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Novembre
2009 - La Grande Guerre... |
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La Grande Guerre s'est soldée en France par 15 000 "faciaux".
La réalité de la guerre. L'envers des récits
héroïques !
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Il restera à jamais le blessé à la tête
bandée immortalisé par Picasso. // Un poète
dans la guerre.
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Attention,
choc ! Cet ouvrage consacré aux gueules cassées
de 14-18 n'est pas à mettre entre toutes les mains. Sur
plus de 200 pages défilent des photographies de visages
pulvérisés par des éclats d'obus, extraites
des collections du musée du Service de santé des
armées, au Val-de-Grâce. Mais c'est la réalité
de la guerre, une réalité brute, l'envers des
récits héroïques. La Grande Guerre s'est
soldée en France par 15000 "faciaux", terme
administratif pour désigner les gueules cassées
ou, pis, les "presque morts pour la France", car,
dans le regard de l'autre, la pitié se mêle au
dégoût. Martin Monestier, auteur prolixe, a une
prédilection pour les sujets qui mettent mal à
l'aise : les monstres, les mouches, les excréments...
Il ne déroge pas. Cet ouvrage sans fard est un témoignage
supplémentaire sur le conflit, doublé d'un hommage
aux chirurgiens militaires, "mécaniciens de génie"
et précurseurs de la chirurgie maxillo-faciale. (Les
Gueules cassées. Les médecins de l'impossible,
1914-1918, par Martin Monestier. Le Cherche-Midi). (Source) |
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Il restera à jamais le blessé à la tête
bandée immortalisé par Picasso. Mais, avant d'être
happé par l'horreur de 14-18, cet apatride patriote fut
un écrivain soldat aux identités multiples. Annette
Becker en dresse le foisonnant portrait.
"Ah Dieu ! que la guerre est jolie" : le vers le plus
célèbre de Guillaume Apollinaire (1880-1918) est
aussi le plus incompris. Il a fallu que le peintre André
Masson, lui aussi ancien soldat de 14-18, vienne à son
secours, expliquant qu'il y avait des "compensations",
"des moments de bonheur véritable, même sur
la ligne de feu". Apollinaire, le grand poète, a
aimé la guerre, c'est incontestable. Il l'a aussi détestée
: "Si tu voyais ce pays, ces trous à hommes, partout,
partout ! On en a la nausée, les boyaux, les trous d'obus,
les débris de projectiles et les cimetières."
Mais il n'a pas été un poète jeté
dans la guerre à son corps défendant. Au contraire,
il a été un poète en guerre, décidé
à bouter les "Boches" hors de France. Lire
la suite... |
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Novembre
2009 - Obama et l'Afghanistan |
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6,6 milliards de dollars par mois. "Les généraux
demandent toujours plus de troupes !" // Les réticences
de l'opinion et le spectre d'un engrenage à la vietnamienne… |
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Le président américain va-t-il accorder aux généraux
les renforts qu'ils réclament pour l'Afghanistan ? Il
doit trancher entre les pressions des chefs militaires, les
réticences de l'opinion et le spectre d'un engrenage
à la vietnamienne.
Cette année-là, ils ont tous des doutes. Le président,
son secrétaire d'État, son conseiller à
la Sécurité nationale. Davantage de troupes ?
Pour faire quoi exactement ? Ils ont des doutes mais les généraux
poussent. Ils veulent à tout prix leurs renforts. Le
débat traîne en longueur, la méfiance entre
dirigeants civils et chefs militaires est à couper au
couteau. "Ce n'est pas tant que les militaires rechignaient
à être supervisés par des civils, confiera
plus tard le Secrétaire à la Défense. Ils
estimaient simplement que nous n'étions pas compétents
pour questionner leurs choix." "Nous avons débattu
du nombre de soldats à envoyer, pas de leur utilisation",
ajoutera le conseiller à la Sécurité nationale.
Nous sommes en 1965 et Lyndon Johnson s'apprête à
commettre une erreur que son pays n'a toujours pas fini de payer
: signer un chèque en blanc à ses généraux
qui réclament l'envoi de soldats supplémentaires
au Vietnam. Quarante-quatre ans plus tard, un autre président
démocrate, confronté à une autre guerre,
affronte le même dilemme : faut-il, oui ou non, donner
aux militaires ce qu'ils réclament ? Le commandant des
forces sur le terrain, cette fois, ne s'appelle plus William
Westmoreland mais Stanley McChrystal. Lire
la suite… |
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Novembre
2009 - À la poursuite des médicaments de la mort |
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Un
ancien membre des services français traque les faux anticancéreux
qui inondent le Proche-Orient. Jean-Paul Mari raconte comment
il a réussi à démanteler l'un de ces réseaux
qui assassinent des milliers de malades.
Adel le Palestinien ne comprend pas. Sa sœur est morte
et il ne sait pas pourquoi. Son cancer du sein avait été
détecté très tôt. Les médecins
étaient rassurants. Avec un médicament approprié,
elle vivrait. À 2000 dollars la boîte, le traitement
à base d'Imanitib est certes horriblement cher, mais
il est sûr. Pour trouver l'argent nécessaire, Adel
s'est ruiné, il a sillonné la Cisjordanie, négocié
ses passages à chaque checkpoint israélien, ameuté
la famille, les amis. A force d'énergie, Adel a réussi
à faire admettre sa sœur dans un hôpital israélien.
La réponse aux injections était positive, la tumeur
stabilisée. Puis il l'a fait transférer dans le
département oncologique d'une clinique moderne à
Ramallah, Al-Arabia, tenue par un médecin palestinien,
le docteur Baker - un bienfaiteur de son peuple ! -, qui procurait
le même médicament à moitié prix.
Six mois plus tard, elle meurt dans d'atroces souffrances. Le
médicament, référence "S00 50 A",
contenait de l'eau, un peu de sucre, quelques traces d'aspirine,
un colorant..., c'est-à-dire rien. Zéro principe
actif. Prix de revient, 2 dollars la boîte. Le Dr Baker
est un assassin. Et Adel ne le savait pas. À 3000 kilomètres
de là, dans les bureaux gris acier, le nouveau responsable
de la sécurité d'une compagnie pharmaceutique
suisse à Bâle, Jean-Luc, ne décolère
pas. Lire
la suite… |
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Un ancien membre des services français traque les faux
anticancéreux… // 30 tonnes de médicaments
chinois contrefaits à la décharge. La Chine avec
l'Inde est l'un des plus gros producteurs de faux médicaments.
En 2001, ils ont été responsables de 192 000 morts… |
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Novembre
2009 - BD |
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La fin du diptyque "Putain de guerre! 1917-1918-1919"
// BD qui s'adresse aux victimes… soldats français
et allemands, les gamins en exil, les femmes en usine, les infirmières,
les curés... (d'après Tardi) |
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Voici la grande œuvre de Tardi sur la Première Guerre
mondiale, même si, depuis plus de trente ans, il n'a cessé
de décrire, dessiner, commenter cette boucherie qui ouvre
le XXe siècle. La fin du diptyque "Putain de guerre !
1917- 1918-1919", est un sommet d'horreur lyrique, d'érudition
froide, en particulier l'année 1919. Le narrateur, un
pauvre troufion, est remplacé par une voix, qu'on qualifierait
de divine si Tardi n'était pas anarchiste, et qui s'adresse
aux victimes : les soldats français et allemands, mais
aussi les gamins en exil, les femmes en usine, les infirmières,
les curés... Toujours signé avec Jean-Pierre Verney,
le conseiller historique de Tardi, le livre est accompagné
d'un documentaire : on les suit dans les salles d'archives
et les champs de bataille. Tardi publie également des
dessins sur les musiques de la guerre, chantées par Dominique
Grange, "Des lendemains qui saignent", et il expose
au Musée du Bourget (jusqu'au 31 janvier, www.museedelair.org).
À l'Historial de Péronne (www.historial.org),
François Boucq illustre des passages du Goncourt de 1916,
"le Feu", d'Henri Barbusse ; Maël et Kris démarrent
une enquête dans les tranchées avec "Notre
mère la guerre" ; et le Collectif de jeunes talents
signe "Cicatrices de guerre(s)". (Source) |
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Novembre
2009 - Fin du monde ? |
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Astéroïde
tueur ?
Un astéroïde va-t-il, en 2012, entrer en collision
avec la Terre et anéantir I' humanité ? Après
tout, un tel scénario s'est déjà produit,
il y a 65 millions d'années, lorsqu’un corps gros
comme l'Everest tomba sur la presqu'île du Yucatan, au
Mexique, signant l'arrêt de mort de tous les dinosaures
et provoquant la disparition de 47% des espèces marines
et 18% des vertébrés terrestres. Rassurons-nous,
"aucun objet de un à dix kilomètres ne croisera
la Terre ni en 2012 ni même au cours des cent prochaines
années", explique Patrick Michel, astronome à
l'observatoire de la Côte d'Azur. Comment peut-il en être
si sûr ? Parce que la plupart des astéroïdes
croisant régulièrement l'orbite terrestre (les
"geocroiseurs") sont maintenant recensés grâce
aux programmes de recherche systématique mis en place
dans les années 1990 (Spaceguard, Spacewatch, etc.).
Aujourd'hui, deux grands programmes assurent le suivi de ces
objets : l'européen NeoDyset et l'américain Near
Earth Object de la Nasa. Quelque 6300 géocroiseurs sont
ainsi étroitement surveillés et leur orbite régulièrement
recalculée. Quatre d'entre eux, seulement, passeront
dans les parages de la Terre en 2012. Pour chacun, le risque
calculé est de... zéro sur l'échelle de
Turin qui catégorise les probabilités d'impact
selon une graduation de 0 à 10. Autrement dit, nous pouvons
dormir tranquille en 2012. D'autant que "le cataclysme
final, celui qui transformerait notre planète en un désert
total, ne pourrait être provoqué que par un gros
astéroïde de plusieurs dizaines de kilomètres,
précise Patrick Michel. De tels objets n'existent tout
simplement pas dans la population des géocroiseurs"
! (Source)
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La
science face aux croyances.
Un astéroïde va-t-il, en 2012, entrer en collision
avec la Terre ? Après tout, un tel scénario s
est déjà produit il y a 65 millions d'années.
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Le calendrier de cette civilisation mentionnait une fin de cycle
autour du 21 décembre 2012...
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Les prophéties mayas.
Le calendrier de cette civilisation mentionnerait une fin de
cycle autour du 21 décembre 2012. Un algorithme farfelu
confirme et le Web s'emballe.
Pourquoi une fin du monde précisément en 2012
? Si l'on en croit les ouvrages, sites internet, documentaires,
etc. qui traitent du sujet, cette date aurait été
fixée par le calendrier maya. Sauf que cette civilisation
n'a rien prophétisé pour le 21 décembre
2012. La date butoir sort en fait d'une pure convention utilisée
pour décompter le temps qui passe. Il se trouve que dans
ce calendrier amérindien (dit long), cette date s'écrit
en chiffres ronds : 13.0.0.0.0. Les Mayas n'utilisaient pas
la numération décimale comme nous mais une numération
sur une base 20. Le dernier chiffre désigne le jour (kin) ;
l'avant-dernier des "mois" de 20 jours (uinal) ;
le troisième des "années" de 18 mois
de 20 jours, soit 360 jours (haab) ; le second des durées
de 20 fois 360, soit 7200 jours (katun) et enfin le premier
une durée de 20 x 20 x 360 = 144 000 jours (baktun).
Le passage de la date 12.19.19.17.19 à la suivante 13.0.0.0.0
est donc numériquement frappante, autant que le passage
de l'année 999 à l'année 1000 dans notre
calendrier. Cette transition est naturelle et non prophétique.
Pourquoi ce point de bascule tomberait-il le 21 décembre
2012 ? Si le calendrier maya fixe une durée (de 13 x
144000 = 1 872 000 jours, soit environ 5125 ans), il est nécessaire
d'en connaître l'origine pour savoir à quoi correspond
la date de 13.0.0.0.0. Lire
la suite...
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La menace de la planète fantôme.
Elle s'appelle Nibiru, la 12e planète, Hercolubus, Planète
rouge, etc., et elle nous promet les pires fléaux pour
2012. Selon une poignée d'auteurs, il s'agirait d'une
planète géante, dont l'orbite excentrique s'étire
de l'intérieur du système solaire jusqu'aux confins
de la ceinture de Kuiper. Tous les 3600 ans, Nibiru croiserait
l'orbite terrestre, frôlant notre planète et y
provoquant tsunamis, séismes, éruptions volcaniques,
basculement de l'axe des pôles et, potentiellement extinctions
massives d'espèces. Actuellement, cette planète
se trouverait derrière Pluton, et son influence se ferait
sentir sur les planètes extérieures. L'ennui,
c'est qu'aucun observatoire, terrestre ou spatial, n'a jamais
vu trace de cette géante de laves. Il existe peut-être
une planète au fin fond du système solaire, comme
l'ont montré, en 2008, des travaux théoriques
menés par Patryck Lykawka et Tadashi Mukai, de l'université
japonaise de Kobe. Selon les simulations numériques,
la présence d'un corps de 30 à 70% de la masse
de la Terre expliquerait la structure de la ceinture de Kuiper
et certaines de ses déformations. Mais les simulations
faisaient tourner cette planète X selon une orbite bien
sage, très loin de nous... (Source)
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Elle
s'appelle Nibiru, la 12e planète, elle nous promet les
pires fléaux pour 2012. Tous
les 3600 ans, Nibiru croiserait l'orbite terrestre. L'ennui,
c'est qu'aucun observatoire, terrestre ou spatial, n'a jamais
vu trace de cette géante de laves !
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La
Terre peut-elle sortir de son orbite et devenir pour l'humanité
un vaisseau errant dans le désert de la Galaxie ?
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La Terre expulsée de son orbite.
La Terre peut-elle sortir de son orbite et devenir pour l'humanité
un vaisseau errant dans le désert de la Galaxie ? Ce
scénario dantesque est régulièrement évoqué
par les amateurs d'apocalypse. La question vaut d'ailleurs d'être
posée puisque les astronomes eux-mêmes pensent
qu'il existe dans le ciel des planètes orphelines, éjectées
violemment de leur système. Et puis l'on sait depuis
peu que les planètes se déplacent au cours de
leur existence. L'étude des exoplanètes a permis
en effet de comprendre le phénomène de migration
planétaire. Peu après leur formation, les planètes
glissent sur d'autres orbites, en échangeant de l'énergie
avec les gaz et les poussières qui encombrent les systèmes
nouveau-nés. Mais rassurons- nous ! Dans un système
comme le nôtre, vieux de 5 milliards d'années,
cela fait bien longtemps que le ménage a été
fait par les vents solaires et qu'il ne reste plus ni gaz ni
poussières ! Aujourd'hui, il n'est donc pas si facile
de "désorbiter" notre planète. L'orbite
d'une planète correspond à un état d'énergie
dans lequel se conjuguent les masses du Soleil et de la planète,
ainsi que la distance qui les sépare. Plus vous êtes
proche du Soleil, plus vous êtes fortement lié
à lui. Dans le cas de la Terre, très proche du
Soleil, il faudrait déployer une énergie phénoménale
pour atteindre la vitesse de libération. "Même
l'astéroïde qui a tué les dinosaures n'a
pas fait sortir la planète de l'orbite, souligne Marc
Sauvage. Lire
la suite...
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Novembre
2009 - Les sauropodes sont passés par l'Ain |
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Étaient-ils
en fuite ou en promenade ? Nous ne le saurons jamais mais le
chemin de calcaire près du village de Plagne (Ain) a
conservé à jamais leurs empreintes, laissées
il y a 150 millions d'années sous forme de cercles de
1,50 m de diamètre, les plus grandes jamais découvertes.
La piste se poursuit sur des centaines de mètres et s'étend
aux terrains alentour, soit une dizaine d'hectares environ.
Jean-Michel Mazin et Pierre Hantzpergue, de l'université
Claude-Bernard de Lyon, estiment qu'il s'agit de sauropodes,
ressemblant au diplodocus, 40 t pour plus de 25 m de long et
10 m au garrot. (Source) |
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"C'est une découverte exceptionnelle et unique au
monde par la taille des empreintes, mais également par
la longueur de la piste" a déclaré Pierre
Hantzpergue, professeur de géologie à Lyon.
"La piste des sauropodes a été dégagée
sur environ 150 mètres, mais nous pensons pouvoir la
suivre sur plusieurs centaines de mètres" précise-t-il.
Voir la vidéo sur Ushuaia |
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Novembre
2009 - Ardi n'était ni chimpanzé ni humain |
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Elle crapahutait en Afrique de l'Est, près d'un million
d'années avant Lucy l'australopithèque... Bienvenue
à "Ardi" l'ardipithèque, une femelle
hominidé datée de -4,4 millions d'années,
riche d'informations inédites, grâce à son
squelette, le plus ancien connu pour un hominidé. De
Toumaï (-7 millions d'années) on ne connaît
en effet que le crâne, d'Orrorin (-6 Ma), trois fémurs,
un humérus et quelques dents. Ardipithecus ramidus (son
nom savant), autrement plus complet, "ne ressemble à
rien de ce à quoi nous nous attendions", selon son
découvreur éthiopien Gen Suwa. Avec sa mise au
jour en 1992, les chercheurs ont pensé tenir l'ancêtre
des Homo, ou celui des grands singes, voire le "graal"
de la paléontologie humaine : l'ancêtre commun
aux deux lignées... Patatras ! après dix-sept
ans d'analyses et l'exhumation de 36 individus au total, Ardi
a été classée dans un genre nouveau, éloigné,
situé sur une lignée voisine de celle des australopithèques
: "Ni chimpanzé ni humain, elle nous rapproche comme
jamais auparavant de l'ancêtre commun aux singes et à
l'homme et nous permet vraiment d'imaginer ses traits",
assure le paléoanthropologue américain Tim White
(université de Californie, Berkeley). Lire
la suite…
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Dix-sept
ans après sa découverte en Éthiopie, "Ardipithecus
ramidus", le fossile d'hominidé âgé de
4 à 5 millions d'années est enfin décrit
au complet… // 1,20 m, 50 kilos, une petite tête.
Le volume de sa boîte crânienne : 300 à 350
cm3, comparable à celui d'un bonobo. // Elle crapahutait
en Afrique de l'Est, près d'un million d'années
avant Lucy ! |
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Novembre
2009 - Blandas, la grotte des premiers sédentaires |
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La
mise au jour, dans le Gard, d'une stèle gravée
préhistorique par trois membres de la Fédération
française de spéléologie vient de déboucher
sur une découverte exceptionnelle : celle d'une caverne
souterraine occupée par les premiers habitants néolithiques
du causse de Blandas. "Tout y est demeuré intact
depuis 5000 ans", raconte Philippe Galant, archéologue
de la Direction régionale des Affaires Culturelles (Drac).
Restes de murets en pierres sèches, jarres à cordons,
vases... les vestiges abandonnés par les populations
de l'époque s'étalent sur près de 80 mètres
de galerie. Les habitants du causse avaient alors pour habitude
de récupérer l'eau filtrée par les roches
calcaires de cette région karstique, qu'ils stockaient
ensuite dans de grandes poteries d'une contenance de 40 à
100 litres. Le plafond de cette majestueuse grotte citerne s'élève
par endroits à 10 m de hauteur. Blandas est aussi
un lieu de sépulture. "Un important dépôt
funéraire d'une trentaine de corps a été
identifié", poursuit l'archéologue. Recouverts
de calcite, certains crânes semblent d'ailleurs pétrifiés
par les concrétions. Des tracés réalisés
au charbon de bois sont également visibles sur certaines
parois. Une dizaine de gisements semblables étaient déjà
connus dans la région, mais tous avaient été
visités ou pillés. Par chance, l'entrée
de cette grotte avait été condamnée naturellement
depuis le néolithique par un bloc monolithe : les scientifiques
vont donc pouvoir, 5000 ans après, pénétrer
de plain-pied dans le monde oublié des premières
populations sédentaires. (Source) |
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La caverne souterraine découverte dans le Gard était
habitée il y a 5000 ans… |
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Novembre
2009 - Louis Ferdinand Destouches, dit Céline |
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1894 - Naissance à Courbevoie // 1961 – Meurt le
1er juillet // 1944-1945 Après le Débarquement,
Céline part pour l'Allemagne avec Lucette Almanzor, sa
troisième femme. Un mandat d'arrêt est lancé
contre eux. // 17 décembre 1945 - Incarcération
à Copenhague. // 1950 - Procès et condamnation
// 1951 - Amnistié par le tribunal militaire. // Le jeune
cuirassier Louis Ferdinand Destouches à Rambouillet.
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Comment un jeune Français patriote est-il devenu un fou
furieux de la dénonciation ? La Pléiade nous offre
plus de mille cinq cents pages de lettres de Céline,
dont un grand nombre inédites. Cet événement
est capital à plusieurs titres. D'abord sur le plan littéraire.
On constate que l'épistolier est aussi saisissant, énorme,
inventif, farouche que l'écrivain qu'on connaît.
Il n'a pas deux écritures ni deux encres. Il s'adresse
à ses amis, à ses maîtresses, à ses
éditeurs, à ses avocats, aux journaux de gauche
ou de droite, aux écrivains célèbres ou
à de parfaits inconnus avec la même frénésie
de ton, le même rictus désespéré,
le même bagou convulsif, la même gouaille hallucinée
que dans ses romans... La surprise vient de ce que l'écrivain
éclot soudainement. Car rien de commun entre les lettres
appliquées et gentillettes du jeune homme engagé
à 18 ans dans la cavalerie à Rambouillet, fils
prévenant, militaire discipliné, patriote impeccable,
et celles du forcené cynique qu'il devient soudain. Que
s'est-il donc passé pour passer d'un Céline à
l'autre ? Comment expliquer cette rupture ? Simplement l'expérience
de la guerre en cette journée du 27 octobre 1914, quand
Céline voit son bras droit réduit en bouillie
sur le front. La mort voltige partout, pas à crédit,
mais au comptant ce matin-là. Puis on voit vers la fin
des années 30 que l'auteur de "Voyage au bout de
la nuit" multiplie les points d'exclamation et les points
de suspension dans des phrases désarticulées qui,
métaphoriquement, dévastent le français
classique comme si les fusées et obus et mortiers de
la guerre moderne s'étaient abattus sur la langue et
la belle prose académique. Céline, donc, fait
rayonner la "vacherie humaine" avec sa langue à
lui. Lire
la suite... |
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Novembre
2009 - Claude Lévi-Strauss (1908-2009) |
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Géant. Il était le plus célèbre
savant universel. Claude Lévi-Strauss vient de s’éteindre
à 101 ans. Son héritage : colossal. Son œuvre
: révolutionnaire. Il faut lire ou relire ses livres
majeurs : "La pensée sauvage", "Tristes
tropiques", "Race et histoire". Itinéraire
d’un penseur total.
Le premier apport incontestable de Lévi-Strauss a été
de contribuer à tordre le cou à la vision ethnocentrique
des civilisations telle qu’elle était encore véhiculée
par la philosophie marxiste de l’histoire : les primitifs
seraient une étape culturellement sous-développée
de l’humanité. Aujourd’hui, on a du mal à
mesurer l’importance de cette critique. Et pourtant, le
fond de cette conception n’a pas disparu, ne serait-ce
que dans l’idée, spontanée, que les sociétés
sauvages seraient plus proches de la nature que les
sociétés civilisées. Que l’on perçoive
l’absence de civilisation comme un défaut (idéologie
du progrès) ou comme une vertu (critique de la modernité),
la même idée sous-jacente est présente :
les primitifs relèvent plus de la nature que de la culture.
C’est contre cela que Lévi-Strauss concentre sa
critique : ces sociétés ne représentent
pas un stade infantile et inférieur de l’humanité,
mais des organisations complexes qui n’ont rien à
envier aux nôtres en termes d’élaboration
intellectuelle et culturelle.
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Ce
sont les formes de cette culture sauvage que Lévi-Strauss
va mettre au jour dans deux directions : l’analyse anthropologique
des structures de parenté et l’analyse idéologique
du récit mythologique, c’est-à-dire les
faits sociaux fondamentaux et les discours collectifs qui les
accompagnent. Lire
la suite… |
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Novembre
2009 - Rencontre avec les Rabaris |
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Proposée
par le photographe Pierre de Vallombreuse, en partenariat avec
le magazine Sciences
et Avenir , cette journée est consacrée, à
travers reportages photographiques et débats, aux Rabaris,
peuple nomade d’éleveurs d’animaux du sud
de l’Inde - Gujerat et Rajastan - souvent considéré
comme parent des tziganes.
Nous, les gens sédentaires percevons le monde comme rayonnant
autour de nous. Alors que les nomades, eux, parcourent le monde.
Comment sont apparues ces sociétés nomades au
cours de l’histoire ? Vont-elles survivre à la
modernité ? Qu’apportent-elles à la culture
humaine ? Deux ethnologues, Jean-Pierre Digard (CNRS) et Sandrine
Prévot (Centre d’études de l’Inde
et de l’Asie du Sud) nous éclaireront sur ces multiples
interrogations dans un échange avec le public.
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Les derniers éleveurs nomades du
Gujurat, en Inde, en quête de paturages. |
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Novembre
2009 - César |
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Ave
Caesar. Ceux qui te regardent remonter des eaux te saluent !
Lorsque le 27 août 2007 Luc Long, archéologue,
plongeur, chercheur de trésors perdus, s’approche
d’un buste, face dans la vase, il ne sait pas ce qui l’attend.
Il a déjà sorti Esculape, une statue aux drapés
voluptueux qui avait perdu la tête, et la base d’une
statue de Vénus. Et voici ce buste que son ami Pierre
Giustiniani lui désigne. "On avait peut-être
40, 70 centimètres de visibilité ! Ma torche a
éclairé son visage, ses traits me disaient quelque
chose. En pleine lumière, là j’ai eu un
choc. César !" César, oui. Simple et classe.
Car à l’époque républicaine, on ne
fait pas dans le show-off. Les portraits de César ne
courent ni les rues ni les eaux. Celui du Rhône est exceptionnel
: Luc Long n’en revient pas, et pourtant c’est par
légions (romaines) qu’il en a fait, des découvertes...
L’enfant, mi-arlésien, mi-marseillais ("mi
- romain, mi-grec, en somme !"), rêve : à
12 ans il se lance dans des fouilles clandestines. Des études
d’histoire de l’art et d’archéologie.
Un concours d’État pour le titre de conservateur
du patrimoine : reçu premier à Paris. L’archéologie
aérienne le tente et puis, non, "trop haut. J’ai
besoin de toucher". Il plonge. Comme scaphandrier professionnel.
Son certificat l’autorise à plonger à l’air
à 60 mètres de profondeur - "après,
c’est l’ivresse des profondeurs. Vous perdez le
sens des réalités et vous faites n’importe
quoi." Pas son genre. Sa première recherche l’amène
à regarder de plus près deux épaves que
l’équipe Cousteau a dénichées en
1952. Lire
la suite… |
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"Veni, vidi, vici" (Je suis venu, j’ai vu, j’ai
vaincu)
Jules César – 47 av. J.C.
Le buste de César dans le Rhône ! |
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Novembre
2009 - L’ail blanc de Lomagne |
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Henri IV en mangeait avec son poulet en cocotte. Louis le Pieux,
fils de Charlemagne, en fit planter dans ses jardins royaux
sur les conseils de son médecin… |
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C'est un tubercule précieux, rustique et naturel, cultivé,
séché, pelé, vendu en plateaux, à
l'unité, en tresses ou paniers, en lisière des
départements du Gers et de Lot-et-Garonne. Henri IV en
mangeait avec son poulet en cocotte. Louis le Pieux, fils de
Charlemagne, en fit planter dans ses jardins royaux sur les
conseils de son médecin. Deux cent quarante producteurs,
entre Beaumont-de-Lomagne et Saint-Clar (où ont lieu,
en août, les fêtes de l'ail blanc), travaillent
aujourd'hui ce produit garanti par une indication géographique
protégée. Condiment délicat, aliment de
santé, prisé des grandes tables étoilées
comme des fermes-auberges cherchant le goût vrai, réputé
pour son parfum corsé comme pour ses gousses importantes
et régulières, il se récolte de la mi-juillet
à la fin décembre. Dans cette Toscane française
qu'est la Lomagne, entre les bastides de Beaumont et de Saint-Clar,
il figure une sorte d'or blanc à déguster cru,
cuit, haché ou en crème. On retire la première
pelure extérieure de la tête, on en prélève
les gousses, on coupe la base en coupant la dernière
peau, à moins de la laisser pour une cuisson "en
chemise". Rôti, confit, moelleux, cuit de préférence
à basse température, il fait un accompagnement
délicat. (Source) |
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Novembre
2009 - Louis XIV |
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Le Grand Roi aimait les femmes, les marbres rouges, les poires
et les petits pois... Centrées autour des goûts
et de l’"hyper-ego" de Sa Majesté, les
brillantes manifestations "Louis XIV, l’homme et
le roi" et "Fastes royaux" s’affirment
d’abord comme un portrait renouvelé du monarque
qui aura le plus fasciné les Français. Plus que
l’icône pommadée de Rigaud, la plus troublante
des effigies de Louis XIV est bien le fameux profil en cire
d’abeille - d’un réalisme quasi photographique
- réalisé par Antoine Benoist en 1706 à
partir d’empreintes du visage royal. Il laisse voir un
homme à la peau grêlée, à la lippe
méprisante, ravagé par la goutte, mais toujours
plein de lui-même, un despote aigri, lancé dans
la ruineuse guerre de la Succession d’Espagne, avec la
moitié de l’Europe à ses trousses. Avant
de connaître une fin de règne chaotique, entre
les conséquences de la révocation de l’édit
de Nantes, les défaites militaires et les deuils qui,
en un an (1711-1712), éliminent son fils, le Grand Dauphin,
son petit-fils le duc de Bourgogne et l’un de ses arrière-petits-fils.
Le terrible portrait de Benoist ferait presque oublier que tout
avait commencé dans la grâce et la volupté.
Au départ, c’est-à-dire après la
mort de Mazarin, le roi dansait. La vie à la Cour n’était
que carrousels, feux d’artifice, fêtes données
en l’honneur de l’une ou l’autre des maîtresses
officielles, comme le montrent les gravures décrivant
avec précision l’organisation de ces spectacles
auxquels le roi participait, bondissant sur scène dans
un costume tissé d’or devant un parterre de trente
mille spectateurs. Lire
la suite… |
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Louis XIV aimait les femmes, les marbres rouges, les poires
et les petits pois... |
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Novembre
2009 - OGM |
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OGM : un faucheur met fin à un essai exemplaire. |
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Bien
que concertation et transparence aient été assurées
sur place, un militant isolé a détruit 70 ceps
de vigne de l'Inra à Colmar.
On ne saura pas. L'homme qui a cisaillé 70 ceps de vigne
transgénique au centre Inra (Institut national de la
recherche agronomique) de Colmar le 7 septembre a surtout empêché
les scientifiques d'évaluer les risques environnementaux
encourus du fait de l'adjonction à cette plante d'un
gène du virus du court-noué, une redoutable maladie
de la vigne. Ce militant anti-OGM a également coupé
court à un effort exemplaire de transparence scientifique.
À l'exception de la Confédération paysanne,
la plupart des opposants aux plantes génétiquement
modifiées déplorent les conséquences de
l'acte. Le court-noué est une maladie virale transmise
par un petit ver nématode de 3 mm de long, Xi-phinema
index. Elle affecte le développement des nœuds de
la vigne et touche un tiers du vignoble mondial. Même
l'apport de grosses quantités de pesticides ne permet
pas de réhabiliter un sol infecté : "Aussi
avons-nous eu l'idée d'insérer dans le génome
des porte-greffes le gène du virus, afin de provoquer
une réaction semblable à celle d'un anticorps",
résume Jean Masson, directeur de l'Inra Colmar. Une première
expérience sur une parcelle champenoise ayant été
stoppée en 1999 après de vives oppositions, les
chercheurs décident de reprendre leurs études
à zéro en créant cette fois une instance
de concertation et de surveillance.
Lire la suite…
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Novembre
2009 - Le charme sûr de Kees Van Dongen |
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Maigre,
maigre, maigre... Le marché de l'art moderne est très
maigre en ce moment et les ventes de prestige de New York, celles
qui se tiennent chaque année en novembre et donnent la
tendance pour les six mois suivants, pèchent par le manque
d'œuvres importantes à proposer aux acheteurs. Normal.
En ces temps d'incertitude, l'art moderne de qualité
n'a jamais autant représenté une valeur refuge.
À moins d'y être absolument obligé, il vaut
mieux garder ses maîtres. Alors, lorsqu'un tableau graphique
et très commercial de l'artiste d'origine hollandaise
Kees Van Dongen (1877-1968) passe aux enchères, il devient
la vedette de la saison. Pourtant, ça n'est pas la meilleure
période du peintre, mais ce grand format (102 x 65 cm),
titré "Jeune Arabe", n'est pas sans rappeler
le charme des toiles marocaines de Matisse. En 2002, la galerie
parisienne Hopkins-Custot avait vendu cette toile à la
Biennale des antiquaires pour environ 3 millions d'euros
(à l'époque, euro et dollar étaient à
peu près au même niveau). Sept ans plus tard, sa
valeur estimée est de 7 millions de dollars. Qui a encore
des doutes sur le fait que l'art moderne de qualité est
un bon investissement ? (Source) |
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d’après Van Dongen (1877-1968) – New
York Sotheby’s |
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