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Août
2009 - Archéologie expérimentale : La croisière
phocéenne |
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Partie
le 7 juin de Foça, en Turquie, la birème "Kybele"
est arrivée le 30 juillet dans le Vieux-Port de Marseille.
Il s'agit de la reconstitution "la plus exacte possible"
d'une galère antique à deux rangées de
dix rameurs. Construit dans un chantier naval d'Izmir - à
partir de représentations sur des céramiques et
des résultats de fouilles de plusieurs épaves
-, le navire est l'instrument d'un projet de recherche d'archéologie
expérimentale : il s'agit de mieux comprendre comment
- et avec quels types de bateaux - les Phocéens et les
Grecs ont pu, vers 600 av. J.-C, coloniser le pourtour méditerranéen.
Or il semble déjà que, pour les longues distances,
ils ont eu besoin de navires de plus fort tonnage que le "Kybele"
: durant sa traversée depuis la Turquie, celui-ci a connu
de nombreuses avaries et a même dû être remorqué
sur une grande partie du trajet. (Source)
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Partie
le 7 juin de Foça, en Turquie, la birème "Kybele"
est arrivée le 30 juillet dans le Vieux-Port de Marseille.
Il s'agit de la reconstitution "la plus exacte possible"
d'une galère antique. Les Phocéens et les Grecs
ont pu, vers 600 av. J.-C, coloniser le pourtour méditerranéen… |
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Août
2009 - Tourisme médical |
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Créé au départ pour les expatriés
français de Budapest, l'établissement draine aujourd'hui
près de 600 touristes par an, des Français pour
la plupart. Ce matin-là, ils sont déjà
une petite dizaine dans la salle d'attente à se réconforter
tout en échangeant leurs expériences. Beaucoup
sont âgés. Certains n'avaient jamais voyagé.
Ils sont venus jusqu'à Budapest, souvent à deux,
pour se donner du courage. Mais en Hongrie, les prothèses
et les soins dentaires sont deux à trois fois moins chers
qu'en France. Avec des scanners à 76 euros au lieu de
350 euros, des couronnes à 200 euros au lieu de 500,
des implants à 300 euros qui en valent 800 en France,
ils ont franchi le pas. "Et en plus, à condition
d'être patient, on se fait rembourser au tarif Sécu
en France. Ce n'est pas grand-chose, mais c'est toujours ça",
affirme Paul. De fait, même si certaines caisses d'assurance-maladie
se font tirer l'oreille, la loi communautaire est formelle :
tout résident a le droit de se faire soigner librement
dans n'importe quel pays de l'Union, tout en bénéficiant
du taux de remboursement le plus favorable des deux pays. Gina,
une jeune journaliste, est venue s'offrir des soins esthétiques
chez Jildent pour 300 euros. Une économie de 600 euros
par rapport à ce qu'elle aurait dû payer en France.
Ravie de pouvoir, en prime, visiter Budapest. Mais cette jolie
black est une exception. Couronnes, implants, greffe osseuse
pour certains : la plupart des patients, installés à
Budapest pour une semaine en moyenne, sont ici pour des soins
lourds, inabordables en France. Paul est tombé à
la renverse en découvrant le devis de son dentiste parisien
: 20 000 euros pour une prothèse amovible. Un an de salaire
pour ce jeune employé de bureau qui gagne à peine
plus que le smic. Que faire ? S'endetter sur dix ans ? Lire
l’article… |
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Les
nouveaux pôles de santé – où se faire
soigner ?
Mexique : dents, esthétique / Cuba : yeux, orthopédie
/ Tunisie : implants mammaires / Inde : transplantation rénale,
chirurgie cardiaque / Afrique du sud : greffe du cœur /
Ile Maurice : greffe de cheveux / Hongrie : dents / Roumanie
: dents / Bulgarie : dents / Thaïlande : esthétique,
fertilité / Singapour : chirurgie plastique, transplantation
d’organe, dents. |
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Août
2009 - Monsieur "Taxe carbone" |
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86% des français acceptent de jouer le jeu.
L’UFC Que choisir dénonce un hold up fiscal. |
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Mais
quelle mouche a donc piqué Michel Rocard ? A la veille
de la remise de son rapport sur la contribution "climat-énergie",
l'ancien Premier ministre était, le 22 juillet, l'invité
de France-Inter. Rien n'est alors définitivement bouclé,
mais le président de la conférence d'experts tient
absolument à s'expliquer sur l'impôt écologique.
En apparence, c'est du gâteau : afin de limiter les dommages
causés à la planète par les émissions
de gaz carbonique, on "taxera" les produits comme
l'essence, le fioul ou le gaz dont la combustion émet
du CO2. Les consommateurs ou les industriels seront donc incités
à leur préférer d'autres produits ou d'autres
pratiques plus propres. En revanche, pour que la CCE ne devienne
pas une taxe supplémentaire, son produit (8,4 milliards
d'euros) sera restitué intégralement aux Français.
Bref, un "ovni fiscal" promu habilement par la Fondation
Hulot lors de la dernière présidentielle et qui
suscitait jusqu'ici une sympathique curiosité. Et puis
patatras... Rocard n'a jamais excellé dans la communication
limpide. Il confirme. Avec l'assurance de l'ancien inspecteur
des Finances, il stipule d'entrée qu'il en coûtera,
dès 2010, 300 euros par an à la plupart des ménages.
Et que la seule facture de gaz devrait être alourdie de
15% par la taxe carbone. En inaugurant la conférence
d'experts, Rocard avait revendiqué une nécessaire
"brutalité" du "signal-prix" pour
limiter la consommation des énergies fossiles. Il maintient.
Et c'est précis au centime près.
Lire la suite… |
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Août
2009 - Sourire Kmer |
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Francis
Deron est mort la semaine dernière à Paris, d'un
cancer dont il a longtemps souffert, au surlendemain de son
rapatriement de Bangkok où il se faisait construire une
maison après avoir dû prendre sa retraite du "Monde",
journal en proie aux difficultés que l'on sait. Il avait
57 ans. Depuis 1977, d'abord pour l'Afp, et mises à part
quelques années au desk pour reprendre souffle, il avait
représenté son journal à Pékin ou
à Bangkok, couvrant ainsi la Chine et l'Asie du Sud-est.
C'est peu dire que grâce à lui, le public français
a été moins mal informé des réalités
maoïstes à propos desquelles nos élites politiques
ou intellectuelles ont témoigné d'un bel aveuglement,
dans le meilleur des cas, d'indulgence ou de complaisance quand
l'aveuglement ne fut décidément plus simulable.
Francis Deron a fait partie du tout petit groupe, autour de
René Viénet et Simon Leys, d'abord insulté,
toujours mis à l'écart par nos autorités
universitaires, qui publia le fameux "Révo. cul.
dans la Chine pop" (1974) et moult livres démystificateurs
dans la collection "Bibliothèque asiatique"
qu'édita Christian Bourgois, gloire à Bourgois,
à jamais, pour cela et bien d'autres choses. C'est en
grande partie grâce à Francis Deron que furent
reproduits en France les dazibaos et fut entendue la voix, qu'on
ne souhaitait pas y entendre, des dissidents chinois. Ne pas
s'imaginer que ces évidences historiques ne sont plus
mises sous le boisseau. On continue, chez nous, à vouloir
en savoir le moins possible sur les crimes de Mao, de ses successeurs
et de leurs alliés. Duch passe devant le tribunal international
de Phnom Penh. Quel journal français y envoie un journaliste
? Aucun. Lire
la suite... |
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Francis Deron est mort d'un cancer à l’âge
de 57 ans, le surlendemain de son rapatriement de Bangkok où
il se faisait construire une maison après avoir dû
prendre sa retraite du "Monde". Il couvrait pour l’AFP,
la Chine et l'Asie du Sud-est. |
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Août
2009 - Tousse à l'ombre... |
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Consolons-nous de chaque chose avec cette certitude, rien n'est
jamais aussi noir qu'on le pense. Prenez cette horrible maladie
qui nous gâche notre été, cette épidémie qui se répand à grande
vitesse, vous savez bien : hgrippomank, c'est- à-dire l'hystérie
avec laquelle on monte la sauce maintenant à propos de ce qui
pourrait peut-être nous tomber dessus à l'automne. Que se passera-t-il
alors ? Je n'en sais rien. Tous les ans on dit que la rentrée
sera chaude. Eh bien, cette fois, elle sera fiévreuse, ce sera
crève générale pour tout le monde, et voilà tout. En attendant,
je ne me sens déjà plus bien du tout. C'est simple, rien qu'à
voir se pointer au coin d'un JT le cinquantième reportage aux
portes d'une colonie de vacances dont deux gamins ont eu 38
°C pendant trois jours (mais ils vont mieux), je ressens les
affreux symptômes, une grande lassitude et une incontrôlable
envie de glapir : rendez nous la mort de Michael Jackson, par
comparaison c'était varié ! Comme toujours, le pire là-dedans,
ce n'est même pas de survendre au public la catastrophe annoncée,
mais de prétendre le rassurer dans la même phrase. On ne fait
pas plus anxiogène. Songez au seul nom du mal en question. On
a parlé d'abord de "grippe mexicaine", c'était trop
angoissant pour les Mexicains. On est passé à "grippe porcine",
le stress pour les cochons était manifeste. Quelqu'un a donc
eu l'idée de parler de "grippe A", et voilà le travail,
je ne peux plus regarder un dictionnaire sans penser avec angoisse
au nombre de gros doigts contaminés qui ont dû en tourner les
pages. Lire
la suite... |
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Collection
hiver 2009-2009… et 2010 ! "Rien n'est jamais aussi noir
qu'on le pense." La chronique de François Reynaert |
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Août
2009 - Musées insolites |
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C'est un œuf, un œuf gigantesque de pierre blonde
qu'on a dressé au centre d'un rond-point, à l'entrée
du bourg, qui figure l'emballage primordial, tout comme l'œil
circonscrit dans le triangle symbolise l'omniscience divine.
Un œuf qu'un génie inspiré a cru bon de poser
là pour célébrer, comme une inscription
à sa base le claironne, "Valréas, capitale
du cartonnage français". On connaissait Thèbes
ou Memphis, capitales de l'Égypte antique, Babylone ou
Persépolis, Rome, capitale des Césars et de la
chrétienté, Paris, capitale des arts et des lettres,
Saint-Pétersbourg, capitale de toutes les Russies. On
avait négligé Valréas, capitale du cartonnage
français. Ainsi que Paris a son Louvre, Madrid son Prado,
Pétersbourg son Ermitage, cette modeste capitale a son
Musée du Cartonnage. Comme toujours en France, sur les
ruines d'une activité jadis florissante trône désormais
un musée. Celui d'un passé révolu, d'une
industrie en déroute. Quand prospéraient à
Valréas une vingtaine d'entreprises de cartonnage ne
subsiste plus guère que le musée dérisoire
et charmant de la boîte en carton. Mais comment diable
ce bourg des anciens États pontificaux, chef-lieu de
l'Enclave des Papes, devint-il un petit centre industriel ?
L'aventure commença au début du XIXe siècle,
en un temps où le Vaucluse et la Drôme s'adonnaient
à la sériciculture. A la suite des ravages exercés
sur les vers à soie par quelque maladie dévastatrice,
on dut importer des larves de la Chine et du Japon. Lire
la suite… |
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C'est
pour acheminer les vers à soie d'Extrême-Orient
à Valréas qu'un citoyen de cette ville inventa
la boîte en carton. C'est une des choses qu'on apprend
en visitant le Musée du Cartonnage… |
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Août
2009 - Robots thérapeutes |
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Réunie
la semaine dernière à Valence (Espagne), la Campus-party
est normalement le rendez-vous de milliers de mordus d'internet.
Mais, cette année, elle a en plus, rassemblé de
nombreux robots venus, avec leurs constructeurs, pour comparer
leurs performances. On constate ainsi une nette tendance à
l'apparition de robots thérapeutes, ou aides-malades,
censés apporter assistance, soins, réconfort,
voire même soutien psychologique. Ainsi le robot japonais
Paro, «un bébé phoque, réagissant
aux caresses, conçu pour les personnes ayant des problèmes
cognitifs, comme les autistes ou les malades d'Alzheimer».
Ou le robot Invigbot, capable de servir de guide aux aveugles.
(Source)
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Le
robot japonais Paro "un bébé phoque réagissant
aux caresses, conçu pour les personnes ayant des problèmes
cognitifs, comme les autistes ou les malades d'Alzheimer…" |
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Août
2009 - L'abbé Grégoire |
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Le combat antiségrégationniste ne se divise pas.
Tel pourrait être le résumé de l'œuvre
et de l'action de l'abbé Grégoire. Telle est,
en tout cas, la forte évidence qui s'impose à
la lecture de ses "Écrits sur les Noirs". À
une époque où réunions, colloques et publications
se multiplient pour analyser les comportements des hommes et
des États envers d'autres hommes et d'autres États,
où les plus favorisés semblent jeter un regard
attendri sur ceux qui ont été des victimes, mais
où règne encore une certaine confusion, les réflexions
de l'abbé Grégoire nous invitent à méditer
sérieusement sur les mobiles des uns et des autres. Henri
Grégoire (1750-1831) a commencé à lutter
vers le milieu du XVIIIe siècle contre la traite et l'esclavage,
pour toutes les libertés humaines, dans l'espoir de contribuer
et d'assister au «triomphe de la religion, de la vertu,
de la liberté». Deux siècles et demi plus
tard, ce combat reste malheureusement d'actualité. Il
est plus que jamais évident que l'évolution des
sociétés ne s'effectue qu'avec une lenteur désespérante.
Lors des cérémonies consacrées à
l'abolition de l'esclavage, la plupart des conférenciers
et organisateurs omettent systématiquement de mentionner
le décret de la Convention en date du 4 février
1794, qui entérine les décisions prises le 29
août 1793 à Saint-Domingue par Sonthonax, commissaire
de la République française, et Toussaint Louverture.
Lire
la suite… |
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Grande
figure de la Révolution française, Henri Grégoire
mena une lutte acharnée contre la traite et l'esclavage
des Noirs et contre tous les préjugés qui défigurent
l'humanité. / Henri Grégoire 1750-1831
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Août
2009 - Noureev – Exposition à Moulins |
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Costumes de scène pour "La Belle au Bois dormant"
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Rudolf Noureev - jusqu’au 11 novembre 2009 à Moulins
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Orgueilleux
comme il l'était, Rudolf Noureev aurait défailli
de fierté en découvrant la magnifique exposition
que lui consacre le Centre national du Costume de Scène,
installé à Moulins. Le lieu d'abord, qui est impressionnant
: une antique caserne du temps de Louis XIV, alignée
sur l'Allier, d'une architecture élégante et sobre,
mais enlaidie par une annexe grisâtre, verrue due à
l'architecte Wilmotte. A l'intérieur, de vastes salles
voûtées qui furent chambrées, réfectoires
ou salons des officiers. C'est là, au sommet d'un bel
escalier, que trône une première image, immense,
de Noureev, avant que salle après salle, ballet après
ballet, se déroule la carrière d'un homme né
de rien, mais qui allait éblouir l'univers. Savamment
mise en scène par la commissaire, Martine Kahane, directrice
de ce Centre national du Costume et ci-devant conservatrice
de la Bibliothèque-Musée de l'Opéra de
Paris, et par un scénographe célèbre, Ezio
Frigerio, qui naguère prêta son talent à
la réalisation de l'une des vraies réussites de
Noureev, le "Roméo et Juliette" de Prokofiev,
voilà une exposition qui, plus qu'un déploiement
de fabuleux costumes de scène présentés
dans des décors sublimés, est une contribution
consciente à l'élaboration d'un mythe. |
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Et
si on glisse rapidement sur les années de misère
de Noureev, sur cette naissance obscure d'un fils de moujiks
aux traits grossiers mais lui- même miraculeusement beau,
c'est pour mieux faire scintiller l'étoile née
de la pénombre qui bientôt viendra s'épanouir
sur la scène de Saint-Pétersbourg, déboulera
avec fracas à Paris pour entreprendre une carrière
universelle, après avoir refusé l'exil intérieur
dans les glaces figées de l'empire soviétique.
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la suite… |
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Août
2009 - Art forain |
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Si vous êtes dans la région, ne manquez pas de
faire un détour par l'abbaye de Fontevraud pour rencontrer
cette arche improbable de dragons, centaures, ours, kangourous,
autruches, otaries, zèbres, crocodiles, cerfs, sangliers...
Ce bestiaire est l'oeuvre de ces sculpteurs sur bois qui, entre
1850 et 1950, ont participé à l'épopée
de l'art forain, art populaire par excellence. L'étonnante
exposition de Fontevraud est d'autant plus spectaculaire que
la belle scénographie -signée d'artistes sevrés
au Royal de Luxe - fait découvrir les quelque 120 pièces
d'origine comme si l'on pénétrait véritablement
dans une arche merveilleuse. (Source)
Jusqu'au 8 novembre - Voir la vidéo :
abbaye-fontevraud.com
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Art
forain - abbaye de Fontevraud jusqu’au 8 novembre 2009
Bestiaire de sculpteurs sur bois entre 1850 et 1950
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Août
2009 - Joan Miró (1893-1983) |
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En
1948, l'artiste catalan rencontre le galeriste et marchand Aimé
Maeght C'est le début d'une amitié. / Fils d’un
orfèvre et horloger, Joan Miró est né en
1893 à Barcelone. Arrivé à Paris en 1919,
il fréquente le groupe surréaliste. Son vieil
ami Joan Prats disait de lui : "Quand je ramasse un
caillou, ce n'est qu'un caillou. Quand Miró ramasse un
caillou, c'est un Miró." / [ Le lézard
(1963) d’après Miró.] |
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Dehors
ou dedans ? Les visiteurs de la Fondation Maeght ont l'embarras
du choix. Autour du bâtiment érigé par l'architecte
catalan Josep Lluis Sert, sous les pins, il leur suffit de lever
les yeux pour découvrir, sur la tour dominant le bâtiment,
les céramiques murales de Joan Miró, dont l'un
des disques est orné de l'une des "signatures"
de l'artiste évoquant une étoile. Au pied de la
construction, des carreaux de couleur forment une petite fresque
faisant face à une sculpture, "l'Oiseau". Le
soir, quand les cigales interrompent leurs craquètements,
on peut entendre le murmure des fontaines d'où l'eau
jaillit de la bouche de gargouilles multicolores. Face à
l'horizon, une imposante "Fourche" en fer et en bronze
se dresse qui vient rappeler la révolte des paysans durant
la guerre d Espagne. Ces œuvres sont bien connues des visiteurs
de la fondation : avec d'autres, elles appartiennent au "Labyrinthe",
un parcours créé à partir des années
1960 par Miró. Il faut entrer dans le bâtiment
pour découvrir deux cent cinquante autres œuvres.
Pour Isabelle Maeght, commissaire de l'exposition, cet ensemble
"met en lumière les liens ayant uni mon grand-père,
Aimé Maeght, à Joan Miró. Mais il vient
rappeler aussi l'extraordinaire diversité des sources
d'inspiration de Miró". Rien n'échappe en
effet à celui qui voulait "assassiner la peinture".
Gravure, dessin, sculpture, peinture (quand même !), lithographie
sont autant de champs d'exploration que Miró investit
avec une rare jubilation. D'une courge, il fait un totem orné
de signes mystérieux. A partir d'un sac de jute, il compose
une tapisserie multicolore. Son vieil ami Joan Prats disait
de lui : "Quand je ramasse un caillou, ce n'est qu'un caillou.
Quand Miró ramasse un caillou, c'est un Miró."
Lire
la suite…
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Août
2009 - Un Monty Phyton au Sahara |
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Au cours de ses explorations, Michael Palin a parcouru la planète
entière, du Nord au Sud, d’un pôle à
l’autre, de pays en pays, et sur les océans. Son
plus difficile défi ? Traverser l’impitoyable et
vaste désert du Sahara ! Au cours du voyage, le Sahara
révèle des dunes de sable sans fin, ainsi qu’une
grande diversité de cultures et de paysages, et une longue
et riche histoire de civilisation, de commerce et de conquête,
de l’ancienne Égypte aux républiques islamiques
pétrolières d’aujourd’hui. La magie
de ce monde inconnu naît dès les rivages de la
Méditerranée. Des monuments préservés
par le climat aride et chaud témoignent de la richesse
de l’histoire. Michael Palin visite les œuvres monumentales
des pharaons, les châteaux des Carthaginois, les amphithéâtres
des Romains et les champs de bataille de la Deuxième
guerre mondiale. Au sud du Sahara, il s’émerveille
devant les mosquées maliennes, d’extraordinaires
édifices faits de boue séchée. Le désert
demeure rarement longtemps vide. Les caravanes chamelières
et les rallyes automobiles le traversent, des braconniers y
sévissent, des camps de réfugiés y ont
été installés, des conflits secrets s’y
déroulent, tandis que les villes et villages de ces pays
méconnus expriment leurs différentes identités.
À Gibraltar, Michael Palin traverse le détroit
vers le Maroc et la célèbre ville de Tanger. Après
une pause à Fès et à Marrakech, il traverse
les hautes montagnes de l’Atlas. Au sud de l’Algérie,
il atteint la frontière avec le Sahara occidental, où
il rencontre le Front Polisario. Lire
la suite... |
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Les
carnets de voyage du comédien anglais Michael Palin,
globe-trotter pour la BBC |
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Août
2009 - Amadeo Modigliani |
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"Il
avait un caractère complexe et bohème : mi-perle,
mi-pourceau." Béatrice Hastings, l'une de ses maîtresses.
/ Sur 400 tableaux peints par l'artiste, 350 représentent
des femmes… / Modigliani meurt de complications pulmonaires
dans les premiers jours de 1920 à l'âge de 35 ans.
Le lendemain, sa compagne, Jeanne Hébuterne, enceinte
de quelques mois de son second enfant, se jette par la fenêtre
du sixième étage… / d’après
Modigliani « Nu allongé » 1917.
Metropolitan Museum of Art, New York.
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Traits
fins, cous allongés et flexibles, yeux en amande, noirs
ou bleus, mais toujours vides de pupilles : les portraits de
Modigliani intriguent, plaisent ou effraient. Peu de portraits
d'hommes. Sur 400 tableaux peints par l'artiste, 350 représentent
des femmes. Lui-même grand séducteur avec, dit-on,
un charme unique et envoûtant, le bel Amedeo n'était
pas aussi solaire que sa peinture. L'une de ses maîtresses,
Béatrice Hastings, aura d'ailleurs ce mot : "Il
avait un caractère complexe et bohème : mi-perle,
mi-pourceau." Après avoir brûlé la
chandelle par les deux bouts, Modigliani meurt de complications
pulmonaires dans les premiers jours de 1920, à l'âge
de 35 ans. Le lendemain, sa compagne, Jeanne Hébuterne,
enceinte de quelques mois de son second enfant, se jette par
la fenêtre du sixième étage. L'une des légendes
artistiques les plus sombres du siècle est née.
Arte retrace le parcours chaotique et tourmenté du peintre
italien depuis son arrivée à Paris en 1906. L'occasion,
bien sûr, d'évoquer par des images d'archives (on
ne s'en lasse pas) le Montmartre et le Montparnasse de l'époque,
avec les jeunes Picasso, Van Dongen, Braque ou Utrillo... Mais
aussi de découvrir un aspect moins connu de l'artiste.
En 1909, le peintre italien rencontre le sculpteur roumain Constantin
Brancusi. Fasciné par le travail de ce dernier, Modigliani
se jette à corps perdu dans la sculpture. Vingt-cinq
de ses œuvres ont été conservées.
Toutes magnifiques. Il s'agit de portraits en trois dimensions
où l'on retrouve les caractéristiques de sa peinture
: cous effilés, têtes stylisées, longs nez
triangulaires... Présentées en 1911 dans le cadre
d'une exposition collective, Modigliani les avait éclairées
avec des bougies pour renforcer leur effet magique. Déçu
par l'indifférence du public et des critiques, l'artiste
abandonnera définitivement la sculpture en 1914.
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Le
documentaire revient aussi sur la beauté des femmes chez
Modigliani, notamment sur ces yeux mystérieux qui font
la singularité de ses tableaux. Parmi les intervenants
figure, entre autres, la petite-fille du peintre qui témoigne
ici pour la première fois. Miracle du mimétisme
inconscient : cette dame digne et émouvante, lorsqu'elle
parle de son illustre grand-père, possède la luminosité
de certains de ses portraits.
(Source) |
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Août
2009 - Marilyn |
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Un air de famille relie leurs deux démarches. Celle de
l'écrivain Michel Schneider, abordant Gould ou Marilyn
par le biais du roman, et celle du réalisateur Patrick
Jeudy, dont les documentaires sur Jackie Kennedy, Grace Kelly
ou Robert Capa se nourrissent de fibres romanesques. En adaptant
l'ouvrage à succès du premier, construit autour
de l'analyse freudienne suivie par Marilyn Monroe de janvier
1960 à sa mort, le second a tiré avantage de la
vision subtile, intense et très documentée que
Schneider y livre d'une femme devenue icône et prise au
piège de ses blessures d'enfance. Ce faisant, Patrick
Jeudy se défait de quelques-uns de ses travers habituels
(écriture emphatique et sentimentalité de midinette)
pour nous donner à partager son amour et celui de Michel
Schneider pour Marilyn, dont films et photos brillamment exploités
célèbrent la beauté désarmante,
capable de « vous donner la mort ou, d'un sourire, de
vous briser le cœur ». Demeure le style de Patrick
Jeudy, sophistiqué jusqu'à la kitscherie. Mais
pour peu qu'on se laisse porter par cette évocation interrogative,
par cette enquête sans résolution, on trouvera
son compte dans ce documentaire réellement inspiré.
En dépit de tout, "Marilyn dernières séances"
émeut. (Source)
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1957, sur une plage de Long Island, New York. |
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Le
DVD de « Marilyn, dernières séances »
paraît le 5 août chez France Télévisions
Distribution. |
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Août
2009 - L’aventure de l’espèce humaine |
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Par
soucis de vraisemblance, tous les dialogues ont été
traduits en langues mortes, comme le sumérien…
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Dans
le genre documentaire, c'est plutôt grandiose. Après
l'"Odyssée de l'espèce" et "Homo
sapiens", voici la rediffusion du troisième volet
de la fabuleuse aventure de notre espèce, et il s'agit
cette fois de l'invention de la civilisation. Le défi
ne faisait pas peur au réalisateur Jacques Malaterre,
qui signe ici le film dont il se déclarait, lors de sa
première diffusion, "le plus fier". C'est aussi
celui qui a disposé des moyens les plus généreux,
car "il a été plus facile de réunir
des coproductions étrangères". Pour cause
de consensus : si toutes les nations ne sont pas unanimes sur
les lointaines origines de l'homme, à mesure qu'on s'approche
de l'époque historique, tout le monde tombe à
peu près d'accord sur le fait que la civilisation est
née au Moyen-Orient, dans le "croissant fertile",
autour de l'Irak actuel. Là sont apparus les villages,
les villes, la sédentarité, l'agriculture, l'écriture,
la domestication des animaux, la propriété (et
donc les guerres), puis le progrès technique, l'organisation
du pouvoir étatique, la monnaie... ainsi que les premières
épidémies ravageuses. En somme, tous les ingrédients
qui devaient, quelques millénaires plus tard, façonner
le monde moderne. Il n'y avait donc qu'à puiser dans
cette suite d'événements, qui constituent autant
de scénarios libres de droits, pour reconstituer "le
Sacre de l'homme" tel qu'il s'est déroulé
: pas de doute, c'est du vécu. D'ailleurs les scientifiques
Yves Coppens et Jean Guilaine veillaient au grain. |
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Il
a tout de même fallu découper en tranches l'épopée
d'Homo sapiens, pour en faire quatre docu-fictions, qui se partagent
les millénaires entre 12 000 ans et 2 300 ans avant notre
ère. En 8 000 ans, la population mondiale passe de 3
à 100 millions d'individus : ce taux d'expansion montre
à quel point la civilisation favorise la fécondité
- ce que l'on continue à vérifier de nos jours,
avec près de 7 (bientôt 10) milliards de bipèdes.
On nous signale que, voici 12 000 ans, avec la fin de la glaciation,
c'est un soudain réchauffement climatique (déjà)
qui a permis l'envolée de l'aventure humaine : tous les
espoirs nous sont donc à nouveau permis... Lire
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Août
2009 - Été 36 |
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Avec les accords Matignon, la France qui se lève tôt
arrache le droit de prendre des congés payés et
de déguster des moules marinière les pieds dans
l'eau. "C'est pas assez", chantent Ray Ventura et
ses Collégiens...
C'est l'été 1936 et, non, le peuple n'est plus
ce qu'il était. La preuve ? Le peuple ne sait plus
chanter, tonne Reynaldo Hahn dans sa chronique musicale du "Figaro".
Il nasille "comme le faisait tout à l'heure sous
mes fenêtres un jeune ouvrier, qui, son sac à outils
à la main, fredonnait, sans y songer, un refrain de chanson,
appris, sans nul doute, par l'entremise de la TSF. Ce jeune
irresponsable est une unité de la somme immense de mauvais
goût qui a fini peu à peu par tarer le chant populaire
des villes françaises". Serait-ce le symptôme
d'une dégénérescence plus profonde ? En
ce mois de juillet 1936, l'ouvrier ne chante plus selon la "charmante
tradition du Directoire ou de Mlle Duparc". Succombant
à "la négromanie, il chante un de ces good
tunes accommodés à la mode dancing, d'une
voix nasale, visqueusement caressante, bêlante, geignarde,
avec une vulgarité sournoise, camouflée en délicatesse".
Un monde croule. Serait-ce les ravages de la TSF ? Cet été-là,
au Vélodrome Buffalo, tandis qu'un camelot vend de la
"menthe antifasciste", le peuple exhale son âme
collective en good tunes. Flanqué de nourrissons en bonnet
phrygien, il s'époumone en "Internationale"
et en "Marseillaise", car "il faut reprendre
aux fascistes les grandes dates de notre histoire", proclame
"le Populaire". Méfiez-vous du peuple de Paris.
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Après
la victoire du Front populaire... l'été 1936.
/ Ray Ventura présente "Tout va très bien
Madame la Marquise" / L’objet de l’été
1936 : le tandem - Pub : le vrai tandem, c’est l’union
suprême. Et c’est bon pour l’hygiène.
/ Les premiers congés payés. / Léon Blum
saluant la foule le 15 juillet 1936. |
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Août
2009 - Comment fait-on les bébés ? |
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Les
réponses sont multiples. / Il est dommage de faire croire
qu'on peut tout guérir ! / "Les couples n'acceptent
pas qu'on leur dise qu'il n'y a pas de solution." Pauline
Tiberghien, gynécologue-obstétricienne.
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À
la question : "Comment fait-on les bébés
?", les réponses se sont multipliées. Aux
histoires de petites graines, de papa et de maman amoureux,
il faut ajouter, dans certains cas, d'autres explications :
adoption, fécondation in vitro, mère porteuse...
Un nombre croissant de couples s'engagent dans ces parcours
semés d'embûches. Depuis huit ans, Raymonde et
Philippe essaient d'avoir un enfant. En vain. Elle a 41 ans
et deux grandes filles d'une précédente union;
lui, plus jeune, n'est pas encore père. "C'est le
sens de la vie, explique-t-il, la meilleure trace de soi à
laisser sur terre." Raymonde ajoute une dimension tragique
à leur infertilité en répétant qu'elle
le quittera si elle ne parvient pas à lui donner un enfant.
Après trois tentatives infructueuses de procréation
médicalement assistée, une commission leur refuse
une nouvelle chance. "Les couples n'acceptent pas qu'on
leur dise qu'il n'y a pas de solution, commente Pauline Tiberghien,
gynécologue-obstétricienne, membre de cette commission.
Il est dommage de faire croire qu'on peut tout guérir,
tout réparer." Mais Raymonde et Philippe n'entendent
pas renoncer : ils partent en Espagne pour une fécondation
in vitro. Les donneuses d'ovocytes, non soumises comme en France
à l'obligation d'être déjà mères,
y sont nombreuses et rétribuées. Susana, une étudiante,
qui recevra 900 euros pour un don, devra se soumettre en contrepartie
à un mois de traitement et de contraintes. Le couple
de Français va verser 3 800 euros pour cette tentative
de la dernière chance à Barcelone, où une
quinzaine de cliniques privées se partagent ce marché
juteux. Lire
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Août
2009 - Qui a tué Natalia Estemirova ? |
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Seule la mort pouvait l'arrêter. Elle l'a frappée
le 15 juillet 2009. Natalia Estemirova a été enlevée
à Grozny, la capitale tchétchène, et retrouvée
morte de deux balles dans la tête et la poitrine, en Ingouchie
voisine. Militante en Tchétchénie de Mémorial,
l'ONG russe de défense des droits de l'homme fondée
par le prix Nobel de la paix Andreï Sakharov, cette femme
de 50 ans dénonçait les exactions commises en
Tchétchénie : "disparitions", exécutions
sommaires, tortures, viols... Les pistes mènent invariablement
aux forces russes, et plus souvent aux hommes de main du président
tchétchène pro-russe Ramzan Kadyrov, auquel Moscou
a laissé les mains libres pour écraser les velléités
indépendantistes tchétchènes. Kadyrov,
qui avait directement menacé la militante, a été
accusé par Mémorial d'être responsable de
son meurtre. Cet assassinat n'est que le dernier d'une longue
liste. En 2006, la journaliste Anna Politkovskaia, qui dénonçait
aussi les violations des droits de l'homme en Tchétchénie,
était abattue. En août 2008, Magomed Evloïev,
propriétaire du seul site internet d'opposition en Ingouchie,
mourait d'une balle dans la tête tirée "accidentellement"
par la police. Le meurtre Natalia Estemirova a soulevé
une vague d'indignation en Occident. Bernard Kouchner s'est
dit "horrifié". Mais les Tchétchènes
réfugiés en France se voient presque systématiquement
refuser l'asile politique. (Source) |
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Seule la mort pouvait l’arrêter… / Enlevée
à Grosny, morte le 15 juillet 2009. Cet assassinat n’est
que le dernier d’une longue liste !
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Août
2009 - Maria del Pilar |
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Une
histoire d’amour sur fond d’occupation… Pendant
l’Occupation, la mère de Catherine Laborde s’engage
dans le réseau du Special Operations Executive (SOE).
Elle y rencontre son premier amour. |
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Catherine
Laborde ne se contente pas de faire la pluie et le beau temps
à la télévision puisqu’elle se passionne
aussi depuis plusieurs années pour l’écriture.
Et elle n’en est pas à son coup d’essai.
En effet, elle publie son quatrième roman Maria del
Pilar, aux éditions Anne Carrière. Présentatrice
météo sur TF1 depuis 1989, Catherine Laborde s’est
essayée à plusieurs styles littéraires.
Après nous avoir conté sa relation explosive avec
sa sœur Françoise Laborde dans un ouvrage témoignage,
Des sœurs, des mères, des enfants en 1997,
philosopher sur pourquoi nous aimions le beau temps et détestions
la pluie dans Le mauvais temps n’existe pas,
en 2005 et analyser l’acte de tromperie dans La douce
joie d’être trompée en 2007, Catherine
Laborde ne s’est pas décidé à arrêter
d’écrire. C’est ainsi qu’elle ressort
du placard le cahier de souvenirs de sa mère Maria del
Pilar, écrit en 1972. Elle fait revivre l’histoire
de cette femme résistante dans un ouvrage qui porte son
nom, Maria del Pilar.
Maria del Pilar a vécu pendant la Seconde Guerre mondiale,
une période charnière pour l’histoire européenne.
Comme tous les contemporains de cette époque, elle a
connu l’occupation nazie en France, la déportation
des Juifs et l’emprisonnement de plusieurs personnes de
sa famille. En 1972, elle a couché ses souvenirs douloureux
dans un cahier confession. Un ouvrage sur lequel est tombée,
sa fille, Catherine Laborde trente-cinq ans plus tard.
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Août
2009 - Amory Lovins, apôtre des économies d’énergie... |
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Cet apôtre des économies d'énergie qui travaille
avec le gratin des entreprises américaines est convaincu
que la révolution écologique est une excellente
affaire. Un vrai gamin... Comme un coureur de haies, il enjambe
les montants des panneaux solaires qui couvrent le toit de sa
résidence d'Old Snowmass. Au loin, les sommets enneigés
des montagnes du Colorado. Mais c'est le dernier lifting énergétique
de sa maison modèle qu'Amory Lovins fait admirer. Dans
cette maison témoin qui revend son surplus d'énergie
à la compagnie locale, électricité, eau
chaude et chauffage au sol marchent au solaire. Des "superfenêtres"
au gaz xénon laissent entrer les lumières et retiennent
la chaleur. Au milieu du salon trône une serre tropicale,
avec insectes et poissons... "C'est cette résidence,
achevée en 1984, qui a donné à Wolfgang
Feist l'idée de construire en 1992 la première
maison passive en Allemagne", explique Lovins.
Car cette grosse bâtisse de pierre grise n'est pas seulement
un agréable lieu de vie ouvert aux visiteurs. C'est aussi
le siège du Rocky Mountain Institute (RMI), qu'Amory
Lovins et sa femme Hunter ont créé en 1982. RM,
c'est une combinaison baroque d'ONG et de centre de recherche.
Un "think and do tank" entrepreneurial de 80 personnes,
qui tire la moitié de son budget (13 millions de dollars)
du consulting énergétique. "Notre vocation
est de promouvoir l'usage efficient et régénératif
des ressources, résume Lovins. Nous apportons des solutions,
non de nouveaux problèmes. Nous sommes des praticiens,
pas des théoriciens. Lire
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1947
: Naissance à Washington DC.
1982 : Création du "Rocky Mountain Institute"
2000 : "Le Capitalisme naturel"
2008 : Pétrole : gagner la fin de partie, mode d'emploi
pour se débarrasser de notre accoutumance au brut…
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Août
2009 - Spécial nounou ! |
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Déni de grossesse chez les pandas ! Elle élève
ses petits pandas. Son chiot, c’est le zoo qui s’en
occupe… |
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Deux
bébés pandas roux rejetés par leur mère
à la naissance dans un zoo du nord de la Chine ont pu
survivre grâce à une nourrice un peu particulière :
une petite chienne blanche, rapporte jeudi 16 juillet l'agence
de presse officielle Chine nouvelle. Les bébés,
nés le 25 juin, ont immédiatement été
repoussés par leur mère, qui avait mis bas devant
une foule de visiteurs au zoo de Taiyan, dans la province du
Shanxi. D'ailleurs, comme explique Ha Guojiang, cité
par Chine nouvelle, "personne ne savait qu'elle était
enceinte. Son corps replet et sa fourrure cachaient son ventre
jusqu'à la naissance". Face à la désaffection
maternelle, il fallut bien trouver une maman de rechange, et
le choix s'est porté sur cette chienne appartenant à
un fermier voisin. Cette dernière s'est prise d'affection
pour ses bébés adoptés, qu'elle traite
comme s'ils n'étaient que deux chiots supplémentaires,
leur donnant même parfois priorité sur son propre
fils... À trois semaines, les petits pandas, qui n'ont
toujours pas ouvert les yeux, prospèrent : ils ont
doublé de taille, à 20 cm. Les pandas roux, bien
plus petits que leurs cousins pandas géants noir et blanc,
ressemblent à des ratons laveurs avec de longues queues
fournies. Ils ne seraient guère plus que 25.000 adultes
en liberté sur la planète. (Source) |
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Août
2009 - Maria del Carmen Bousada de Lara |
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En donnant naissance à Cristian et Pau (aujourd'hui âgés
de 2 ans), Maria del Carmen Bousada de Lara a été,
en 2006, la plus vieille femme au monde à enfanter. Elle
est décédée d'un cancer, samedi 11 juillet,
à Barcelone. Elle avait eu recours à la fécondation
in vitro aux États-Unis en falsifiant les documents attestant
son âge. Sa mort a relancé le débat sur
l'âge limite pour cette pratique. En France, la loi fixe
le seuil à moins de 42 ans. Le "record" de
Maria avait été battu en 2008 par une Indienne
de 70 ans. (Source)
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Mère
à 66 ans, décédée à 69 !
La plus vieille femme au monde à enfanter, décédée
d'un cancer le samedi 11 juillet à Barcelone… En
France la loi fixe le seuil à moins de 42 ans. Le record
de Maria avait été battu en 2008 par une Indienne
de 70 ans. |
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