même
et surtout quand elle évoque le passé, ce n'est
pas seulement parce que la fondation qui porte son nom vient
de voir se volatiliser, grâce à la gestion d'un
certain Bernard Madoff, «la quasi-totalité de ses
avoirs» (15,2 millions de dollars). A ceux qui en doutent
encore, ou croient connaître son discours par cœur,
on recommande le portrait consacré par Emmanuel Descombes
et Guy Job, dans la collection "Empreintes", à
ce rescapé d'Auschwitz, lauréat du prix Nobel
de la paix. On ne trouvera ici guère de détails
sur le parcours de cet infatigable "messager de la mémoire"
après 1945 : fort peu sur la manière dont
il apprit le français, étudia la philosophie,
la littérature et la psychologie à la Sorbonne,
puis devint journaliste ; rien sur les circonstances dans
lesquelles il obtint la nationalité américaine
en 1963, fut nommé professeur d'études juives
au City College de New York et de sciences humaines à
l'Université de Boston, tout en publiant une quarantaine
de livres et en décrochant, notamment, le prix Médicis
pour "le Mendiant de Jérusalem" (1968) et celui
du Livre Inter pour "le Testament du poète juif
assassiné" (1980).
Aucune prétention à l'exhaustivité, donc,
et pourtant, l'essentiel est là, raconté par Wiesel
à Franz-Olivier Giesbert : la façon dont il a
vécu une "histoire qui, jusqu'à la fin des
temps, fera honte à l'humanité", comme il
l'écrivait récemment dans "le Cas Sonderberg".
Plaidant pour que l'on renonce au mot Holocauste, il nous confiait
alors : "Faute de mieux, j'écris 'Shoah' dans mon
roman. Ou alors je dis 'la destruction'. Mais mieux vaut simplement
dire 'Auschwitz'. Et si on le dit sans trembler, alors il ne
faut pas le dire." Lire
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Janvier
2009 - Japon, le culte du progrès |
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Chaque fois qu'elle revient en France, Karyn Poupée est
frappée par "l'aigreur, l'individualisme et le je-m'en-foutisme
de [ses] compatriotes." "Vue du Japon, la France est
le pays qui ne répond plus". C'est un peu ce qui
a donné à cette journaliste (l'AFP, Le Point)
qui sillonne le Japon depuis dix ans l'idée d'écrire
"Les Japonais". Elle y raconte comment ce peuple,
ruiné au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, s'est
réinventé. Sans rien renier de sa culture et de
ses traditions. Mais en se tournant vers l'avenir. Comment ses
entreprises sont aujourd'hui parmi les plus performantes au
monde et évitent les délocalisations. Comment
la culture et la gastronomie résistent à l'occidentalisation.
Par petites touches (les ados, les vieux, la vie de l'entreprise,
les hommes politiques, les femmes...), l'auteur brosse le tableau
d'une société guidée par le culte du progrès.
Ce culte se cristallise dans les shinhatsubai ("nouveautés"),
trois idéogrammes présents dans chaque magasin,
à chaque coin de rue et dans chaque publicité.
Tous les ans, le Japon teste des dizaines de milliers de produits
avec plus ou moins de bonheur et six cents nouvelles variétés
de nouilles instantanées sont également élaborées.
Proposez, il en restera toujours quelque chose et peut-être
le jackpot sera-t-il au bout. Chaque saison correspond à
une initiative commerciale. Ainsi, le 1er avril, une majorité
d'entreprises accueillent par dizaines, centaines ou milliers
des nouvelles recrues, les shinnyushain, lesquels entament alors
une shinseikatsu -une "nouvelle vie" - dont le thème
va être surexploité. Les boutiques profitent de
ces chambardements pour proposer des offres spéciales
destinées à faciliter l'acquisition de biens pour
ceux qui, nouveaux locataires, doivent tout acheter : le réfrigérateur,
le lave-linge, le micro-ondes, l'autocuiseur à riz, l'aspirateur,
le téléviseur, le lecteur/enregistreur de DVD,
l'ordinateur, etc. Bref, le confort minimal, pour un Japonais...
(Source)
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La
possession de merveilleux moyens de production n'a pas apporté
la liberté, mais le souci et la famine.
Albert Einstein - Comment je vois le monde
Chaque fois qu'elle revient en France, Karyn Poupée est
frappée par "l'aigreur, l'individualisme et le je-m'en-foutisme"
des Français ! --- Vue du Japon, la France est le pays
qui ne répond plus ! --- Le Japon, un peuple ruiné
au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, s'est réinventé.
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Janvier
2009 - Caoutchouc vs Héroïne ! |
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Le Triangle d'or et l'opium laisse la place au caoutchouc.
La souffrance est pire dans le noir ; on ne peut poser les yeux
sur rien ! Graham Greene
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Le
Triangle d'or n'est plus ce qu'il était : l'opium laisse
la place au caoutchouc. Une nouvelle "drogue" aux
effets secondaires redoutables.
Pendant que ses invités mangent le canard qu'il leur
a offert, le chef Lang s'isole dans un coin de la pièce.
Vêtu d'un tee-shirt vert, cet homme d'une quarantaine
d'années sort une longue pipe à eau bricolée
de bois et de fer-blanc. Avec langueur, il l'allume et se met
à fumer, accroupi, le regard dans le vague. Des yeux
suspicieux se tournent vers lui, car le village de Houanamlong
fait partie du fameux Triangle d'or. Mais Solal Lehec, chef
de mission à Action contre la faim (ACF), rassure : "Ce
n'est pas de l'opium qu'il fume, simplement du tabac."
Pourtant, il n'y a pas si longtemps, le pavot était encore
la production principale de ce village Kui (l'une des nombreuses
ethnies laotiennes). C'est fini ! Le Triangle d'or n'est plus
qu'un tigre de papier avec un effondrement de 80 % de la production
d'opium. Encouragé par la Chine, peu désireuse
de voir ce trafic la gangrener, et soutenu financièrement
par les États-Unis, le gouvernement laotien a employé
les grands moyens pour stopper la culture du pavot. Incendie
des récoltes et emprisonnement de cultivateurs ont suffi
pour nettoyer le terrain. Si la Chine et le Laos se sont entendus
pour éliminer cette drogue, c'est qu'ils ont en tête
de grandes ambitions agricoles pour cette région. A commencer
par la culture de l'hévéa. Ces quatre dernières
années, déjà plusieurs milliers d'hectares
de cet arbuste maigrichon ont surgi de terre dans le nord du
Laos. Lire
la suite…
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Janvier
2009 - L'histoire à la barre ! |
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Coupables hier, coupables aujourd’hui
Sur Planète justice en janvier et février 2009
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Gilbert
Collard passe l’histoire à la barre !
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Initiateur
du projet, Me Gilbert Collard propose de réexaminer des
enquêtes criminelles du passé à la lumière
des connaissances actuelles.
Expédié tout jeune au petit séminaire par
sa famille, ordonné prêtre à vint-six ans,
Guy Desnoyers devient en 1950 le curé d'Uruffe, un village
de Lorraine de trois cent quatre-vingt-douze âmes. Ce
curé moderne se montre très actif et surtout proche
des jeunes. Alors que la rumeur lui prête des liaisons,
il fait face et dénonce dans ses sermons les colporteurs
de tels mensonges. Mais pourtant, la jeune Michèle, seize
ans, est bientôt enceinte du bon curé. Il lui demande
d'abandonner l'enfant, ce qu'elle fait. Plus tard, c'est au
tour de Régine, dix-huit ans, d'attendre un enfant de
l'ecclésiastique. Il exige qu'elle avorte, elle refuse.
Dès lors, le curé vit dans la terreur de cette
future naissance, persuadé que sa ressemblance avec l'enfant
sera telle que nul ne pourra ignorer l'identité du père.
Cette crainte va le pousser à commettre un crime particulièrement
sauvage et révoltant.
Le professeur Alain Haertig, docteur en médecine légale,
le colonel Simon-Pierre Baradel, de la gendarmerie nationale,
ou encore Michèle Rudler, ancienne directrice de la police
scientifique, font partie des intervenants contemporains qui
viennent expliquer comment cette affaire serait traitée
aujourd'hui. Quant au père Alain de la Morandais, il
se demande même si, de nos jours, Guy Desnoyers serait
devenu un assassin. (Source)
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1948
: Marie Besnard
1952 : Gaston dominici
1956 : le curé d’Uruffe |
1974
: Christian Ranucci
1984 : Grégory Villemin
1991 : Omar Raddad |
L’erreur
judiciaire est donc humaine ?
"Mais oui ! On tâtonne, on est dans le bricolage. S’il
n’avait pas été prêtre, le curé
d’Uruffe aurait été guillotiné. Il
suffit de lire les chroniques judiciaires d’hier ! Elles
paraissent ridicules aujourd’hui !" Gilbert Collard
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Janvier
2009 - "L'un reste, l'autre part"... |
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Claude Langmann dit Claude Berri, né en 1934 à
Paris.
Réalisateur : Le vieil homme et l’enfant,
Tchao Pantin, Jean de Florette, Uranus, Ensemble c’est
tout…
Producteur : Tess (Polanski), L’Ours (Annaud),
Valmont (Forman), L’Amant (Annaud), L’homme blessé
et La reine Margot (Chereau), etc.
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Il
ne lui déplaisait pas d'être dépeint comme
un ours. Ronchon, jamais content, en fureur parfois contre le
monde entier, avec souvent les journalistes en première
ligne. Devenu producteur pour pouvoir être cinéaste
- il n'y en avait pas eu avant lui - il se mit à produire
les autres : Polanski, Forman, Chéreau, Gainsbourg, Annaud,
des dizaines d'autres. Le dernier à l'avoir subjugué
fut Abdellatif Kechiche. Renversé par "l'Esquive"
bien avant que le film ne triomphe aux Césars, il signa
avec le cinéaste un contrat de trois films. La maladie
l'empêcha d'accompagner le premier autant qu'il l'aurait
souhaité, mais "la Graine et le Mulet" n'en
fut pas moins le grand film français de 2007, année
où son dernier film personnel, "Ensemble c'est tout",
dépassa les 2 millions d'entrées.
C'était cela, Claude Berri, des succès colossaux
et des grands films. Il aimait autant les uns que les autres,
même si les vrais cinéastes le fascinaient, même
s'il affirmait avoir "toujours été plus intéressé
par la vie que par le cinéma". Un homme capable
de produire "Bien venue chez les Ch'tis" aussi bien
que le film d'un jeune cinéaste jugé trop "difficile"
par l'ensemble de la profession ; un aventurier qui s'emballait
pour des cinéastes encore inconnus auxquels il donnait
les moyens de leurs ambitions, et fit débuter au cinéma
Coluche, les Inconnus et Alain Chabat. Un homme d'argent, certes,
mais doublé d'un homme de goût qui au soir de sa
vie s'émerveillait - "Moi, le fils d'un artisan
fourreur du Sentier..." - d'être devenu un amateur
d'art.
Son père, il le fit revivre sous les traits d Yves Robert
dans "le Cinéma de papa", où il retraçait
ses débuts dans le cinéma. Lire
la suite… |
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Janvier
2009 - Mort du milliardaire Adolf Merkle |
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C'est une après-midi glaciale de ce tout début
d'année. L'Allemagne se recroqueville sur elle-même,
frigorifiée. La météo annonce des températures
sibériennes. La neige toute fraîche tapisse les
routes et les champs autour de la petite bourgade de Blaubeuren,
en plein cœur du pays souabe, dans le sud-ouest de l'Allemagne.
Un homme marche, seul. Il se dirige vers la voie ferrée.
Se couche sur les rails. Et attend le passage du train. Prévenue
par un employé des chemins de fer, la police se précipite
sur les lieux mais ne parvient pas à identifier le corps
déchiqueté. Le visage est méconnaissable.
Une famille inquiète a, quelques heures auparavant, alerté
le commissariat : le père n'est pas rentré
à la maison. Il n'a pas donné de nouvelles depuis
des heures. Cela ne lui ressemble pas. Quelque chose a dû
lui arriver. Le mort est alors très vite identifié.
Les enquêteurs écartent l'hypothèse d'un
crime. D'ailleurs, une lettre d'adieu a été retrouvée
par la famille. Cela ne fait plus aucun doute : il s'agit d'un
suicide. Ce drame de province n'aurait eu droit qu'à
un entrefilet dans les colonnes des faits divers de la presse
locale si le mort, Adolf Merckle, n'avait pas été
un personnage important. C'est l'un des hommes les plus riches
d'Allemagne (la cinquième fortune du pays et l'une des
cent premières mondiales). Il n'était pas le patron
d'une multinationale, mais d'une de ces grosses entreprises
familiales spécifiques à l'Allemagne qui ont fait
le miracle économique de l'après-guerre-on les
appelle le Mittelstand. Le groupe de Merckle, c'est un rayonnement
international, certes... Lire
la suite… |
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Le 5 janvier 2009, à l’âge de 74 ans, l’industriel
s’est jeté sous
un train à Blaubeuren…
Au milieu de mes nombreuses occupations qui ne peuvent attendre,
j’avais oublié que je dois mourir ! Tadeusz
Rozewicz |
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Janvier
2009 - Polanski |
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Inculpé pour relations sexuelles avec une mineure, il
veut prouver qu’il a été victime d’un
lynchage médiatique. |
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Pour
le cinéaste, âgé de 75 ans, c'est l'audience
de la dernière chance. Le 21 janvier, un tribunal de
Los Angeles décidera de classer ou non une affaire qui
le poursuit depuis trente ans. Inculpé pour relations
sexuelles avec une mineure, Roman Polanski veut prouver qu'il
a été la victime d'un lynchage médiatique
et de l'acharnement d'un magistrat partial. Le voici à
75 ans, posé avenue Montaigne, riche, quiet, père
de famille, glissant dans une vieillesse sans houle. Roman Polanski
a traversé le siècle en tournant dix-sept films,
en cristallisant des haines inouïes et des fidélités
touchantes. Il a aussi été le héros involontaire
de tragédies violentes, le ghetto, l'assassinat de son
épouse. Et pour finir l'inculpation pour relations sexuelles
avec une mineure, la fuite d'Amérique, le lynchage médiatique.
Peu d'hommes auraient survécu à pareil scénario.
Mais Polanski est un expert en survie. A 28 ans, il est arrivé
à Paris en Mercedes pourrie, avec quelques livres, un
disque de Chubby Checker, deux costumes de velours, une paire
de skis, une copie de son premier film, "le Couteau dans
l'eau". Et un caniche. "Paris m'attirait comme un
phare", dit-il. Il y était né, il y est revenu,
il y est resté. Mais ce calme, de nouveau, est menacé
par une affaire vieille de trente ans. C'est Polanski lui-même
qui a décidé de la réveiller. Parce qu'il
ne veut plus être le fugitif le plus célèbre
de Hollywood. Il veut pouvoir remettre les pieds aux États-Unis
de Barack Obama sans risquer d'être jeté dans un
cul-de-basse-fosse. Lire
la suite… |
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Janvier
2009 - "J'accuse" de Voltaire |
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Sur Arte en janvier
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"Une
erreur judiciaire du XVIIIe siècle"
1762, le calviniste Jean Calas est accusé d’avoir
tué son fils pour l’empêcher de se convertir
au catholicisme. Voltaire va remuer ciel et terre pour donner
tort à la justice royale…
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Arte
annonce la diffusion d’un film sur “l’affaire
Calas”, un épisode de l’histoire de France
rendu célèbre par l’intervention de Voltaire,
qui saisit l’occasion pour étaler au grand jour
les failles de la justice française. Suite à l’action
de l’homme des Lumières, la justice royale, pour
la première fois de son histoire, admettra son erreur
et tentera de la réparer.
1761, Toulouse. Fanatisme et intolérance religieuse sont
de mise, quelques décennies après la révocation
de l’édit de Nantes. Marc-Antoine Calas est découvert
mort dans le magasin familial. Son père, Jean Calas,
un drapier protestant intransigeant, est accusé sans
la moindre preuve de l’avoir tué. Son mobile présumé:
empêcher son fils de se convertir au catholicisme, à
l’instar de son frère ainé. Condamné
à mort, il est roué de coups, étranglé
et brûlé sur la place publique, en 1762.
Voltaire, révolté par ce qu’il apprend,
prend position en faveur du condamné. Depuis sa résidence
de Ferney, il organise le combat. La petite ville devient à
la fois une véritable centrale de renseignement, une
rédaction de gazette, un foyer d’agitation. Voltaire
publie abondamment. Sous un pseudonyme, mais personne n’est
dupe. C’est à cette occasion qu’il écrit
son Traité sur la tolérance, dans lequel il plaide
pour le respect des croyances et l’esprit de tolérance,
un ouvrage qui allait bientôt acquérir une portée
universelle. |
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Le
combat mené par Voltaire ne restera pas vain. Suite à
son action, l’affaire devient une “cause célèbre”.
L’Europe politique et intellectuelle s’embrase. Tous
dénoncent la justice expiatoire et hâtive du Parlement
de Toulouse, et plus généralement de la justice
française. L’affaire remonte jusqu’à
Louis XV qui comprend qu’il va devoir éteindre l’incendie,
contre l’avis de son entourage. Le 12 mars 1765, Calas est
réhabilité à l’unanimité par
le Parlement de Paris, et sa famille dédommagée
par le Conseil du Roi. L’enquête, refaite, a finalement
conclu à l’innocence du condamné. Le film
a reçu le Grand Prix du scénario au FIPA 2006.
(Source)
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Janvier
2009 - Exclus... |
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Les personnes retrouvées décédées
les jours de grand froid le sont : d'ivresse, d'intoxication
médicamenteuse, de surdose de stupéfiants, de
coups, de blessures.
360 personnes sont mortes dans la rue en 2008.
"Je vous prie de m'accorder un emploi de plongeuse à
la nouvelle cantine du Litfond" Marina Tsvetaeva
1941, une semaine avant son suicide… |
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Il
en va du froid hivernal comme de la canicule estivale : ces
périodes s'avèrent dangereuses pour les SDF lorsqu'elles
s'installent durablement. Ainsi, l'hiver tue "lorsqu'il
fait moins de 5 degrés pendant six jours ou moins de
10 degrés pendant neuf jours", explique le docteur
Jacques Lebas, médecin à l'hôpital parisien
Saint-Antoine, citant des études menées par l'Union
européenne et concordant avec des études similaires
effectuées au Canada. La mort par le froid est une mort
lente et douloureuse. Les membres s'engourdissent - "engelures
perçues comme des brûlures", décrit
encore le médecin -, puis la respiration est saccadée,
l'élocution se trouble, la marche se fait peu à
peu claudicante, puis elle devient impossible. Le froid a pris
doucement possession du corps. Il l'envahit, le conquiert et,
dans la phase ultime, l'individu va perdre conscience, sombrer
dans le coma et mourir. Sa température a alors chuté
sous les 35 °C, seuil fatidique. Cette hypothermie signe
l'échec de la thalamus, la glande située au cœur
de notre cerveau dont la mission consiste à veiller à
notre régulation thermique. 360 personnes sont mortes
dans la rue en 2008 ; elles étaient 232 en 2007.
Chiffres ne relevant pas d'un recensement officiel, mais qui
sont comptabilisés par le collectif associatif Morts
de la rue. "Seulement moins de 1 % de ces personnes qui
meurent l'hiver dans les rues de nos villes meurent réellement
de froid", précise Jacques Lebas, qui dirige la
consultation Baudelaire, réservée aux personnes
en grande précarité. L'alcool, l'âge ou
la prise de somnifères sont des facteurs de risques associés,
car, ne ressentant plus les morsures du froid, "on n'adapte
plus son comportement. Le plus souvent, ces personnes retrouvées
décédées les jours de grand froid le sont
d'ivresse, d'intoxication médicamenteuse, de surdose
de stupéfiants ou de coups et blessures" (Source) |
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Janvier
2009 - Eau potable ? |
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Les tonnes de médicaments absorbées en France
contaminent nos rivières. Une menace pour l'environnement
et pour notre santé.
"Les pilules contraceptives ont eu depuis de nombreuses
années des effets dévastateurs sur l'environnement
en relâchant dans la nature des tonnes d'hormones"
via... les urines féminines. C'est du moins l'avis du
Vatican. Selon une étude réalisée par la
Fédération internationale des associations de
médecins catholiques, que vient de publier l' Osservatore
Romano, cette pollution chimique causée par la pilule
serait même une "cause non négligeable de
l'infertilité masculine en Occident". La contraception
des femmes responsable de la baisse constante du nombre de spermatozoïdes
chez l'homme ? Les scientifiques, en tout cas, s'inquiètent
sérieusement de l'impact sur la santé de substances
chimiques qui polluent notre environnement. A commencer par
les médicaments. Paracétamol, aspirine, œstrogènes...
les eaux de nos rivières sont contaminées par
les tonnes de médicaments que l'on absorbe depuis plus
d'un demi-siècle. Certains d'entre eux arrivent même
jusqu'à nos robinets. Telles sont les conclusions de
plusieurs études que la Direction générale
de la santé (DGS) vient de rendre publiques. Les Européens
consomment plus de 3000 composés pharmaceutiques. En
France, les antibiotiques représentent à eux seuls
un volume de 2500 tonnes par an en médecine humaine et
de 1300 tonnes en médecine vétérinaire.
Ce qui laisse des traces... Lire
la suite… |
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Une
vingtaine de molécules pharmaceutiques ont été
identifiées dans l'eau potable de 3 régions françaises.
Des antiépileptiques, des anti-inflammatoires, tranquillisants,
antalgiques, anti-cholestérol, etc. Des tonnes de médicaments
absorbés en France contaminent nos rivières.
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Janvier
2009 - Premiers euros pour les Slovaques |
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Succès pour le Premier ministre slovaque, Robert Fico
soutenu à 60 % par la population. |
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Depuis
dix-huit mois, crise financière oblige, les salariés
de la Banque centrale européenne sont sur le gril. Mais
ils vont devoir aussi se serrer un peu dans leurs locaux du
29, Kaiserstrasse, à Francfort, pour accueillir un nouveau
pays qui vient d'adopter l'euro. Au moment où la monnaie
unique européenne fête ses 10 ans d'existence,
l'entrée de la Slovaquie dans la zone euro est tout un
symbole. Alors que la plupart des pays d'Europe centrale connaissent
de graves difficultés économiques, le seizième
membre de la zone euro tire, lui, son épingle du jeu.
Après une croissance record de 10,5% en 2007, l'économie
slovaque, qui repose essentiellement sur l'automobile et l'électronique,
reste l'une des plus performantes du Vieux Continent, avec un
PIB en hausse de 7,5% en 2008 et une prévision de 4,5%
pour 2009. Cela fait plusieurs années que Bratislava
respecte les fameux critères de Maastricht, en ayant
notamment coupé à la serpe dans les effectifs
de sa fonction publique. Mais, en choisissant cet été
(avant la crise financière) d'entrer dans l'eurozone,
le gouvernement slovaque a eu du nez. Ses voisins postcommunistes
(la Hongrie, la Pologne et la République tchèque)
qui n'ont pas pu (ou pas voulu) opter pour une adhésion
à l'euro aussi rapide ont vu ces dernières semaines
leur monnaie nationale plonger par rapport à la devise
européenne, tandis que la couronne slovaque (calée
sur l'euro) est, elle, restée stable. Lire
la suite...
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Janvier
2009 - Une petite chose... |
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À l'automne de 1539, François Ier et Charles Quint
chevauchent de conserve : une forme émerge des brumes
et l'empereur découvre, ébahi, une forêt
de tourelles. Le roi, malicieux, fait mine d'être surpris
: "Je n'avais pas prévu que cette petite chose pourrait
vous intéresser." Cette petite chose s'appelle Chambord.
Tout François Ier est dans cette anecdote délicieuse
contée par Gonzague Saint Bris. Propriétaire avec
sa famille du Clos-Lucé à Amboise, où François
Ier grandit et où Vinci vint finir ses jours, Saint Bris
vit pour ainsi dire avec les mânes du roi géant
(1,98 m), à qui la France ne sait pas assez qu'elle doit
tant. On lui est redevable du premier musée, avec Fontainebleau,
qui accueillit les œuvres du Pérugin, de Michel-Ange,
de Titien, de Cellini et de tant d'amis artistes. On lui doit
aussi l'embryon de la Bibliothèque nationale, avec le
Grand Cabinet des livres, puis le dépôt légal.
C'est lui également le mécène de l'imprimerie
et de Robert Estienne, qui se permet un jour de le faire patienter
parce qu'il n'a pas fini son travail. Mais François Ier
respecte les intellectuels, à qui il donne le Collège
de France pour s'affranchir de l'Église. C'est lui enfin
qui demande à Castiglione d'écrire "Le courtisan",
ouvrage qui marque la naissance de la Cour. Si, comme le regretta
Napoléon, François Ier fut un "très
mauvais général", il fut un formidable politique
: Parlement bâillonné, impôts levés,
expéditions lancées, goût de la communication.
Aucun doute : François Ier fut bien un hyper-roi.
(Source) |
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Automne
de 1539 - François Ier à Charles Quint : "Je
n'avais pas prévu que cette petite chose pourrait vous
intéresser." Cette petite chose c’est Chambord
! |
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Janvier
2009 - Tout est bon dans le cochon ! |
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En
1907, Jean Hénaff, agriculteur à Pouldreuzic,
au cœur du pays bigouden, construit une conserverie de
légumes et se fait connaître avec ses petits pois.
En 1915, pour occuper les périodes d'inactivité,
il imagine un pâté de porc intégrant tous
les morceaux du cochon, y compris les plus fins, filets et jambon.
Un siècle plus tard, Jean-Jacques et Loïc, ses petits-fils
et arrière-petit-fils, continuent son œuvre. Si
la recette est identique, le produit s'est diversifié,
avec sa cinquantaine de saucisses, petits pâtés,
salades, souvent destinés à l'étranger.
Employant 187 personnes, se chargeant de l'abattage des porcs
dans des conditions draconiennes, la maison Hénaff a
obtenu l'agrément permettant l'exportation de produits
à base de viande aux États-Unis. La petite boîte
ronde bleu et jaune fabriquée à Douarnenez demeure.
Elle contient le précieux pâté au goût
fin et à la texture nette. Les marins (qui l'ont baptisé
le "pâté du mataf") comme les gourmands
bretons en ont fait une nourriture fétiche. En salade,
pain perdu, tourte, chausson, il se prête à toutes
sortes de recettes délicieuses. (Source).
Voir sur le site
de la marque, l'histoire et le musée.
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1907,
Jean Hénaff, agriculteur à Pouldreuzic, au cœur
du pays bigouden, construit une conserverie de légumes.
1915, il imagine un pâté de porc. Le porc est apparu
il y a 40 millions d’années… Certains organes
porcins sont très proches de ceux de l’homme !
(cœur et réseau d’artères).
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Janvier
2009 - Tuer Hitler |
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L'Histoire est ironique : l'officier de la Wehrmacht qui aurait
pu tuer Hitler est un invalide. Blessé en Tunisie en
1943, il n'a plus ni œil gauche ni main droite, et trois
doigts lui manquent à la main gauche. Mais rien ne fait
peur à cet aristocrate. A 5 ans, présenté
à l'impératrice, il mord jusqu'au sang l'auguste
main. A 17 ans, son poème favori est "L'Antéchrist",
du grand poète Stefan George, dont il est proche. L'Antéchrist,
à partir de 1942, c'est Hitler. Jean-Louis Thiériot
retrace l'évolution de ce colonel hors norme, son lent
trajet vers la rébellion armée, qu'il rejoint
au début de 1943. L'attentat doit être le prélude
à la manipulation de l'armée de réserve
et à la mainmise sur tous les corps d'État. Cette
opération Walkyrie, Stauffenberg, éminent logisticien,
en est l'un des cerveaux et le bras armé. Déclenché
à 12h35, l'attentat fait trois morts, mais Hitler s'en
sort avec des égratignures. A Paris, où l'on croit
l'attentat réussi, le complice von Stülpnagel fait
arrêter 1200 SS et gestapistes. Aux Invalides, on
prépare les pelotons d'exécution. Mais, à
minuit, le Führer annonce par radio au peuple allemand
que l'attentat a échoué. A la même heure,
à Berlin, Stauffenberg est arrêté et exécuté.
Lire
la suite...
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Claus
von Stauffenberg |
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Janvier
2009 - L’homme est-il bon ? |
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Victor Hugo - Après avoir adulé Sainte-Beuve,
l'auteur des "Misérables" finira par le surnommer
"Sainte-Bave" !
Sainte-Beuve - Le grand critique littéraire dira de Victor
Hugo : "De la grandeur mais aussi de la grosseur."
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C’est
un principe paradoxal et infaillible : on ne hait bien, jusqu’à
la fureur, que ce dont on se sent proche. C’est dire que
les familles, les cénacles, les tribus sont meilleurs
conducteurs de bile et de médisance que les ensembles
disparates. Deux jeunes normaliens (50 ans à eux deux)
viennent d’en administrer la preuve en déclinant
cette hypothèse sur tous les registres du monde littéraire.
Le résultat n’est pas triste : chez les écrivains
(géniaux ou médiocres), on se hait mieux qu’ailleurs.
Et l’on y dispose à foison de l’éloquence,
des théories, des lieux, des stratégies, des perfidies,
qui aident (qui encouragent ?) les uns à vomir sur les
autres. Le XIXe siècle, ici privilégié
par nos subtils "hainologues", est, il est vrai, un
morceau de choix puisque la presse, l’argent, les honneurs
y deviennent des distinctions convoitées par des collègues
qui ont déjà les mêmes maîtresses
et fréquentent les mêmes cafés. D’où
l’utilité de tenir un solide fil rouge pour se
repérer dans ce labyrinthe d’injures où
s’agitent Lamartine, Louise Colet, les Goncourt, Bloy,
Barbey d’Aurevilly, George Sand, Baudelaire, Marie Dorval,
Gautier ou Dumas père et fils. Du beau monde, donc. Et
des médisants de belle envergure qui, tout au long de
leur cursus honorum, se sont méprisés, ignorés,
combattus, dénigrés, avec une mauvaise foi qui
force la considération. Pourquoi les écrivains
se haïssent-ils ? se demandera-t-on. Très simple
: la haine, petite sœur de la jalousie, elle-même
fille de l’échec et de l’ambition, est une
passerelle vers l’affirmation de soi. Je te hais, donc
je suis. D’où il ressort qu’on n’a
jamais rencontré un seul véritable écrivain
sans ennemi, ni un seul plumitif sans totem haïssable...
Lire
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Janvier
2009 - Ramon Fernandez et la collaboration |
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Romancier connu ("Porporino ou les mystères de Naples",
"Dans la main de l'ange"), orné des lauriers
de l'Académie française, Dominique Fernandez,
79 ans, a toute sa vie été un fils tourmenté
par la faute de son père, "collabo" sous l'Occupation.
Il semble bien que cette situation peu enviable s'infecte avec
le temps. En tout cas, elle explique un épais volume
d'un homme qui, comme son père et à son image,
est lui aussi critique littéraire et romancier, mais
qui n'a jamais cessé de chercher à comprendre
l'"égarement" de Ramon. Ce dernier nous est
donc présenté dans un prodigieux panorama fouillé.
Le fils se demande pourquoi un père critique vedette
de La NRF, qui fut longtemps socialiste SFIO, proche d'André
Gide, de Martin du Gard, de Mauriac, adhère en 1937 au
Parti populaire français (PPF) de Doriot... Pourquoi
bascule-t-il dans l'infamie ? Pourquoi se met-il à
vendre à la criée dans les rues de Paris L'Émancipation
nationale ? Pourquoi se transforme-t-il en un antibolchevique
forcené sous l'Occupation ? Pourquoi remet-il en
route La NRF dirigée par Drieu la Rochelle ? Toutes
ces questions lancinantes parcourent ce livre-quête, cette
biographie-enquête qui avance dans la nuit, le trouble,
les questions pas résolues à coups de photos,
de lettres d'époque, de témoignages, de plongée
dans les archives. Un des moments les plus cruels est le récit
du "Voyage à Weimar" en 1941. Ramon Fernandez
fait partie d'un groupe de sept écrivains qui se rend
en voyage officiel à Berlin, Munich, Weimar. C'est "le
voyage de la honte", organisé par la Propaganda
Staffel. Les invités y rencontrent le sinistre Joseph
Goebbels pour préparer "une nouvelle Europe littéraire
et culturelle" et mettre au point une politique commune
pour "épurer" le milieu littéraire français.
Bref, l'acte d'accusation qui pèse sur Ramon est lourd.
Il a le bon goût de mourir d'une crise cardiaque en août
1944, évitant ainsi l'épuration, le tribunal,
la condamnation. Lire
la suite...
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Mon
père, cet écrivain collabo - Dominique Fernandez
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" Voyage à Weimar" 1941. Ramon Fernandez fait
partie d'un groupe de 7 écrivains qui se rend en voyage
officiel à Berlin, Munich, Weimar. C'est le voyage de
la honte ! Voyage organisé par la Propagande Staffel.
--- Ramon Fernandez meurt en août 1944, évitant
l'épuration, le tribunal, la condamnation ! --- Dominique
Fernandez ressuscite la figure trouble de Ramon Fernandez, dandy
surdoué à la Morand.
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Janvier
2009 - Sœur Sourire : descente aux enfers |
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1963 : une chanson "Dominique" - Un an avant Mai 68,
elle s'engage en faveur de la contraception avec une chanson,
"la Pilule d'or". Échec commercial ! Écœurée
par la vie, elle se donne la mort
le 29 mars 1985.
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"Dominique,
nique, nique / S'en allait tout simplement / Routier, pauvre
et chantant." Ce refrain fit le tour du monde dès
1963 sans qu’on sache rien - ou pas grand - chose - de
son auteur, Sœur Sourire, une dominicaine gratteuse de
guitare. L'écrivain Claire Guezengar ravive son souvenir
dans "Sister Sourire", une autobiographie fictive
de ce personnage complexe au destin tragique insoupçonné
: "Elle a tout d'une rock star : complètement trash,
alcoolique, shootée aux amphètes, tentant toutes
sortes d'expériences psychanalytiques. Elle a envie de
faire passer un message, mais elle ne sait pas trop lequel."
C'est peu dire que Jeanne Deckers, alias Sœur Sourire,
ne s'entend pas avec ses parents, et le temps ne fera rien à
l'affaire. L'enfance et l'adolescence s'étirent, interminables
et ennuyeuses à périr. L'étudiante aux
Beaux-arts se projette en professeur de dessin mais choisit
d'entrer dans les ordres. "Pour éprouver ses parents,
on peut faire pas mal de trucs, dit Sœur Sourire sous la
plume de Claire Guezengar. Le jour où ma mère
m'a reproché de ne jamais porter de robe, je lui ai répondu
que j'avais décidé d'en porter une belle et bien
longue avec un joli voile bleu sur la tête. 'La garce
!' a murmuré ma mère." Sous le nom de sœur
Luc-Gabriel, Jeanne Deckers passe de belles années au
monastère de Fichermont, à Waterloo. La vue est
splendide ; le silence, d'or. Ses talents
de dessinatrice lui offrent quelques privilèges, et les
chansons qu'elle écrit à la gloire de Dieu la
rendent sympathique aux yeux de ses sœurs.
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"Mais
elle a deux points faibles qui vont la perdre, dit Claire Guezengar
: elle est naïve et narcissique." Quand la firme de
disques Philips lui propose un contrat, Jeanne Deckers signe
les yeux fermés. Elle accepte le pseudonyme ridicule
de Sœur Sourire et s'engage à céder tous
ses droits au couvent. La suite la dépasse complètement,
à commencer par le succès mondial de "Dominique",
qui sera traduite en plusieurs langues, dont l'hébreu
et le japonais. Lire
la suite... |
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Janvier
2009 - Happy Birthday Tintin ! |
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Tintin, le seul reporter qui ait accédé à
la célébrité internationale sans jamais
avoir écrit d'article, fête ce week-end ses 80
ans, fort d'un succès toujours aussi incontesté
dans le monde.
C'est le 10 janvier 1929 que le plus illustre personnage de
la bande dessinée belge fit son apparition --en route
pour l'URSS, au pied d'un wagon en partance pour Berlin, sa
première étape-- dans Le petit Vingtième,
supplément hebdomadaire d'un quotidien ultra catholique
bruxellois, Le Vingtième Siècle. Depuis, les 24
albums de ses aventures traduits dans 50 langues se sont vendus
à plus de 200 millions d'exemplaires et continuent de
passionner chaque année des centaines de milliers de
nouveaux lecteurs, comme si le temps n'avait pas de prise sur
lui. Une longue carrière que la mort en 1983 de son créateur,
Georges Rémi, alias Hergé, n'a pas compromise
bien que ses héritiers aient refusé que le personnage
soit repris par d'autres, comme l'ont été diverses
gloires de la BD, Spirou et Lucky Luke. Il devrait néanmoins
avoir une postérité sur pellicule. Avec l'accord
de Fanny Rodwell, la veuve d'Hergé, le cinéaste
américain Steven Spielberg prévoit de tourner
une trilogie de films d'animation dont le premier devrait sortir
en 2010. Un événement qui pourrait donner au globe
trotter emblématique de la BD européenne, mais
peu connu aux États-Unis, la dimension planétaire
qui lui manque encore. Et ce, même si Tintin, accompagné
de son fox terrier blanc Milou, a déjà, au travers
de ses aventures, voyagé sur tous les continents. Lire
la suite…
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Hergé,
les arts du monde : Afrique centrale, Union soviétique,
Amériques, Extrême-Orient… |
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Janvier
2009 - Le XXIe sera-t-il aussi brillant ? |
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Des
espaces où l'on écoute l'opéra en stéréo
dans des casques !
Son nom : le théâtrophone…
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Une
certaine Herminie Cadolle, vendeuse de lingerie à la
chaussée d'Antin, présente un drôle de corset
coupé en deux qu'on appellera plus tard : soutien-gorge
! |
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La
Belle Époque est le temps béni des innovations
célébrées comme des preuves du génie
français. Leur vitrine : les cinq gigantesques Expositions
universelles.
"Paris est la vitrine inter nationale du monde moderne."
En matière de modernité, celui qui prononce ces
mots, à la fin du XIXe siècle, sait de quoi il
parle : Thomas Edison est l'inventeur, entre autres, du téléphone,
du phonographe et de la lampe électrique. Il évoque
Paris à une période, la Belle Époque, qui
est aussi - et peut-être surtout - celle de la fête
des sciences. "Sur 25 nouveaux secteurs nés fin
du XIXe début du XXe, la capitale était leader
sur vingt !", souligne Marc Giget, spécialiste de
l'innovation. Automobile, aéronautique, cinéma...
La région parisienne occupe la première place
mondiale. Il faut dire que le Second Empire comme la IIIe République
font preuve d'une incroyable technophilie, d'une ferveur quasi
mystique pour tout ce qui contribue à la marche de la
science et du progrès. Sans une once de doute, Paris
se targue d'éblouir le genre humain des lumières
de son génie.
En 1900, la quasi-totalité des congrès scientifiques
mondiaux se tient ainsi dans la ville, et ce n'est pas un hasard
si le MIT de Cambridge, aujourd'hui l'université la plus
prestigieuse du monde, est la copie conforme de notre bon vieux
Conservatoire national des arts et métiers. "À
tel point que jusqu'en 1914, les cours de maths du MIT étaient
encore donnés en français !", précise
Marc Giget. Cette prééminence tient moins à
la qualité des scientifiques parisiens, qu'à leur
sens aigu... du business.
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18 juillet 1921, Albert Calmette administre pour la 1ère
fois à un bébé le bacille antituberculeux…
Pierre et Marie Curie découvrent le polonium et le radium.
La découverte vaut au couple le Nobel en 1903 et un second
pour Marie en 1911…
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"Les
inventeurs n'étaient pas des doux dingues comme on le
croit, mais des industriels en puissance, confirme Pascal Griset,
historien de l'innovation à Paris-IV. Blériot
a traversé la Manche en avion en 1909 pour remporter
un prix grâce auquel il a pu vendre des engins aux Anglais.
Et l'on oublie que Méliès a ouvert Star Film,
une des premières sociétés de production,
pour exporter ses films aux États-Unis."
Lire
la suite.....
ainsi
que cet
article...
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Janvier
2009 - Un siècle qui commence mal... |
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Aux vertus qu'on exige d'un domestique, Votre Excellence connaît-elle
beaucoup de maîtres qui fussent dignes d'être valets ?
Beaumarchais |
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Il
a imaginé une arnaque d'une ampleur sans précédent.
Pourtant, Bernard Madoff était l'image même de
l'honnête homme : discret, généreux, travailleur.
De quoi inspirer une confiance absolue à ses clients...
Le roman d'un tricheur d'exception.
Quelques cheveux blancs dépassent de sa casquette noire
vissée sur la tête. Tout en jouant des coudes avec
la horde de cameramen, de photographes et de reporters qui tentent
de lui soutirer un mot, Bernard Madoff ne ralentit pas. Le col
de sa parka relevé, l'homme aux allures de jeune grand-père
sympathique ne baisse pas la tête comme le font d'ordinaire
les malfrats lorsqu'ils sortent de prison. L'air de rien, il
regarde fièrement droit devant lui les tours de Manhattan,
ignorant l'armée de paparazzi qui l'encercle. L'ex-empereur
de Wall Street vient de passer de très nombreuses heures
devant une batterie d'enquêteurs fédéraux
(ils sont seize sur l'affaire), mais il ne semble pas plus fatigué
que cela, pas effondré pour un sou. Nous sommes quelques
jours avant Noël et le plus grand escroc de tous les temps
est libre. Enfin presque : en hypothéquant leur magnifique
résidence de vacances de Palm Beach, en Floride, Ruth,
sa femme, a déboursé cash une caution de 10 millions
de dollars pour qu'il puisse rentrer à la maison. En
sortant des bureaux de la SEC, l'autorité de surveillance
des marchés financiers, Bernard Madoff affiche un petit
sourire malicieux. Comme si celui qui a fait disparaître
50 milliards de dollars ne se rendait pas compte de l'ampleur
du séisme. Lire
la suite...
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Janvier
2009 - Montaigne et le bonheur |
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On a voulu voir dans l'auteur des "Essais" un homme
prédestiné au bonheur. C'est au contraire dans
une mélancolie originelle qu'il a puisé le goût
de défier la vie
Cet homme est notre ami. Nous le voulons heureux. La vivacité
du ton, de la démarche, d'une certaine conduite de l'existence,
une bonhomie dans le regard, le goût des autres - sinon
de lui-même - nous le font voir en cet état d'équilibre
ingénieux où se situe peut- être la quête
du bonheur. L'amertume de Pascal à son propos semble
accréditer cette vision d'un Montaigne heureux, trop
heureux - quand elle ne vise que l'hédonisme -, qui est
bien mieux que ce par quoi se définit le maître
des "Essais". Une légende s'est forgée
à partir du grand livre comme de la biographie du châtelain
de Dordogne. Réveil de l'enfant au son des violons, éducation
inspirée d'Erasme, assurée par les soins du "meilleur
père qui fut onques", adolescence gaillarde à
Paris, à Toulouse, à Bordeaux, amitié légendaire
avec le "meilleur homme de son temps", leçons
du grand Turnèbe, élection à la mairie
de Bordeaux, bon accueil fait aux "Essais" : qui ne
verrait là le parcours d'un prédestiné,
d'un individu en quelque sorte condamné au bonheur. L'admirable,
si l'on peut dire, est qu'être heureux n'est pas le fait
d'une somme de chances ni même d'un art de vivre, mais
d'une certaine disposition de l'être, et que la lucidité
dont Michel était bien pourvu, notamment à propos
de lui-même, n'est pas la vertu la plus propre à
assurer la félicité. Lire
la suite…
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Qui
craint de souffrir, il souffre déjà ce qu'il craint.
Montaigne - Les Essais |
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Janvier
2009 - Paris probable et improbable |
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Pourquoi
douter des songes? - La vie, remplie de tant de projets passagers
et vains, est-elle autre chose qu’un songe?
Bernardin de Saint-Pierre – Paul et Virginie |
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Au Musée d’Orsay
jusqu’au 1er février 2009
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Les
grands travaux de modernisation de Paris au XIXe siècle
ont laissé d'innombrables projets qui ne furent pas réalisés
mais qui influencèrent le développement architectural
de la capitale.
Cet accrochage présente des dessins issus des collections
du musée d'Orsay permettant d’évoquer les
projets imaginés pour des édifices publics (la
Sorbonne, la caserne des Célestins, l'Opéra comique
ou le Grand Palais) et des aménagements urbains (les
Tuileries, la place de la Concorde ou l'île de la Cité).
Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle,
la fièvre de construction qui conduit à l’émergence
du "Paris moderne" fait naître d'innombrables
projets qui ne furent jamais exécutés. Aujourd'hui,
dessins, gravures ou photographies témoignent de ce "Paris
tel qu’il aurait pu être". Certains de ces
projets suggèrent des ruptures radicales et semblent
imaginaires. D'autres, au contraire, sont étonnamment
proches de la réalité. Sages ou fous, tous constituent
une des facettes de l’histoire de la capitale. Lire
la suite… |
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Janvier
2009 - Nick Cutter et les portes du temps |
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Sur NRJ en janvier
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Déjà
en route vers la 3ème dimension ! La chaîne anglaise
ITV a commandé une 3ème saison de sa série
fantastique Nick Cutter et les portes du temps avant même
la fin de la diffusion de la seconde (seuls 3 des 7 épisodes
prévus ont été jusqu'ici diffusés)
! La série cartonne actuellement Outre-Manche : le dernier
épisode en date a permis à ITV de battre la BBC
dans la case horaire du samedi 19h30 (Nick Cutter y est opposé
à l'émission The One and Only). De plus , les
3 premiers épisodes ont été vus par une
moyenne supérieure à 5 millions de téléspectateurs,
un véritable carton d'audience pour ITV. Le tournage
de ces nouveaux épisodes (dont le nombre n'a pas été
encore communiqué) devrait démarrer en mars prochain
en vue d'une diffusion début 2009. (Source) |
Réussiront-ils à rétablir l’ordre
du temps et la paix en 2009,
j’en doute !
A.D.
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Janvier
2009 - Bonne année ! |
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