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              |  | Novembre 
                  2009 - La Grande Guerre... |  |   
              |  |   La Grande Guerre s'est soldée en France par 15 000 "faciaux". 
                  La réalité de la guerre. L'envers des récits 
                  héroïques !
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 |  |  Il restera à jamais le blessé à la tête 
                  bandée immortalisé par Picasso. // Un poète 
                  dans la guerre.
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              |  |  Attention, 
                  choc ! Cet ouvrage consacré aux gueules cassées 
                  de 14-18 n'est pas à mettre entre toutes les mains. Sur 
                  plus de 200 pages défilent des photographies de visages 
                  pulvérisés par des éclats d'obus, extraites 
                  des collections du musée du Service de santé des 
                  armées, au Val-de-Grâce. Mais c'est la réalité 
                  de la guerre, une réalité brute, l'envers des 
                  récits héroïques. La Grande Guerre s'est 
                  soldée en France par 15000 "faciaux", terme 
                  administratif pour désigner les gueules cassées 
                  ou, pis, les "presque morts pour la France", car, 
                  dans le regard de l'autre, la pitié se mêle au 
                  dégoût. Martin Monestier, auteur prolixe, a une 
                  prédilection pour les sujets qui mettent mal à 
                  l'aise : les monstres, les mouches, les excréments... 
                  Il ne déroge pas. Cet ouvrage sans fard est un témoignage 
                  supplémentaire sur le conflit, doublé d'un hommage 
                  aux chirurgiens militaires, "mécaniciens de génie" 
                  et précurseurs de la chirurgie maxillo-faciale. (Les 
                  Gueules cassées. Les médecins de l'impossible, 
                  1914-1918, par Martin Monestier. Le Cherche-Midi). (Source) |  |  
                  Il restera à jamais le blessé à la tête 
                  bandée immortalisé par Picasso. Mais, avant d'être 
                  happé par l'horreur de 14-18, cet apatride patriote fut 
                  un écrivain soldat aux identités multiples. Annette 
                  Becker en dresse le foisonnant portrait."Ah Dieu ! que la guerre est jolie" : le vers le plus 
                  célèbre de Guillaume Apollinaire (1880-1918) est 
                  aussi le plus incompris. Il a fallu que le peintre André 
                  Masson, lui aussi ancien soldat de 14-18, vienne à son 
                  secours, expliquant qu'il y avait des "compensations", 
                  "des moments de bonheur véritable, même sur 
                  la ligne de feu". Apollinaire, le grand poète, a 
                  aimé la guerre, c'est incontestable. Il l'a aussi détestée 
                  : "Si tu voyais ce pays, ces trous à hommes, partout, 
                  partout ! On en a la nausée, les boyaux, les trous d'obus, 
                  les débris de projectiles et les cimetières." 
                  Mais il n'a pas été un poète jeté 
                  dans la guerre à son corps défendant. Au contraire, 
                  il a été un poète en guerre, décidé 
                  à bouter les "Boches" hors de France. Lire 
                  la suite...
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              |  | Novembre 
                  2009 - Obama et l'Afghanistan |  |   
              |  |   6,6 milliards de dollars par mois. "Les généraux 
                  demandent toujours plus de troupes !" // Les réticences 
                  de l'opinion et le spectre d'un engrenage à la vietnamienne…
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                  Le président américain va-t-il accorder aux généraux 
                  les renforts qu'ils réclament pour l'Afghanistan ? Il 
                  doit trancher entre les pressions des chefs militaires, les 
                  réticences de l'opinion et le spectre d'un engrenage 
                  à la vietnamienne.Cette année-là, ils ont tous des doutes. Le président, 
                  son secrétaire d'État, son conseiller à 
                  la Sécurité nationale. Davantage de troupes ? 
                  Pour faire quoi exactement ? Ils ont des doutes mais les généraux 
                  poussent. Ils veulent à tout prix leurs renforts. Le 
                  débat traîne en longueur, la méfiance entre 
                  dirigeants civils et chefs militaires est à couper au 
                  couteau. "Ce n'est pas tant que les militaires rechignaient 
                  à être supervisés par des civils, confiera 
                  plus tard le Secrétaire à la Défense. Ils 
                  estimaient simplement que nous n'étions pas compétents 
                  pour questionner leurs choix." "Nous avons débattu 
                  du nombre de soldats à envoyer, pas de leur utilisation", 
                  ajoutera le conseiller à la Sécurité nationale. 
                  Nous sommes en 1965 et Lyndon Johnson s'apprête à 
                  commettre une erreur que son pays n'a toujours pas fini de payer 
                  : signer un chèque en blanc à ses généraux 
                  qui réclament l'envoi de soldats supplémentaires 
                  au Vietnam. Quarante-quatre ans plus tard, un autre président 
                  démocrate, confronté à une autre guerre, 
                  affronte le même dilemme : faut-il, oui ou non, donner 
                  aux militaires ce qu'ils réclament ? Le commandant des 
                  forces sur le terrain, cette fois, ne s'appelle plus William 
                  Westmoreland mais Stanley McChrystal. Lire 
                  la suite…
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              |  | Novembre 
                  2009 - À la poursuite des médicaments de la mort |  |   
              |  |  Un 
                  ancien membre des services français traque les faux anticancéreux 
                  qui inondent le Proche-Orient. Jean-Paul Mari raconte comment 
                  il a réussi à démanteler l'un de ces réseaux 
                  qui assassinent des milliers de malades.Adel le Palestinien ne comprend pas. Sa sœur est morte 
                  et il ne sait pas pourquoi. Son cancer du sein avait été 
                  détecté très tôt. Les médecins 
                  étaient rassurants. Avec un médicament approprié, 
                  elle vivrait. À 2000 dollars la boîte, le traitement 
                  à base d'Imanitib est certes horriblement cher, mais 
                  il est sûr. Pour trouver l'argent nécessaire, Adel 
                  s'est ruiné, il a sillonné la Cisjordanie, négocié 
                  ses passages à chaque checkpoint israélien, ameuté 
                  la famille, les amis. A force d'énergie, Adel a réussi 
                  à faire admettre sa sœur dans un hôpital israélien. 
                  La réponse aux injections était positive, la tumeur 
                  stabilisée. Puis il l'a fait transférer dans le 
                  département oncologique d'une clinique moderne à 
                  Ramallah, Al-Arabia, tenue par un médecin palestinien, 
                  le docteur Baker - un bienfaiteur de son peuple ! -, qui procurait 
                  le même médicament à moitié prix. 
                  Six mois plus tard, elle meurt dans d'atroces souffrances. Le 
                  médicament, référence "S00 50 A", 
                  contenait de l'eau, un peu de sucre, quelques traces d'aspirine, 
                  un colorant..., c'est-à-dire rien. Zéro principe 
                  actif. Prix de revient, 2 dollars la boîte. Le Dr Baker 
                  est un assassin. Et Adel ne le savait pas. À 3000 kilomètres 
                  de là, dans les bureaux gris acier, le nouveau responsable 
                  de la sécurité d'une compagnie pharmaceutique 
                  suisse à Bâle, Jean-Luc, ne décolère 
                  pas. Lire 
                  la suite…
 |  |  Un ancien membre des services français traque les faux 
                  anticancéreux… // 30 tonnes de médicaments 
                  chinois contrefaits à la décharge. La Chine avec 
                  l'Inde est l'un des plus gros producteurs de faux médicaments. 
                  En 2001, ils ont été responsables de 192 000 morts…
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              |  | Novembre 
                  2009 - BD |  |   
              |  |   La fin du diptyque "Putain de guerre! 1917-1918-1919" 
                  // BD qui s'adresse aux victimes… soldats français 
                  et allemands, les gamins en exil, les femmes en usine, les infirmières, 
                  les curés... (d'après Tardi)
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                  Voici la grande œuvre de Tardi sur la Première Guerre 
                  mondiale, même si, depuis plus de trente ans, il n'a cessé 
                  de décrire, dessiner, commenter cette boucherie qui ouvre 
                  le XXe siècle. La fin du diptyque "Putain de guerre ! 
                  1917- 1918-1919", est un sommet d'horreur lyrique, d'érudition 
                  froide, en particulier l'année 1919. Le narrateur, un 
                  pauvre troufion, est remplacé par une voix, qu'on qualifierait 
                  de divine si Tardi n'était pas anarchiste, et qui s'adresse 
                  aux victimes : les soldats français et allemands, mais 
                  aussi les gamins en exil, les femmes en usine, les infirmières, 
                  les curés... Toujours signé avec Jean-Pierre Verney, 
                  le conseiller historique de Tardi, le livre est accompagné 
                  d'un documentaire : on les suit dans les salles d'archives 
                  et les champs de bataille. Tardi publie également des 
                  dessins sur les musiques de la guerre, chantées par Dominique 
                  Grange, "Des lendemains qui saignent", et il expose 
                  au Musée du Bourget (jusqu'au 31 janvier, www.museedelair.org). 
                  À l'Historial de Péronne (www.historial.org), 
                  François Boucq illustre des passages du Goncourt de 1916, 
                  "le Feu", d'Henri Barbusse ; Maël et Kris démarrent 
                  une enquête dans les tranchées avec "Notre 
                  mère la guerre" ; et le Collectif de jeunes talents 
                  signe "Cicatrices de guerre(s)". (Source) |  |   
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              |  | Novembre 
                  2009 - Fin du monde ? |  |   
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                  Astéroïde 
                  tueur ?Un astéroïde va-t-il, en 2012, entrer en collision 
                  avec la Terre et anéantir I' humanité ? Après 
                  tout, un tel scénario s'est déjà produit, 
                  il y a 65 millions d'années, lorsqu’un corps gros 
                  comme l'Everest tomba sur la presqu'île du Yucatan, au 
                  Mexique, signant l'arrêt de mort de tous les dinosaures 
                  et provoquant la disparition de 47% des espèces marines 
                  et 18% des vertébrés terrestres. Rassurons-nous, 
                  "aucun objet de un à dix kilomètres ne croisera 
                  la Terre ni en 2012 ni même au cours des cent prochaines 
                  années", explique Patrick Michel, astronome à 
                  l'observatoire de la Côte d'Azur. Comment peut-il en être 
                  si sûr ? Parce que la plupart des astéroïdes 
                  croisant régulièrement l'orbite terrestre (les 
                  "geocroiseurs") sont maintenant recensés grâce 
                  aux programmes de recherche systématique mis en place 
                  dans les années 1990 (Spaceguard, Spacewatch, etc.). 
                  Aujourd'hui, deux grands programmes assurent le suivi de ces 
                  objets : l'européen NeoDyset et l'américain Near 
                  Earth Object de la Nasa. Quelque 6300 géocroiseurs sont 
                  ainsi étroitement surveillés et leur orbite régulièrement 
                  recalculée. Quatre d'entre eux, seulement, passeront 
                  dans les parages de la Terre en 2012. Pour chacun, le risque 
                  calculé est de... zéro sur l'échelle de 
                  Turin qui catégorise les probabilités d'impact 
                  selon une graduation de 0 à 10. Autrement dit, nous pouvons 
                  dormir tranquille en 2012. D'autant que "le cataclysme 
                  final, celui qui transformerait notre planète en un désert 
                  total, ne pourrait être provoqué que par un gros 
                  astéroïde de plusieurs dizaines de kilomètres, 
                  précise Patrick Michel. De tels objets n'existent tout 
                  simplement pas dans la population des géocroiseurs" 
                  ! (Source)
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                   La 
                  science face aux croyances. Un astéroïde va-t-il, en 2012, entrer en collision 
                  avec la Terre ? Après tout, un tel scénario s 
                  est déjà produit il y a 65 millions d'années.
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                    Le calendrier de cette civilisation mentionnait une fin de cycle 
                  autour du 21 décembre 2012...
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                  Les prophéties mayas.Le calendrier de cette civilisation mentionnerait une fin de 
                  cycle autour du 21 décembre 2012. Un algorithme farfelu 
                  confirme et le Web s'emballe.
 Pourquoi une fin du monde précisément en 2012 
                  ? Si l'on en croit les ouvrages, sites internet, documentaires, 
                  etc. qui traitent du sujet, cette date aurait été 
                  fixée par le calendrier maya. Sauf que cette civilisation 
                  n'a rien prophétisé pour le 21 décembre 
                  2012. La date butoir sort en fait d'une pure convention utilisée 
                  pour décompter le temps qui passe. Il se trouve que dans 
                  ce calendrier amérindien (dit long), cette date s'écrit 
                  en chiffres ronds : 13.0.0.0.0. Les Mayas n'utilisaient pas 
                  la numération décimale comme nous mais une numération 
                  sur une base 20. Le dernier chiffre désigne le jour (kin) ; 
                  l'avant-dernier des "mois" de 20 jours (uinal) ; 
                  le troisième des "années" de 18 mois 
                  de 20 jours, soit 360 jours (haab) ; le second des durées 
                  de 20 fois 360, soit 7200 jours (katun) et enfin le premier 
                  une durée de 20 x 20 x 360 = 144 000 jours (baktun). 
                  Le passage de la date 12.19.19.17.19 à la suivante 13.0.0.0.0 
                  est donc numériquement frappante, autant que le passage 
                  de l'année 999 à l'année 1000 dans notre 
                  calendrier. Cette transition est naturelle et non prophétique. 
                  Pourquoi ce point de bascule tomberait-il le 21 décembre 
                  2012 ? Si le calendrier maya fixe une durée (de 13 x 
                  144000 = 1 872 000 jours, soit environ 5125 ans), il est nécessaire 
                  d'en connaître l'origine pour savoir à quoi correspond 
                  la date de 13.0.0.0.0. Lire 
                  la suite...
 
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                  La menace de la planète fantôme.Elle s'appelle Nibiru, la 12e planète, Hercolubus, Planète 
                  rouge, etc., et elle nous promet les pires fléaux pour 
                  2012. Selon une poignée d'auteurs, il s'agirait d'une 
                  planète géante, dont l'orbite excentrique s'étire 
                  de l'intérieur du système solaire jusqu'aux confins 
                  de la ceinture de Kuiper. Tous les 3600 ans, Nibiru croiserait 
                  l'orbite terrestre, frôlant notre planète et y 
                  provoquant tsunamis, séismes, éruptions volcaniques, 
                  basculement de l'axe des pôles et, potentiellement extinctions 
                  massives d'espèces. Actuellement, cette planète 
                  se trouverait derrière Pluton, et son influence se ferait 
                  sentir sur les planètes extérieures. L'ennui, 
                  c'est qu'aucun observatoire, terrestre ou spatial, n'a jamais 
                  vu trace de cette géante de laves. Il existe peut-être 
                  une planète au fin fond du système solaire, comme 
                  l'ont montré, en 2008, des travaux théoriques 
                  menés par Patryck Lykawka et Tadashi Mukai, de l'université 
                  japonaise de Kobe. Selon les simulations numériques, 
                  la présence d'un corps de 30 à 70% de la masse 
                  de la Terre expliquerait la structure de la ceinture de Kuiper 
                  et certaines de ses déformations. Mais les simulations 
                  faisaient tourner cette planète X selon une orbite bien 
                  sage, très loin de nous... (Source)
 
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                   Elle 
                  s'appelle Nibiru, la 12e planète, elle nous promet les 
                  pires fléaux pour 2012. Tous 
                  les 3600 ans, Nibiru croiserait l'orbite terrestre. L'ennui, 
                  c'est qu'aucun observatoire, terrestre ou spatial, n'a jamais 
                  vu trace de cette géante de laves !
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                   La 
                  Terre peut-elle sortir de son orbite et devenir pour l'humanité 
                  un vaisseau errant dans le désert de la Galaxie ?  
                  
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                  La Terre expulsée de son orbite.La Terre peut-elle sortir de son orbite et devenir pour l'humanité 
                  un vaisseau errant dans le désert de la Galaxie ? Ce 
                  scénario dantesque est régulièrement évoqué 
                  par les amateurs d'apocalypse. La question vaut d'ailleurs d'être 
                  posée puisque les astronomes eux-mêmes pensent 
                  qu'il existe dans le ciel des planètes orphelines, éjectées 
                  violemment de leur système. Et puis l'on sait depuis 
                  peu que les planètes se déplacent au cours de 
                  leur existence. L'étude des exoplanètes a permis 
                  en effet de comprendre le phénomène de migration 
                  planétaire. Peu après leur formation, les planètes 
                  glissent sur d'autres orbites, en échangeant de l'énergie 
                  avec les gaz et les poussières qui encombrent les systèmes 
                  nouveau-nés. Mais rassurons- nous ! Dans un système 
                  comme le nôtre, vieux de 5 milliards d'années, 
                  cela fait bien longtemps que le ménage a été 
                  fait par les vents solaires et qu'il ne reste plus ni gaz ni 
                  poussières ! Aujourd'hui, il n'est donc pas si facile 
                  de "désorbiter" notre planète. L'orbite 
                  d'une planète correspond à un état d'énergie 
                  dans lequel se conjuguent les masses du Soleil et de la planète, 
                  ainsi que la distance qui les sépare. Plus vous êtes 
                  proche du Soleil, plus vous êtes fortement lié 
                  à lui. Dans le cas de la Terre, très proche du 
                  Soleil, il faudrait déployer une énergie phénoménale 
                  pour atteindre la vitesse de libération. "Même 
                  l'astéroïde qui a tué les dinosaures n'a 
                  pas fait sortir la planète de l'orbite, souligne Marc 
                  Sauvage. Lire 
                  la suite...
 
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              |  | Novembre 
                  2009 - Les sauropodes sont passés par l'Ain |  |   
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                  Étaient-ils 
                  en fuite ou en promenade ? Nous ne le saurons jamais mais le 
                  chemin de calcaire près du village de Plagne (Ain) a 
                  conservé à jamais leurs empreintes, laissées 
                  il y a 150 millions d'années sous forme de cercles de 
                  1,50 m de diamètre, les plus grandes jamais découvertes. 
                  La piste se poursuit sur des centaines de mètres et s'étend 
                  aux terrains alentour, soit une dizaine d'hectares environ. 
                  Jean-Michel Mazin et Pierre Hantzpergue, de l'université 
                  Claude-Bernard de Lyon, estiment qu'il s'agit de sauropodes, 
                  ressemblant au diplodocus, 40 t pour plus de 25 m de long et 
                  10 m au garrot. (Source) |  |  |  |   
              | ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------"C'est une découverte exceptionnelle et unique au 
                  monde par la taille des empreintes, mais également par 
                  la longueur de la piste" a déclaré Pierre 
                  Hantzpergue, professeur de géologie à Lyon.
 "La piste des sauropodes a été dégagée 
                  sur environ 150 mètres, mais nous pensons pouvoir la 
                  suivre sur plusieurs centaines de mètres" précise-t-il. 
                  Voir la vidéo sur Ushuaia
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              |  | Novembre 
                  2009 - Ardi n'était ni chimpanzé ni humain |  |   
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                  Elle crapahutait en Afrique de l'Est, près d'un million 
                  d'années avant Lucy l'australopithèque... Bienvenue 
                  à "Ardi" l'ardipithèque, une femelle 
                  hominidé datée de -4,4 millions d'années, 
                  riche d'informations inédites, grâce à son 
                  squelette, le plus ancien connu pour un hominidé. De 
                  Toumaï (-7 millions d'années) on ne connaît 
                  en effet que le crâne, d'Orrorin (-6 Ma), trois fémurs, 
                  un humérus et quelques dents. Ardipithecus ramidus (son 
                  nom savant), autrement plus complet, "ne ressemble à 
                  rien de ce à quoi nous nous attendions", selon son 
                  découvreur éthiopien Gen Suwa. Avec sa mise au 
                  jour en 1992, les chercheurs ont pensé tenir l'ancêtre 
                  des Homo, ou celui des grands singes, voire le "graal" 
                  de la paléontologie humaine : l'ancêtre commun 
                  aux deux lignées... Patatras ! après dix-sept 
                  ans d'analyses et l'exhumation de 36 individus au total, Ardi 
                  a été classée dans un genre nouveau, éloigné, 
                  situé sur une lignée voisine de celle des australopithèques 
                  : "Ni chimpanzé ni humain, elle nous rapproche comme 
                  jamais auparavant de l'ancêtre commun aux singes et à 
                  l'homme et nous permet vraiment d'imaginer ses traits", 
                  assure le paléoanthropologue américain Tim White 
                  (université de Californie, Berkeley). Lire 
                  la suite…---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
 
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              |  | Dix-sept 
                ans après sa découverte en Éthiopie, "Ardipithecus 
                ramidus", le fossile d'hominidé âgé de 
                4 à 5 millions d'années est enfin décrit 
                au complet… // 1,20 m, 50 kilos, une petite tête. 
                Le volume de sa boîte crânienne : 300 à 350 
                cm3, comparable à celui d'un bonobo. // Elle crapahutait 
                en Afrique de l'Est, près d'un million d'années 
                avant Lucy ! |  |   
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              |  | Novembre 
                  2009 - Blandas, la grotte des premiers sédentaires |  |   
              |  |  La 
                  mise au jour, dans le Gard, d'une stèle gravée 
                  préhistorique par trois membres de la Fédération 
                  française de spéléologie vient de déboucher 
                  sur une découverte exceptionnelle : celle d'une caverne 
                  souterraine occupée par les premiers habitants néolithiques 
                  du causse de Blandas. "Tout y est demeuré intact 
                  depuis 5000 ans", raconte Philippe Galant, archéologue 
                  de la Direction régionale des Affaires Culturelles (Drac). 
                  Restes de murets en pierres sèches, jarres à cordons, 
                  vases... les vestiges abandonnés par les populations 
                  de l'époque s'étalent sur près de 80 mètres 
                  de galerie. Les habitants du causse avaient alors pour habitude 
                  de récupérer l'eau filtrée par les roches 
                  calcaires de cette région karstique, qu'ils stockaient 
                  ensuite dans de grandes poteries d'une contenance de 40 à 
                  100 litres. Le plafond de cette majestueuse grotte citerne s'élève 
                  par endroits à 10 m de hauteur. Blandas est aussi 
                  un lieu de sépulture. "Un important dépôt 
                  funéraire d'une trentaine de corps a été 
                  identifié", poursuit l'archéologue. Recouverts 
                  de calcite, certains crânes semblent d'ailleurs pétrifiés 
                  par les concrétions. Des tracés réalisés 
                  au charbon de bois sont également visibles sur certaines 
                  parois. Une dizaine de gisements semblables étaient déjà 
                  connus dans la région, mais tous avaient été 
                  visités ou pillés. Par chance, l'entrée 
                  de cette grotte avait été condamnée naturellement 
                  depuis le néolithique par un bloc monolithe : les scientifiques 
                  vont donc pouvoir, 5000 ans après, pénétrer 
                  de plain-pied dans le monde oublié des premières 
                  populations sédentaires. (Source) |  |  La caverne souterraine découverte dans le Gard était 
                  habitée il y a 5000 ans…
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              |  |  |  |   
              |  | Novembre 
                  2009 - Louis Ferdinand Destouches, dit Céline |  |   
              |  |   1894 - Naissance à Courbevoie // 1961 – Meurt le 
                  1er juillet // 1944-1945 Après le Débarquement, 
                  Céline part pour l'Allemagne avec Lucette Almanzor, sa 
                  troisième femme. Un mandat d'arrêt est lancé 
                  contre eux. // 17 décembre 1945 - Incarcération 
                  à Copenhague. // 1950 - Procès et condamnation 
                  // 1951 - Amnistié par le tribunal militaire. // Le jeune 
                  cuirassier Louis Ferdinand Destouches à Rambouillet.
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                  Comment un jeune Français patriote est-il devenu un fou 
                  furieux de la dénonciation ? La Pléiade nous offre 
                  plus de mille cinq cents pages de lettres de Céline, 
                  dont un grand nombre inédites. Cet événement 
                  est capital à plusieurs titres. D'abord sur le plan littéraire. 
                  On constate que l'épistolier est aussi saisissant, énorme, 
                  inventif, farouche que l'écrivain qu'on connaît. 
                  Il n'a pas deux écritures ni deux encres. Il s'adresse 
                  à ses amis, à ses maîtresses, à ses 
                  éditeurs, à ses avocats, aux journaux de gauche 
                  ou de droite, aux écrivains célèbres ou 
                  à de parfaits inconnus avec la même frénésie 
                  de ton, le même rictus désespéré, 
                  le même bagou convulsif, la même gouaille hallucinée 
                  que dans ses romans... La surprise vient de ce que l'écrivain 
                  éclot soudainement. Car rien de commun entre les lettres 
                  appliquées et gentillettes du jeune homme engagé 
                  à 18 ans dans la cavalerie à Rambouillet, fils 
                  prévenant, militaire discipliné, patriote impeccable, 
                  et celles du forcené cynique qu'il devient soudain. Que 
                  s'est-il donc passé pour passer d'un Céline à 
                  l'autre ? Comment expliquer cette rupture ? Simplement l'expérience 
                  de la guerre en cette journée du 27 octobre 1914, quand 
                  Céline voit son bras droit réduit en bouillie 
                  sur le front. La mort voltige partout, pas à crédit, 
                  mais au comptant ce matin-là. Puis on voit vers la fin 
                  des années 30 que l'auteur de "Voyage au bout de 
                  la nuit" multiplie les points d'exclamation et les points 
                  de suspension dans des phrases désarticulées qui, 
                  métaphoriquement, dévastent le français 
                  classique comme si les fusées et obus et mortiers de 
                  la guerre moderne s'étaient abattus sur la langue et 
                  la belle prose académique. Céline, donc, fait 
                  rayonner la "vacherie humaine" avec sa langue à 
                  lui. Lire 
                  la suite...  |  |   
              |  |  |  |   
              |  | Novembre 
                  2009 - Claude Lévi-Strauss (1908-2009)  |  |   
              |  |  
                  Géant. Il était le plus célèbre 
                  savant universel. Claude Lévi-Strauss vient de s’éteindre 
                  à 101 ans. Son héritage : colossal. Son œuvre 
                  : révolutionnaire. Il faut lire ou relire ses livres 
                  majeurs : "La pensée sauvage", "Tristes 
                  tropiques", "Race et histoire". Itinéraire 
                  d’un penseur total.Le premier apport incontestable de Lévi-Strauss a été 
                  de contribuer à tordre le cou à la vision ethnocentrique 
                  des civilisations telle qu’elle était encore véhiculée 
                  par la philosophie marxiste de l’histoire : les primitifs 
                  seraient une étape culturellement sous-développée 
                  de l’humanité. Aujourd’hui, on a du mal à 
                  mesurer l’importance de cette critique. Et pourtant, le 
                  fond de cette conception n’a pas disparu, ne serait-ce 
                  que dans l’idée, spontanée, que les sociétés 
                  sauvages seraient plus proches de la nature que les 
                  sociétés civilisées. Que l’on perçoive 
                  l’absence de civilisation comme un défaut (idéologie 
                  du progrès) ou comme une vertu (critique de la modernité), 
                  la même idée sous-jacente est présente : 
                  les primitifs relèvent plus de la nature que de la culture. 
                  C’est contre cela que Lévi-Strauss concentre sa 
                  critique : ces sociétés ne représentent 
                  pas un stade infantile et inférieur de l’humanité, 
                  mais des organisations complexes qui n’ont rien à 
                  envier aux nôtres en termes d’élaboration 
                  intellectuelle et culturelle.
 
 |  |  |  |   
              |  | Ce 
                  sont les formes de cette culture sauvage que Lévi-Strauss 
                  va mettre au jour dans deux directions : l’analyse anthropologique 
                  des structures de parenté et l’analyse idéologique 
                  du récit mythologique, c’est-à-dire les 
                  faits sociaux fondamentaux et les discours collectifs qui les 
                  accompagnent. Lire 
                  la suite… |  |   
              |  |  |  |   
              |  | Novembre 
                  2009 - Rencontre avec les Rabaris |  |   
              |  |  |  |  |  |   
              | Proposée 
                  par le photographe Pierre de Vallombreuse, en partenariat avec 
                  le magazine Sciences 
                  et Avenir , cette journée est consacrée, à 
                  travers reportages photographiques et débats, aux Rabaris, 
                  peuple nomade d’éleveurs d’animaux du sud 
                  de l’Inde - Gujerat et Rajastan - souvent considéré 
                  comme parent des tziganes.
 Nous, les gens sédentaires percevons le monde comme rayonnant 
                  autour de nous. Alors que les nomades, eux, parcourent le monde. 
                  Comment sont apparues ces sociétés nomades au 
                  cours de l’histoire ? Vont-elles survivre à la 
                  modernité ? Qu’apportent-elles à la culture 
                  humaine ? Deux ethnologues, Jean-Pierre Digard (CNRS) et Sandrine 
                  Prévot (Centre d’études de l’Inde 
                  et de l’Asie du Sud) nous éclaireront sur ces multiples 
                  interrogations dans un échange avec le public.
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 Les derniers éleveurs nomades du 
                  Gujurat, en Inde, en quête de paturages.
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              |  | Novembre 
                  2009 - César |  |   
              |  |  Ave 
                  Caesar. Ceux qui te regardent remonter des eaux te saluent ! 
                  Lorsque le 27 août 2007 Luc Long, archéologue, 
                  plongeur, chercheur de trésors perdus, s’approche 
                  d’un buste, face dans la vase, il ne sait pas ce qui l’attend. 
                  Il a déjà sorti Esculape, une statue aux drapés 
                  voluptueux qui avait perdu la tête, et la base d’une 
                  statue de Vénus. Et voici ce buste que son ami Pierre 
                  Giustiniani lui désigne. "On avait peut-être 
                  40, 70 centimètres de visibilité ! Ma torche a 
                  éclairé son visage, ses traits me disaient quelque 
                  chose. En pleine lumière, là j’ai eu un 
                  choc. César !" César, oui. Simple et classe. 
                  Car à l’époque républicaine, on ne 
                  fait pas dans le show-off. Les portraits de César ne 
                  courent ni les rues ni les eaux. Celui du Rhône est exceptionnel 
                  : Luc Long n’en revient pas, et pourtant c’est par 
                  légions (romaines) qu’il en a fait, des découvertes... 
                  L’enfant, mi-arlésien, mi-marseillais ("mi 
                  - romain, mi-grec, en somme !"), rêve : à 
                  12 ans il se lance dans des fouilles clandestines. Des études 
                  d’histoire de l’art et d’archéologie. 
                  Un concours d’État pour le titre de conservateur 
                  du patrimoine : reçu premier à Paris. L’archéologie 
                  aérienne le tente et puis, non, "trop haut. J’ai 
                  besoin de toucher". Il plonge. Comme scaphandrier professionnel. 
                  Son certificat l’autorise à plonger à l’air 
                  à 60 mètres de profondeur - "après, 
                  c’est l’ivresse des profondeurs. Vous perdez le 
                  sens des réalités et vous faites n’importe 
                  quoi." Pas son genre. Sa première recherche l’amène 
                  à regarder de plus près deux épaves que 
                  l’équipe Cousteau a dénichées en 
                  1952. Lire 
                  la suite… |  |  "Veni, vidi, vici" (Je suis venu, j’ai vu, j’ai 
                  vaincu)
 Jules César – 47 av. J.C.
 Le buste de César dans le Rhône !
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              |  | Novembre 
                  2009 - L’ail blanc de Lomagne |  |   
              |  |   Henri IV en mangeait avec son poulet en cocotte. Louis le Pieux, 
                  fils de Charlemagne, en fit planter dans ses jardins royaux 
                  sur les conseils de son médecin…
 |  | C'est un tubercule précieux, rustique et naturel, cultivé, 
                  séché, pelé, vendu en plateaux, à 
                  l'unité, en tresses ou paniers, en lisière des 
                  départements du Gers et de Lot-et-Garonne. Henri IV en 
                  mangeait avec son poulet en cocotte. Louis le Pieux, fils de 
                  Charlemagne, en fit planter dans ses jardins royaux sur les 
                  conseils de son médecin. Deux cent quarante producteurs, 
                  entre Beaumont-de-Lomagne et Saint-Clar (où ont lieu, 
                  en août, les fêtes de l'ail blanc), travaillent 
                  aujourd'hui ce produit garanti par une indication géographique 
                  protégée. Condiment délicat, aliment de 
                  santé, prisé des grandes tables étoilées 
                  comme des fermes-auberges cherchant le goût vrai, réputé 
                  pour son parfum corsé comme pour ses gousses importantes 
                  et régulières, il se récolte de la mi-juillet 
                  à la fin décembre. Dans cette Toscane française 
                  qu'est la Lomagne, entre les bastides de Beaumont et de Saint-Clar, 
                  il figure une sorte d'or blanc à déguster cru, 
                  cuit, haché ou en crème. On retire la première 
                  pelure extérieure de la tête, on en prélève 
                  les gousses, on coupe la base en coupant la dernière 
                  peau, à moins de la laisser pour une cuisson "en 
                  chemise". Rôti, confit, moelleux, cuit de préférence 
                  à basse température, il fait un accompagnement 
                  délicat. (Source)
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              |  | Novembre 
                  2009 - Louis XIV |  |   
              |  |  
                  Le Grand Roi aimait les femmes, les marbres rouges, les poires 
                  et les petits pois... Centrées autour des goûts 
                  et de l’"hyper-ego" de Sa Majesté, les 
                  brillantes manifestations "Louis XIV, l’homme et 
                  le roi" et "Fastes royaux" s’affirment 
                  d’abord comme un portrait renouvelé du monarque 
                  qui aura le plus fasciné les Français. Plus que 
                  l’icône pommadée de Rigaud, la plus troublante 
                  des effigies de Louis XIV est bien le fameux profil en cire 
                  d’abeille - d’un réalisme quasi photographique 
                  - réalisé par Antoine Benoist en 1706 à 
                  partir d’empreintes du visage royal. Il laisse voir un 
                  homme à la peau grêlée, à la lippe 
                  méprisante, ravagé par la goutte, mais toujours 
                  plein de lui-même, un despote aigri, lancé dans 
                  la ruineuse guerre de la Succession d’Espagne, avec la 
                  moitié de l’Europe à ses trousses. Avant 
                  de connaître une fin de règne chaotique, entre 
                  les conséquences de la révocation de l’édit 
                  de Nantes, les défaites militaires et les deuils qui, 
                  en un an (1711-1712), éliminent son fils, le Grand Dauphin, 
                  son petit-fils le duc de Bourgogne et l’un de ses arrière-petits-fils. 
                  Le terrible portrait de Benoist ferait presque oublier que tout 
                  avait commencé dans la grâce et la volupté. 
                  Au départ, c’est-à-dire après la 
                  mort de Mazarin, le roi dansait. La vie à la Cour n’était 
                  que carrousels, feux d’artifice, fêtes données 
                  en l’honneur de l’une ou l’autre des maîtresses 
                  officielles, comme le montrent les gravures décrivant 
                  avec précision l’organisation de ces spectacles 
                  auxquels le roi participait, bondissant sur scène dans 
                  un costume tissé d’or devant un parterre de trente 
                  mille spectateurs. Lire 
                  la suite… |  |  Louis XIV aimait les femmes, les marbres rouges, les poires 
                  et les petits pois...
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              |  |  |  |   
              |  | Novembre 
                  2009 - OGM |  |   
              |  |   OGM : un faucheur met fin à un essai exemplaire.
 |  | Bien 
                  que concertation et transparence aient été assurées 
                  sur place, un militant isolé a détruit 70 ceps 
                  de vigne de l'Inra à Colmar.On ne saura pas. L'homme qui a cisaillé 70 ceps de vigne 
                  transgénique au centre Inra (Institut national de la 
                  recherche agronomique) de Colmar le 7 septembre a surtout empêché 
                  les scientifiques d'évaluer les risques environnementaux 
                  encourus du fait de l'adjonction à cette plante d'un 
                  gène du virus du court-noué, une redoutable maladie 
                  de la vigne. Ce militant anti-OGM a également coupé 
                  court à un effort exemplaire de transparence scientifique. 
                  À l'exception de la Confédération paysanne, 
                  la plupart des opposants aux plantes génétiquement 
                  modifiées déplorent les conséquences de 
                  l'acte. Le court-noué est une maladie virale transmise 
                  par un petit ver nématode de 3 mm de long, Xi-phinema 
                  index. Elle affecte le développement des nœuds de 
                  la vigne et touche un tiers du vignoble mondial. Même 
                  l'apport de grosses quantités de pesticides ne permet 
                  pas de réhabiliter un sol infecté : "Aussi 
                  avons-nous eu l'idée d'insérer dans le génome 
                  des porte-greffes le gène du virus, afin de provoquer 
                  une réaction semblable à celle d'un anticorps", 
                  résume Jean Masson, directeur de l'Inra Colmar. Une première 
                  expérience sur une parcelle champenoise ayant été 
                  stoppée en 1999 après de vives oppositions, les 
                  chercheurs décident de reprendre leurs études 
                  à zéro en créant cette fois une instance 
                  de concertation et de surveillance.
 Lire la suite…
 
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              |  | Novembre 
                  2009 - Le charme sûr de Kees Van Dongen |  |   
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                  Maigre, 
                  maigre, maigre... Le marché de l'art moderne est très 
                  maigre en ce moment et les ventes de prestige de New York, celles 
                  qui se tiennent chaque année en novembre et donnent la 
                  tendance pour les six mois suivants, pèchent par le manque 
                  d'œuvres importantes à proposer aux acheteurs. Normal. 
                  En ces temps d'incertitude, l'art moderne de qualité 
                  n'a jamais autant représenté une valeur refuge. 
                  À moins d'y être absolument obligé, il vaut 
                  mieux garder ses maîtres. Alors, lorsqu'un tableau graphique 
                  et très commercial de l'artiste d'origine hollandaise 
                  Kees Van Dongen (1877-1968) passe aux enchères, il devient 
                  la vedette de la saison. Pourtant, ça n'est pas la meilleure 
                  période du peintre, mais ce grand format (102 x 65 cm), 
                  titré "Jeune Arabe", n'est pas sans rappeler 
                  le charme des toiles marocaines de Matisse. En 2002, la galerie 
                  parisienne Hopkins-Custot avait vendu cette toile à la 
                  Biennale des antiquaires pour environ 3 millions d'euros 
                  (à l'époque, euro et dollar étaient à 
                  peu près au même niveau). Sept ans plus tard, sa 
                  valeur estimée est de 7 millions de dollars. Qui a encore 
                  des doutes sur le fait que l'art moderne de qualité est 
                  un bon investissement ? (Source) |  |  d’après Van Dongen (1877-1968) – New 
                  York Sotheby’s
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