Août 2009

 
Août 2009 - Archéologie expérimentale : La croisière phocéenne
 
 
 
Partie le 7 juin de Foça, en Turquie, la birème "Kybele" est arrivée le 30 juillet dans le Vieux-Port de Marseille. Il s'agit de la reconstitution "la plus exacte possible" d'une galère antique à deux rangées de dix rameurs. Construit dans un chantier naval d'Izmir - à partir de représentations sur des céramiques et des résultats de fouilles de plusieurs épaves -, le navire est l'instrument d'un projet de recherche d'archéologie expérimentale : il s'agit de mieux comprendre comment - et avec quels types de bateaux - les Phocéens et les Grecs ont pu, vers 600 av. J.-C, coloniser le pourtour méditerranéen. Or il semble déjà que, pour les longues distances, ils ont eu besoin de navires de plus fort tonnage que le "Kybele" : durant sa traversée depuis la Turquie, celui-ci a connu de nombreuses avaries et a même dû être remorqué sur une grande partie du trajet. (Source)
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Partie le 7 juin de Foça, en Turquie, la birème "Kybele" est arrivée le 30 juillet dans le Vieux-Port de Marseille. Il s'agit de la reconstitution "la plus exacte possible" d'une galère antique. Les Phocéens et les Grecs ont pu, vers 600 av. J.-C, coloniser le pourtour méditerranéen…

 
Août 2009 - Tourisme médical
 
 
Créé au départ pour les expatriés français de Budapest, l'établissement draine aujourd'hui près de 600 touristes par an, des Français pour la plupart. Ce matin-là, ils sont déjà une petite dizaine dans la salle d'attente à se réconforter tout en échangeant leurs expériences. Beaucoup sont âgés. Certains n'avaient jamais voyagé. Ils sont venus jusqu'à Budapest, souvent à deux, pour se donner du courage. Mais en Hongrie, les prothèses et les soins dentaires sont deux à trois fois moins chers qu'en France. Avec des scanners à 76 euros au lieu de 350 euros, des couronnes à 200 euros au lieu de 500, des implants à 300 euros qui en valent 800 en France, ils ont franchi le pas. "Et en plus, à condition d'être patient, on se fait rembourser au tarif Sécu en France. Ce n'est pas grand-chose, mais c'est toujours ça", affirme Paul. De fait, même si certaines caisses d'assurance-maladie se font tirer l'oreille, la loi communautaire est formelle : tout résident a le droit de se faire soigner librement dans n'importe quel pays de l'Union, tout en bénéficiant du taux de remboursement le plus favorable des deux pays. Gina, une jeune journaliste, est venue s'offrir des soins esthétiques chez Jildent pour 300 euros. Une économie de 600 euros par rapport à ce qu'elle aurait dû payer en France. Ravie de pouvoir, en prime, visiter Budapest. Mais cette jolie black est une exception. Couronnes, implants, greffe osseuse pour certains : la plupart des patients, installés à Budapest pour une semaine en moyenne, sont ici pour des soins lourds, inabordables en France. Paul est tombé à la renverse en découvrant le devis de son dentiste parisien : 20 000 euros pour une prothèse amovible. Un an de salaire pour ce jeune employé de bureau qui gagne à peine plus que le smic. Que faire ? S'endetter sur dix ans ? Lire l’article…
 

Les nouveaux pôles de santé – où se faire soigner ?
Mexique : dents, esthétique / Cuba : yeux, orthopédie / Tunisie : implants mammaires / Inde : transplantation rénale, chirurgie cardiaque / Afrique du sud : greffe du cœur / Ile Maurice : greffe de cheveux / Hongrie : dents / Roumanie : dents / Bulgarie : dents / Thaïlande : esthétique, fertilité / Singapour : chirurgie plastique, transplantation d’organe, dents.
 

 
Août 2009 - Monsieur "Taxe carbone"
 
 

86% des français acceptent de jouer le jeu.
L’UFC Que choisir dénonce un hold up fiscal.
 
Mais quelle mouche a donc piqué Michel Rocard ? A la veille de la remise de son rapport sur la contribution "climat-énergie", l'ancien Premier ministre était, le 22 juillet, l'invité de France-Inter. Rien n'est alors définitivement bouclé, mais le président de la conférence d'experts tient absolument à s'expliquer sur l'impôt écologique. En apparence, c'est du gâteau : afin de limiter les dommages causés à la planète par les émissions de gaz carbonique, on "taxera" les produits comme l'essence, le fioul ou le gaz dont la combustion émet du CO2. Les consommateurs ou les industriels seront donc incités à leur préférer d'autres produits ou d'autres pratiques plus propres. En revanche, pour que la CCE ne devienne pas une taxe supplémentaire, son produit (8,4 milliards d'euros) sera restitué intégralement aux Français. Bref, un "ovni fiscal" promu habilement par la Fondation Hulot lors de la dernière présidentielle et qui suscitait jusqu'ici une sympathique curiosité. Et puis patatras... Rocard n'a jamais excellé dans la communication limpide. Il confirme. Avec l'assurance de l'ancien inspecteur des Finances, il stipule d'entrée qu'il en coûtera, dès 2010, 300 euros par an à la plupart des ménages. Et que la seule facture de gaz devrait être alourdie de 15% par la taxe carbone. En inaugurant la conférence d'experts, Rocard avait revendiqué une nécessaire "brutalité" du "signal-prix" pour limiter la consommation des énergies fossiles. Il maintient. Et c'est précis au centime près.
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Août 2009 - Sourire Kmer
 
 
Francis Deron est mort la semaine dernière à Paris, d'un cancer dont il a longtemps souffert, au surlendemain de son rapatriement de Bangkok où il se faisait construire une maison après avoir dû prendre sa retraite du "Monde", journal en proie aux difficultés que l'on sait. Il avait 57 ans. Depuis 1977, d'abord pour l'Afp, et mises à part quelques années au desk pour reprendre souffle, il avait représenté son journal à Pékin ou à Bangkok, couvrant ainsi la Chine et l'Asie du Sud-est. C'est peu dire que grâce à lui, le public français a été moins mal informé des réalités maoïstes à propos desquelles nos élites politiques ou intellectuelles ont témoigné d'un bel aveuglement, dans le meilleur des cas, d'indulgence ou de complaisance quand l'aveuglement ne fut décidément plus simulable. Francis Deron a fait partie du tout petit groupe, autour de René Viénet et Simon Leys, d'abord insulté, toujours mis à l'écart par nos autorités universitaires, qui publia le fameux "Révo. cul. dans la Chine pop" (1974) et moult livres démystificateurs dans la collection "Bibliothèque asiatique" qu'édita Christian Bourgois, gloire à Bourgois, à jamais, pour cela et bien d'autres choses. C'est en grande partie grâce à Francis Deron que furent reproduits en France les dazibaos et fut entendue la voix, qu'on ne souhaitait pas y entendre, des dissidents chinois. Ne pas s'imaginer que ces évidences historiques ne sont plus mises sous le boisseau. On continue, chez nous, à vouloir en savoir le moins possible sur les crimes de Mao, de ses successeurs et de leurs alliés. Duch passe devant le tribunal international de Phnom Penh. Quel journal français y envoie un journaliste ? Aucun. Lire la suite...
 

Francis Deron est mort d'un cancer à l’âge de 57 ans, le surlendemain de son rapatriement de Bangkok où il se faisait construire une maison après avoir dû prendre sa retraite du "Monde". Il couvrait pour l’AFP, la Chine et l'Asie du Sud-est.
 

 
Août 2009 - Tousse à l'ombre...
 
 
Consolons-nous de chaque chose avec cette certitude, rien n'est jamais aussi noir qu'on le pense. Prenez cette horrible maladie qui nous gâche notre été, cette épidémie qui se répand à grande vitesse, vous savez bien : hgrippomank, c'est- à-dire l'hystérie avec laquelle on monte la sauce maintenant à propos de ce qui pourrait peut-être nous tomber dessus à l'automne. Que se passera-t-il alors ? Je n'en sais rien. Tous les ans on dit que la rentrée sera chaude. Eh bien, cette fois, elle sera fiévreuse, ce sera crève générale pour tout le monde, et voilà tout. En attendant, je ne me sens déjà plus bien du tout. C'est simple, rien qu'à voir se pointer au coin d'un JT le cinquantième reportage aux portes d'une colonie de vacances dont deux gamins ont eu 38 °C pendant trois jours (mais ils vont mieux), je ressens les affreux symptômes, une grande lassitude et une incontrôlable envie de glapir : rendez nous la mort de Michael Jackson, par comparaison c'était varié ! Comme toujours, le pire là-dedans, ce n'est même pas de survendre au public la catastrophe annoncée, mais de prétendre le rassurer dans la même phrase. On ne fait pas plus anxiogène. Songez au seul nom du mal en question. On a parlé d'abord de "grippe mexicaine", c'était trop angoissant pour les Mexicains. On est passé à "grippe porcine", le stress pour les cochons était manifeste. Quelqu'un a donc eu l'idée de parler de "grippe A", et voilà le travail, je ne peux plus regarder un dictionnaire sans penser avec angoisse au nombre de gros doigts contaminés qui ont dû en tourner les pages. Lire la suite...
 

Collection hiver 2009-2009… et 2010 ! "Rien n'est jamais aussi noir qu'on le pense." La chronique de François Reynaert
 

 
Août 2009 - Musées insolites
 
 
C'est un œuf, un œuf gigantesque de pierre blonde qu'on a dressé au centre d'un rond-point, à l'entrée du bourg, qui figure l'emballage primordial, tout comme l'œil circonscrit dans le triangle symbolise l'omniscience divine. Un œuf qu'un génie inspiré a cru bon de poser là pour célébrer, comme une inscription à sa base le claironne, "Valréas, capitale du cartonnage français". On connaissait Thèbes ou Memphis, capitales de l'Égypte antique, Babylone ou Persépolis, Rome, capitale des Césars et de la chrétienté, Paris, capitale des arts et des lettres, Saint-Pétersbourg, capitale de toutes les Russies. On avait négligé Valréas, capitale du cartonnage français. Ainsi que Paris a son Louvre, Madrid son Prado, Pétersbourg son Ermitage, cette modeste capitale a son Musée du Cartonnage. Comme toujours en France, sur les ruines d'une activité jadis florissante trône désormais un musée. Celui d'un passé révolu, d'une industrie en déroute. Quand prospéraient à Valréas une vingtaine d'entreprises de cartonnage ne subsiste plus guère que le musée dérisoire et charmant de la boîte en carton. Mais comment diable ce bourg des anciens États pontificaux, chef-lieu de l'Enclave des Papes, devint-il un petit centre industriel ? L'aventure commença au début du XIXe siècle, en un temps où le Vaucluse et la Drôme s'adonnaient à la sériciculture. A la suite des ravages exercés sur les vers à soie par quelque maladie dévastatrice, on dut importer des larves de la Chine et du Japon. Lire la suite…
 

C'est pour acheminer les vers à soie d'Extrême-Orient à Valréas qu'un citoyen de cette ville inventa la boîte en carton. C'est une des choses qu'on apprend en visitant le Musée du Cartonnage…
 

 
Août 2009 - Robots thérapeutes
 
 
 
Réunie la semaine dernière à Valence (Espagne), la Campus-party est normalement le rendez-vous de milliers de mordus d'internet. Mais, cette année, elle a en plus, rassemblé de nombreux robots venus, avec leurs constructeurs, pour comparer leurs performances. On constate ainsi une nette tendance à l'apparition de robots thérapeutes, ou aides-malades, censés apporter assistance, soins, réconfort, voire même soutien psychologique. Ainsi le robot japonais Paro, «un bébé phoque, réagissant aux caresses, conçu pour les personnes ayant des problèmes cognitifs, comme les autistes ou les malades d'Alzheimer». Ou le robot Invigbot, capable de servir de guide aux aveugles. (Source)
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Le robot japonais Paro "un bébé phoque réagissant aux caresses, conçu pour les personnes ayant des problèmes cognitifs, comme les autistes ou les malades d'Alzheimer…"

 
Août 2009 - L'abbé Grégoire
 
 
Le combat antiségrégationniste ne se divise pas. Tel pourrait être le résumé de l'œuvre et de l'action de l'abbé Grégoire. Telle est, en tout cas, la forte évidence qui s'impose à la lecture de ses "Écrits sur les Noirs". À une époque où réunions, colloques et publications se multiplient pour analyser les comportements des hommes et des États envers d'autres hommes et d'autres États, où les plus favorisés semblent jeter un regard attendri sur ceux qui ont été des victimes, mais où règne encore une certaine confusion, les réflexions de l'abbé Grégoire nous invitent à méditer sérieusement sur les mobiles des uns et des autres. Henri Grégoire (1750-1831) a commencé à lutter vers le milieu du XVIIIe siècle contre la traite et l'esclavage, pour toutes les libertés humaines, dans l'espoir de contribuer et d'assister au «triomphe de la religion, de la vertu, de la liberté». Deux siècles et demi plus tard, ce combat reste malheureusement d'actualité. Il est plus que jamais évident que l'évolution des sociétés ne s'effectue qu'avec une lenteur désespérante. Lors des cérémonies consacrées à l'abolition de l'esclavage, la plupart des conférenciers et organisateurs omettent systématiquement de mentionner le décret de la Convention en date du 4 février 1794, qui entérine les décisions prises le 29 août 1793 à Saint-Domingue par Sonthonax, commissaire de la République française, et Toussaint Louverture. Lire la suite…
 

Grande figure de la Révolution française, Henri Grégoire mena une lutte acharnée contre la traite et l'esclavage des Noirs et contre tous les préjugés qui défigurent l'humanité. / Henri Grégoire 1750-1831
 

 
Août 2009 - Noureev – Exposition à Moulins
 
 

Costumes de scène pour "La Belle au Bois dormant"
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Rudolf Noureev - jusqu’au 11 novembre 2009 à Moulins
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Orgueilleux comme il l'était, Rudolf Noureev aurait défailli de fierté en découvrant la magnifique exposition que lui consacre le Centre national du Costume de Scène, installé à Moulins. Le lieu d'abord, qui est impressionnant : une antique caserne du temps de Louis XIV, alignée sur l'Allier, d'une architecture élégante et sobre, mais enlaidie par une annexe grisâtre, verrue due à l'architecte Wilmotte. A l'intérieur, de vastes salles voûtées qui furent chambrées, réfectoires ou salons des officiers. C'est là, au sommet d'un bel escalier, que trône une première image, immense, de Noureev, avant que salle après salle, ballet après ballet, se déroule la carrière d'un homme né de rien, mais qui allait éblouir l'univers. Savamment mise en scène par la commissaire, Martine Kahane, directrice de ce Centre national du Costume et ci-devant conservatrice de la Bibliothèque-Musée de l'Opéra de Paris, et par un scénographe célèbre, Ezio Frigerio, qui naguère prêta son talent à la réalisation de l'une des vraies réussites de Noureev, le "Roméo et Juliette" de Prokofiev, voilà une exposition qui, plus qu'un déploiement de fabuleux costumes de scène présentés dans des décors sublimés, est une contribution consciente à l'élaboration d'un mythe.
 
Et si on glisse rapidement sur les années de misère de Noureev, sur cette naissance obscure d'un fils de moujiks aux traits grossiers mais lui- même miraculeusement beau, c'est pour mieux faire scintiller l'étoile née de la pénombre qui bientôt viendra s'épanouir sur la scène de Saint-Pétersbourg, déboulera avec fracas à Paris pour entreprendre une carrière universelle, après avoir refusé l'exil intérieur dans les glaces figées de l'empire soviétique. Lire la suite…
 

 
Août 2009 - Art forain
 
 
Si vous êtes dans la région, ne manquez pas de faire un détour par l'abbaye de Fontevraud pour rencontrer cette arche improbable de dragons, centaures, ours, kangourous, autruches, otaries, zèbres, crocodiles, cerfs, sangliers... Ce bestiaire est l'oeuvre de ces sculpteurs sur bois qui, entre 1850 et 1950, ont participé à l'épopée de l'art forain, art populaire par excellence. L'étonnante exposition de Fontevraud est d'autant plus spectaculaire que la belle scénographie -signée d'artistes sevrés au Royal de Luxe - fait découvrir les quelque 120 pièces d'origine comme si l'on pénétrait véritablement dans une arche merveilleuse. (Source)
Jusqu'au 8 novembre - Voir la vidéo : abbaye-fontevraud.com
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Art forain - abbaye de Fontevraud jusqu’au 8 novembre 2009
Bestiaire de sculpteurs sur bois entre 1850 et 1950


 
Août 2009 - Joan Miró (1893-1983)
 
 

En 1948, l'artiste catalan rencontre le galeriste et marchand Aimé Maeght C'est le début d'une amitié. / Fils d’un orfèvre et horloger, Joan Miró est né en 1893 à Barcelone. Arrivé à Paris en 1919, il fréquente le groupe surréaliste. Son vieil ami Joan Prats disait de lui : "Quand je ramasse un caillou, ce n'est qu'un caillou. Quand Miró ramasse un caillou, c'est un Miró." / [ Le lézard (1963) d’après Miró.]
 
Dehors ou dedans ? Les visiteurs de la Fondation Maeght ont l'embarras du choix. Autour du bâtiment érigé par l'architecte catalan Josep Lluis Sert, sous les pins, il leur suffit de lever les yeux pour découvrir, sur la tour dominant le bâtiment, les céramiques murales de Joan Miró, dont l'un des disques est orné de l'une des "signatures" de l'artiste évoquant une étoile. Au pied de la construction, des carreaux de couleur forment une petite fresque faisant face à une sculpture, "l'Oiseau". Le soir, quand les cigales interrompent leurs craquètements, on peut entendre le murmure des fontaines d'où l'eau jaillit de la bouche de gargouilles multicolores. Face à l'horizon, une imposante "Fourche" en fer et en bronze se dresse qui vient rappeler la révolte des paysans durant la guerre d Espagne. Ces œuvres sont bien connues des visiteurs de la fondation : avec d'autres, elles appartiennent au "Labyrinthe", un parcours créé à partir des années 1960 par Miró. Il faut entrer dans le bâtiment pour découvrir deux cent cinquante autres œuvres. Pour Isabelle Maeght, commissaire de l'exposition, cet ensemble "met en lumière les liens ayant uni mon grand-père, Aimé Maeght, à Joan Miró. Mais il vient rappeler aussi l'extraordinaire diversité des sources d'inspiration de Miró". Rien n'échappe en effet à celui qui voulait "assassiner la peinture". Gravure, dessin, sculpture, peinture (quand même !), lithographie sont autant de champs d'exploration que Miró investit avec une rare jubilation. D'une courge, il fait un totem orné de signes mystérieux. A partir d'un sac de jute, il compose une tapisserie multicolore. Son vieil ami Joan Prats disait de lui : "Quand je ramasse un caillou, ce n'est qu'un caillou. Quand Miró ramasse un caillou, c'est un Miró." Lire la suite…
 

 
Août 2009 - Un Monty Phyton au Sahara
 
 
Au cours de ses explorations, Michael Palin a parcouru la planète entière, du Nord au Sud, d’un pôle à l’autre, de pays en pays, et sur les océans. Son plus difficile défi ? Traverser l’impitoyable et vaste désert du Sahara ! Au cours du voyage, le Sahara révèle des dunes de sable sans fin, ainsi qu’une grande diversité de cultures et de paysages, et une longue et riche histoire de civilisation, de commerce et de conquête, de l’ancienne Égypte aux républiques islamiques pétrolières d’aujourd’hui. La magie de ce monde inconnu naît dès les rivages de la Méditerranée. Des monuments préservés par le climat aride et chaud témoignent de la richesse de l’histoire. Michael Palin visite les œuvres monumentales des pharaons, les châteaux des Carthaginois, les amphithéâtres des Romains et les champs de bataille de la Deuxième guerre mondiale. Au sud du Sahara, il s’émerveille devant les mosquées maliennes, d’extraordinaires édifices faits de boue séchée. Le désert demeure rarement longtemps vide. Les caravanes chamelières et les rallyes automobiles le traversent, des braconniers y sévissent, des camps de réfugiés y ont été installés, des conflits secrets s’y déroulent, tandis que les villes et villages de ces pays méconnus expriment leurs différentes identités. À Gibraltar, Michael Palin traverse le détroit vers le Maroc et la célèbre ville de Tanger. Après une pause à Fès et à Marrakech, il traverse les hautes montagnes de l’Atlas. Au sud de l’Algérie, il atteint la frontière avec le Sahara occidental, où il rencontre le Front Polisario. Lire la suite...
 

Les carnets de voyage du comédien anglais Michael Palin,
globe-trotter pour la BBC
 

 
Août 2009 - Amadeo Modigliani
 
 

"Il avait un caractère complexe et bohème : mi-perle, mi-pourceau." Béatrice Hastings, l'une de ses maîtresses. / Sur 400 tableaux peints par l'artiste, 350 représentent des femmes… / Modigliani meurt de complications pulmonaires dans les premiers jours de 1920 à l'âge de 35 ans. Le lendemain, sa compagne, Jeanne Hébuterne, enceinte de quelques mois de son second enfant, se jette par la fenêtre du sixième étage… / d’après Modigliani « Nu allongé » 1917.
Metropolitan Museum of Art, New York.
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Traits fins, cous allongés et flexibles, yeux en amande, noirs ou bleus, mais toujours vides de pupilles : les portraits de Modigliani intriguent, plaisent ou effraient. Peu de portraits d'hommes. Sur 400 tableaux peints par l'artiste, 350 représentent des femmes. Lui-même grand séducteur avec, dit-on, un charme unique et envoûtant, le bel Amedeo n'était pas aussi solaire que sa peinture. L'une de ses maîtresses, Béatrice Hastings, aura d'ailleurs ce mot : "Il avait un caractère complexe et bohème : mi-perle, mi-pourceau." Après avoir brûlé la chandelle par les deux bouts, Modigliani meurt de complications pulmonaires dans les premiers jours de 1920, à l'âge de 35 ans. Le lendemain, sa compagne, Jeanne Hébuterne, enceinte de quelques mois de son second enfant, se jette par la fenêtre du sixième étage. L'une des légendes artistiques les plus sombres du siècle est née. Arte retrace le parcours chaotique et tourmenté du peintre italien depuis son arrivée à Paris en 1906. L'occasion, bien sûr, d'évoquer par des images d'archives (on ne s'en lasse pas) le Montmartre et le Montparnasse de l'époque, avec les jeunes Picasso, Van Dongen, Braque ou Utrillo... Mais aussi de découvrir un aspect moins connu de l'artiste. En 1909, le peintre italien rencontre le sculpteur roumain Constantin Brancusi. Fasciné par le travail de ce dernier, Modigliani se jette à corps perdu dans la sculpture. Vingt-cinq de ses œuvres ont été conservées. Toutes magnifiques. Il s'agit de portraits en trois dimensions où l'on retrouve les caractéristiques de sa peinture : cous effilés, têtes stylisées, longs nez triangulaires... Présentées en 1911 dans le cadre d'une exposition collective, Modigliani les avait éclairées avec des bougies pour renforcer leur effet magique. Déçu par l'indifférence du public et des critiques, l'artiste abandonnera définitivement la sculpture en 1914.
 
 
Le documentaire revient aussi sur la beauté des femmes chez Modigliani, notamment sur ces yeux mystérieux qui font la singularité de ses tableaux. Parmi les intervenants figure, entre autres, la petite-fille du peintre qui témoigne ici pour la première fois. Miracle du mimétisme inconscient : cette dame digne et émouvante, lorsqu'elle parle de son illustre grand-père, possède la luminosité de certains de ses portraits. (Source)
 

 
Août 2009 - Marilyn
 
 
Un air de famille relie leurs deux démarches. Celle de l'écrivain Michel Schneider, abordant Gould ou Marilyn par le biais du roman, et celle du réalisateur Patrick Jeudy, dont les documentaires sur Jackie Kennedy, Grace Kelly ou Robert Capa se nourrissent de fibres romanesques. En adaptant l'ouvrage à succès du premier, construit autour de l'analyse freudienne suivie par Marilyn Monroe de janvier 1960 à sa mort, le second a tiré avantage de la vision subtile, intense et très documentée que Schneider y livre d'une femme devenue icône et prise au piège de ses blessures d'enfance. Ce faisant, Patrick Jeudy se défait de quelques-uns de ses travers habituels (écriture emphatique et sentimentalité de midinette) pour nous donner à partager son amour et celui de Michel Schneider pour Marilyn, dont films et photos brillamment exploités célèbrent la beauté désarmante, capable de « vous donner la mort ou, d'un sourire, de vous briser le cœur ». Demeure le style de Patrick Jeudy, sophistiqué jusqu'à la kitscherie. Mais pour peu qu'on se laisse porter par cette évocation interrogative, par cette enquête sans résolution, on trouvera son compte dans ce documentaire réellement inspiré. En dépit de tout, "Marilyn dernières séances" émeut. (Source)
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1957, sur une plage de Long Island, New York.
 
Le DVD de « Marilyn, dernières séances » paraît le 5 août chez France Télévisions Distribution.

 
Août 2009 - L’aventure de l’espèce humaine
 
 

Par soucis de vraisemblance, tous les dialogues ont été traduits en langues mortes, comme le sumérien…
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Dans le genre documentaire, c'est plutôt grandiose. Après l'"Odyssée de l'espèce" et "Homo sapiens", voici la rediffusion du troisième volet de la fabuleuse aventure de notre espèce, et il s'agit cette fois de l'invention de la civilisation. Le défi ne faisait pas peur au réalisateur Jacques Malaterre, qui signe ici le film dont il se déclarait, lors de sa première diffusion, "le plus fier". C'est aussi celui qui a disposé des moyens les plus généreux, car "il a été plus facile de réunir des coproductions étrangères". Pour cause de consensus : si toutes les nations ne sont pas unanimes sur les lointaines origines de l'homme, à mesure qu'on s'approche de l'époque historique, tout le monde tombe à peu près d'accord sur le fait que la civilisation est née au Moyen-Orient, dans le "croissant fertile", autour de l'Irak actuel. Là sont apparus les villages, les villes, la sédentarité, l'agriculture, l'écriture, la domestication des animaux, la propriété (et donc les guerres), puis le progrès technique, l'organisation du pouvoir étatique, la monnaie... ainsi que les premières épidémies ravageuses. En somme, tous les ingrédients qui devaient, quelques millénaires plus tard, façonner le monde moderne. Il n'y avait donc qu'à puiser dans cette suite d'événements, qui constituent autant de scénarios libres de droits, pour reconstituer "le Sacre de l'homme" tel qu'il s'est déroulé : pas de doute, c'est du vécu. D'ailleurs les scientifiques Yves Coppens et Jean Guilaine veillaient au grain.
 
 
Il a tout de même fallu découper en tranches l'épopée d'Homo sapiens, pour en faire quatre docu-fictions, qui se partagent les millénaires entre 12 000 ans et 2 300 ans avant notre ère. En 8 000 ans, la population mondiale passe de 3 à 100 millions d'individus : ce taux d'expansion montre à quel point la civilisation favorise la fécondité - ce que l'on continue à vérifier de nos jours, avec près de 7 (bientôt 10) milliards de bipèdes. On nous signale que, voici 12 000 ans, avec la fin de la glaciation, c'est un soudain réchauffement climatique (déjà) qui a permis l'envolée de l'aventure humaine : tous les espoirs nous sont donc à nouveau permis... Lire la suite...
 

 
Août 2009 - Été 36
 
 
Avec les accords Matignon, la France qui se lève tôt arrache le droit de prendre des congés payés et de déguster des moules marinière les pieds dans l'eau. "C'est pas assez", chantent Ray Ventura et ses Collégiens...
C'est l'été 1936 et, non, le peuple n'est plus ce qu'il était. La preuve ? Le peuple ne sait plus chanter, tonne Reynaldo Hahn dans sa chronique musicale du "Figaro". Il nasille "comme le faisait tout à l'heure sous mes fenêtres un jeune ouvrier, qui, son sac à outils à la main, fredonnait, sans y songer, un refrain de chanson, appris, sans nul doute, par l'entremise de la TSF. Ce jeune irresponsable est une unité de la somme immense de mauvais goût qui a fini peu à peu par tarer le chant populaire des villes françaises". Serait-ce le symptôme d'une dégénérescence plus profonde ? En ce mois de juillet 1936, l'ouvrier ne chante plus selon la "charmante tradition du Directoire ou de Mlle Duparc". Succombant à "la négromanie, il chante un de ces good tunes accommodés à la mode dancing, d'une voix nasale, visqueusement caressante, bêlante, geignarde, avec une vulgarité sournoise, camouflée en délicatesse". Un monde croule. Serait-ce les ravages de la TSF ? Cet été-là, au Vélodrome Buffalo, tandis qu'un camelot vend de la "menthe antifasciste", le peuple exhale son âme collective en good tunes. Flanqué de nourrissons en bonnet phrygien, il s'époumone en "Internationale" et en "Marseillaise", car "il faut reprendre aux fascistes les grandes dates de notre histoire", proclame "le Populaire". Méfiez-vous du peuple de Paris. Lire la suite…
 

Après la victoire du Front populaire... l'été 1936. / Ray Ventura présente "Tout va très bien Madame la Marquise" / L’objet de l’été 1936 : le tandem - Pub : le vrai tandem, c’est l’union suprême. Et c’est bon pour l’hygiène. / Les premiers congés payés. / Léon Blum saluant la foule le 15 juillet 1936.
 

 
Août 2009 - Comment fait-on les bébés ?
 
 


Les réponses sont multiples. / Il est dommage de faire croire qu'on peut tout guérir ! / "Les couples n'acceptent pas qu'on leur dise qu'il n'y a pas de solution." Pauline Tiberghien, gynécologue-obstétricienne.
 
À la question : "Comment fait-on les bébés ?", les réponses se sont multipliées. Aux histoires de petites graines, de papa et de maman amoureux, il faut ajouter, dans certains cas, d'autres explications : adoption, fécondation in vitro, mère porteuse... Un nombre croissant de couples s'engagent dans ces parcours semés d'embûches. Depuis huit ans, Raymonde et Philippe essaient d'avoir un enfant. En vain. Elle a 41 ans et deux grandes filles d'une précédente union; lui, plus jeune, n'est pas encore père. "C'est le sens de la vie, explique-t-il, la meilleure trace de soi à laisser sur terre." Raymonde ajoute une dimension tragique à leur infertilité en répétant qu'elle le quittera si elle ne parvient pas à lui donner un enfant. Après trois tentatives infructueuses de procréation médicalement assistée, une commission leur refuse une nouvelle chance. "Les couples n'acceptent pas qu'on leur dise qu'il n'y a pas de solution, commente Pauline Tiberghien, gynécologue-obstétricienne, membre de cette commission. Il est dommage de faire croire qu'on peut tout guérir, tout réparer." Mais Raymonde et Philippe n'entendent pas renoncer : ils partent en Espagne pour une fécondation in vitro. Les donneuses d'ovocytes, non soumises comme en France à l'obligation d'être déjà mères, y sont nombreuses et rétribuées. Susana, une étudiante, qui recevra 900 euros pour un don, devra se soumettre en contrepartie à un mois de traitement et de contraintes. Le couple de Français va verser 3 800 euros pour cette tentative de la dernière chance à Barcelone, où une quinzaine de cliniques privées se partagent ce marché juteux. Lire la suite…
 

 
Août 2009 - Qui a tué Natalia Estemirova ?
 
 
Seule la mort pouvait l'arrêter. Elle l'a frappée le 15 juillet 2009. Natalia Estemirova a été enlevée à Grozny, la capitale tchétchène, et retrouvée morte de deux balles dans la tête et la poitrine, en Ingouchie voisine. Militante en Tchétchénie de Mémorial, l'ONG russe de défense des droits de l'homme fondée par le prix Nobel de la paix Andreï Sakharov, cette femme de 50 ans dénonçait les exactions commises en Tchétchénie : "disparitions", exécutions sommaires, tortures, viols... Les pistes mènent invariablement aux forces russes, et plus souvent aux hommes de main du président tchétchène pro-russe Ramzan Kadyrov, auquel Moscou a laissé les mains libres pour écraser les velléités indépendantistes tchétchènes. Kadyrov, qui avait directement menacé la militante, a été accusé par Mémorial d'être responsable de son meurtre. Cet assassinat n'est que le dernier d'une longue liste. En 2006, la journaliste Anna Politkovskaia, qui dénonçait aussi les violations des droits de l'homme en Tchétchénie, était abattue. En août 2008, Magomed Evloïev, propriétaire du seul site internet d'opposition en Ingouchie, mourait d'une balle dans la tête tirée "accidentellement" par la police. Le meurtre Natalia Estemirova a soulevé une vague d'indignation en Occident. Bernard Kouchner s'est dit "horrifié". Mais les Tchétchènes réfugiés en France se voient presque systématiquement refuser l'asile politique. (Source)
 

Seule la mort pouvait l’arrêter… / Enlevée à Grosny, morte le 15 juillet 2009. Cet assassinat n’est que le dernier d’une longue liste !
 

 
Août 2009 - Maria del Pilar
 
 

Une histoire d’amour sur fond d’occupation… Pendant l’Occupation, la mère de Catherine Laborde s’engage dans le réseau du Special Operations Executive (SOE). Elle y rencontre son premier amour.
 
Catherine Laborde ne se contente pas de faire la pluie et le beau temps à la télévision puisqu’elle se passionne aussi depuis plusieurs années pour l’écriture. Et elle n’en est pas à son coup d’essai. En effet, elle publie son quatrième roman Maria del Pilar, aux éditions Anne Carrière. Présentatrice météo sur TF1 depuis 1989, Catherine Laborde s’est essayée à plusieurs styles littéraires. Après nous avoir conté sa relation explosive avec sa sœur Françoise Laborde dans un ouvrage témoignage, Des sœurs, des mères, des enfants en 1997, philosopher sur pourquoi nous aimions le beau temps et détestions la pluie dans Le mauvais temps n’existe pas, en 2005 et analyser l’acte de tromperie dans La douce joie d’être trompée en 2007, Catherine Laborde ne s’est pas décidé à arrêter d’écrire. C’est ainsi qu’elle ressort du placard le cahier de souvenirs de sa mère Maria del Pilar, écrit en 1972. Elle fait revivre l’histoire de cette femme résistante dans un ouvrage qui porte son nom, Maria del Pilar.
Maria del Pilar a vécu pendant la Seconde Guerre mondiale, une période charnière pour l’histoire européenne. Comme tous les contemporains de cette époque, elle a connu l’occupation nazie en France, la déportation des Juifs et l’emprisonnement de plusieurs personnes de sa famille. En 1972, elle a couché ses souvenirs douloureux dans un cahier confession. Un ouvrage sur lequel est tombée, sa fille, Catherine Laborde trente-cinq ans plus tard.
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Août 2009 - Amory Lovins, apôtre des économies d’énergie...
 
 
Cet apôtre des économies d'énergie qui travaille avec le gratin des entreprises américaines est convaincu que la révolution écologique est une excellente affaire. Un vrai gamin... Comme un coureur de haies, il enjambe les montants des panneaux solaires qui couvrent le toit de sa résidence d'Old Snowmass. Au loin, les sommets enneigés des montagnes du Colorado. Mais c'est le dernier lifting énergétique de sa maison modèle qu'Amory Lovins fait admirer. Dans cette maison témoin qui revend son surplus d'énergie à la compagnie locale, électricité, eau chaude et chauffage au sol marchent au solaire. Des "superfenêtres" au gaz xénon laissent entrer les lumières et retiennent la chaleur. Au milieu du salon trône une serre tropicale, avec insectes et poissons... "C'est cette résidence, achevée en 1984, qui a donné à Wolfgang Feist l'idée de construire en 1992 la première maison passive en Allemagne", explique Lovins. Car cette grosse bâtisse de pierre grise n'est pas seulement un agréable lieu de vie ouvert aux visiteurs. C'est aussi le siège du Rocky Mountain Institute (RMI), qu'Amory Lovins et sa femme Hunter ont créé en 1982. RM, c'est une combinaison baroque d'ONG et de centre de recherche. Un "think and do tank" entrepreneurial de 80 personnes, qui tire la moitié de son budget (13 millions de dollars) du consulting énergétique. "Notre vocation est de promouvoir l'usage efficient et régénératif des ressources, résume Lovins. Nous apportons des solutions, non de nouveaux problèmes. Nous sommes des praticiens, pas des théoriciens. Lire la suite...
 

1947 : Naissance à Washington DC.
1982 : Création du "Rocky Mountain Institute"
2000 : "Le Capitalisme naturel"
2008 : Pétrole : gagner la fin de partie, mode d'emploi pour se débarrasser de notre accoutumance au brut…
 

 
Août 2009 - Spécial nounou !
 
 

Déni de grossesse chez les pandas ! Elle élève ses petits pandas. Son chiot, c’est le zoo qui s’en occupe…
 
Deux bébés pandas roux rejetés par leur mère à la naissance dans un zoo du nord de la Chine ont pu survivre grâce à une nourrice un peu particulière : une petite chienne blanche, rapporte jeudi 16 juillet l'agence de presse officielle Chine nouvelle. Les bébés, nés le 25 juin, ont immédiatement été repoussés par leur mère, qui avait mis bas devant une foule de visiteurs au zoo de Taiyan, dans la province du Shanxi. D'ailleurs, comme explique Ha Guojiang, cité par Chine nouvelle, "personne ne savait qu'elle était enceinte. Son corps replet et sa fourrure cachaient son ventre jusqu'à la naissance". Face à la désaffection maternelle, il fallut bien trouver une maman de rechange, et le choix s'est porté sur cette chienne appartenant à un fermier voisin. Cette dernière s'est prise d'affection pour ses bébés adoptés, qu'elle traite comme s'ils n'étaient que deux chiots supplémentaires, leur donnant même parfois priorité sur son propre fils... À trois semaines, les petits pandas, qui n'ont toujours pas ouvert les yeux, prospèrent : ils ont doublé de taille, à 20 cm. Les pandas roux, bien plus petits que leurs cousins pandas géants noir et blanc, ressemblent à des ratons laveurs avec de longues queues fournies. Ils ne seraient guère plus que 25.000 adultes en liberté sur la planète. (Source)
 

 
Août 2009 - Maria del Carmen Bousada de Lara
 
 
En donnant naissance à Cristian et Pau (aujourd'hui âgés de 2 ans), Maria del Carmen Bousada de Lara a été, en 2006, la plus vieille femme au monde à enfanter. Elle est décédée d'un cancer, samedi 11 juillet, à Barcelone. Elle avait eu recours à la fécondation in vitro aux États-Unis en falsifiant les documents attestant son âge. Sa mort a relancé le débat sur l'âge limite pour cette pratique. En France, la loi fixe le seuil à moins de 42 ans. Le "record" de Maria avait été battu en 2008 par une Indienne de 70 ans. (Source)
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Mère à 66 ans, décédée à 69 !
La plus vieille femme au monde à enfanter, décédée d'un cancer le samedi 11 juillet à Barcelone… En France la loi fixe le seuil à moins de 42 ans. Le record de Maria avait été battu en 2008 par une Indienne de 70 ans.
 
 
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