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30 mai 2010 - La Fabrique des images |
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au Musée
du Quai de Branly
Exposition du 16 février 2010 au 17 juillet 2011
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Comment une pensée du monde se donne-t-elle à
voir dans les œuvres d'art de chaque civilisation ? Telle
est l'ambitieuse question à laquelle s'efforce de répondre
La Fabrique des images. Elle a été conçue
par Philippe Descola, qui a succédé à son
directeur de thèse Claude Lévi-Strauss à
la chaire d'anthropologie du collège de France. Il a
choisi cent soixante objets qui forment un séduisant
traité d'anthropologie en trois dimensions. L'exposition
se parcourt comme un livre, stimulant et curieux, chargé
d'illustrer les théories du chercheur par des objets
venus des quatre coins du monde.
Cet anthropologue distingue quatre grandes façons de
concevoir l'homme et le monde : animiste, naturaliste, totémique
et analogique, qui forment les quatre grandes sections de l'exposition.
Les animistes pensent que des âmes comparables logent
dans le corps de l'homme ou de la bête. D'où certains
masques venus d'Alaska et représentant l'esprit des animaux.
La vision naturaliste consiste à penser que l'homme a
sur le reste de la création le privilège de l'esprit
: les délicats paysages flamands du dix-septième
siècle témoignent de cette hiérarchie.
L'existence de totems, figures tutélaires partagées
par des êtres de nature différente, est très
sensible dans les images peintes par les aborigènes d'Australie.
Enfin, l'analogisme imagine des barrières infranchissables
entre les différentes créatures vivantes. |
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Autant
de frontières que l'imaginaire essaie pourtant de franchir
en rêvant des correspondances entre ces espèces
irréconciliables. Un superbe homme-requin venu du Bénin
est là pour en témoigner. La force de l'exposition
consiste à faire vivre cette démonstration aride
en apparence. Un parcours plein de charme à travers l'espace
et le temps. Lire
la suite... |
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30 mai 2010 - Mystérieux univers ! |
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Existe-t-il un autre Univers au-delà de l'Univers visible
? C'est l'hypothèse avancée aujourd'hui par des
chercheurs de la Nasa (Astrophysical Journal Letters du 20 mars)
afin d'expliquer un étrange phénomène baptisé
le courant noir (Dark Flow).
L'affaire commence en 2008, tandis que l'Américain Alexander
Kashlinksy étudie les données du satellite Wmap.
En analysant les mouvements de 700 amas de galaxies jusqu'à
6 milliards d'années-lumière de nous - la moitié
de l'Univers observable -, le chercheur remarque que ces amas
semblent se diriger vers un point du ciel, situé entre
les constellations du Centaure et des Voiles ! De plus, leur
vitesse de déplacement de 3,6 millions de km/h paraît
indépendante de l'expansion de l'Univers. Pour en avoir
le cœur net, les chercheurs ont accumulé depuis
deux ans des mesures sur 1400 amas de galaxies et confirmé
ce phénomène, constant sur 2,5 milliards d'années-lumière.
Selon les chercheurs, ce mouvement serait provoqué par
l'attraction d'une grande masse de matière qui se trouverait
au-delà de l'horizon cosmologique. Comme celle d'un marin
en mer, notre vision du cosmos est limitée par un horizon,
correspondant à l'âge de l'Univers, 13 milliards
d'années-lumière, alors que l'Univers réel
s'étendrait sur quelque 50 milliards d'années
lumière. La vitesse de la lumière étant
finie, il existe des étoiles dont la lumière ne
nous est pas encore parvenue. |
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Les amas de galaxies (taches colorées) se dirigent vers
un même point du ciel. Existe-t-il un autre Univers au-delà
de l'Univers visible ?
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Au-delà
de cet horizon cosmologique donc, il y aurait une région
dense, source du mouvement d'attraction. Cette « inhomogénéité
» à grande échelle ne peut s'expliquer que
dans le cadre du modèle de l'inflation, qui aurait provoqué
une rapide expansion de l'Univers primitif. (Source) |
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30 mai 2010 - Mystérieux cerveau ! |
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Conscience normale au repos… // Mort cérébrale… |
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Au CHU de Liège, les plus grands spécialistes
du coma accueillent des patients venus du monde entier pour
évaluer leur état de conscience.
"Ouvrez bien les yeux, si vous me comprenez." Ce lundi
matin, madame R, une patiente de 48 ans, est admise dans le
service de neurologie du Centre hospitalier universitaire de
Liège, en Belgique. Depuis quatre mois, elle est apparemment
plongée dans un état végétatif,
à la suite d'une hypoxie cérébrale (manque
d'oxygène) survenue lors d'un arrêt cardiaque.
C'est à la demande de son neurologue qu'elle a été
transférée ici depuis un centre de « revalidation
» des environs de Bruxelles afin que l'équipe du
Coma Science Group, menée par le professeur Steven Laureys,
établisse un diagnostic complet. Les analyses qu'elle
va subir, uniques au monde, vont durer une semaine, dans l'attente
angoissée de la famille. De leur conclusion dépendront,
en effet, des décisions pronostiques et thérapeutiques
cruciales qui orienteront l'avenir de cette mère de trois
enfants. Niché au milieu des bois, l'hôpital, situé
au Sart-Tilman, offre au regard son architecture alambiquée,
cinq tours encadrant des verrières baignées de
lumière. Ici, sont menées depuis treize ans des
recherches pionnières sur la conscience, ayant fait l'objet
de plus de 140 publications scientifiques. Lire
la suite... |
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30 mai 2010 - Un cousin Sud-Africain de Lucy |
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Un
nouvel australopithèque a été découvert
dans la grotte de Malapa, en Afrique du Sud. Agé de 1,78
à 1,9 million d'années (soit 1 million d'années
de moins que Lucy), Australopithecus sediba avait un tout petit
cerveau, de petites dents et un pelvis évolué,
lui permettant de courir comme un humain et de grimper aux arbres.
Pour son découvreur, Lee Berger, de l'université
du Witwatersrand (Afrique du Sud), A. sediba " partage
plus de traits dérivés avec les premiers hominidés
que tout autre australopithèque et représente
de ce fait un candidat ancêtre pour le genre Homo habilis
voire Homo erectus ". Ou encore un ancêtre d'une
espèce voisine ayant vécu avant l'émergence
du groupe Homo. (Source)
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23 mai 2010 - Séismes, la quête de signes avant-coureurs |
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Le village d’Onna, épicentre du séisme du
6 avril 2009,
près de l’Aguila (Italie). |
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Le radon, ce gaz inodore, incolore mais radioactif deviendra-t-il
le champion de la prévision des séismes ? S'il
est prématuré de l'affirmer, la piste vaut d'être
examinée... Surtout lorsqu'un prix Nobel (1992), Georges
Charpak, s'intéresse à cet élément
naturel, présent dans la croûte terrestre car produit
par la désintégration de l'uranium. Avec des spécialistes
internationaux, le physicien français s'est donné
comme objectif de mettre au point un détecteur du radon
qui s'échappe en infimes quantités des fissures
du sol peu avant un séisme. Équiper les failles
actives de plusieurs centaines de ces détecteurs permettrait
peut-être d'isoler un de ces indices tant recherchés
par les spécialistes pour prédire avec certitude
l'imminence d'un tremblement de terre. Peu avant le séisme
de L'Aquila, l'an dernier en Italie, un ingénieur du
laboratoire du Gran Sasso avait alerté les pouvoirs publics
sur la base de détection de radon... en vain. Jusqu'à
présent, cette piste a beaucoup déçu les
sismologues car personne n'a pu exploiter ce signal. Pourtant
des détecteurs existent déjà : la société
française Algade propose ainsi, à raison de 6000
Euros pièce, des instruments de mesure des particules
alpha émises lors de la désintégration
du radon. Lire
la suite... |
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23 mai 2010 - Un nouveau lézard aux Philippines |
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Une nouvelle espèce de lézard géant mesurant
deux mètres de long et possédant un double pénis
a été découverte aux Philippines, ont rapporté
mardi des chercheurs dans la revue britannique Biology Letters.
Cet animal vivant dans le plus grand secret malgré ses
couleurs vives est un proche cousin du dragon de Komodo, en
Indonésie, mais contrairement à ce dernier, n'est
pas carnivore. Ce reptile baptisé Varanus bitatawa a
été découvert dans une vallée du
nord de l'île de Luzon, où il a survécu
à la réduction de son habitat naturel et à
la chasse par des populations locales qui le consomment. Le
nombre d'individus de cette espèce subsistant à
l'heure actuelle n'est pas connu, mais les scientifiques estiment
qu'il est certainement menacé et aurait pu s'éteindre
sans jamais avoir été répertorié
si un mâle vivant n'avait pas été sauvé
en juin dernier avant de devenir la proie d'un chasseur. La
découverte est d'autant plus surprenante qu'elle a été
faite dans une zone fortement peuplée et où la
déforestation est intense. Les seules découvertes
d'importance comparable au cours des dernières décennies
sont celles du singe de Kipunji dans un petit massif forestier
de Tanzanie et d'un bovidé appelé saola, habitant
des forêts au Vietnam et au Laos. Varanus bitatawa possède
un corps et des pattes bleu-noir tachetés de vert-jaune,
tandis que les mâles ont des double pénis, ou hémipénis,
que possèdent aussi d'autres lézards et certains
serpents, lesquels peuvent être utilisés en alternance
durant la copulation. (Source) |
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Le Varanus bitatawa // Il mesure deux mètres et vit sur
la très peuplée île de Luzon (Philippines).
Cousin du varan de Komodo. Il se nourrit principalement de fruits
! |
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23 mai 2010 - Énigme... |
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Énigme : Le linéaire (1750-1450 avant
J.-C.)
Environ 1500 tablettes d'argile gravées, datant des troisième
et deuxième millénaires avant J.-C. et retrouvées
en Crête au début du XXe siècle, laissent
apparaître une écriture inconnue mélangeant
signes syllabiques et idéogrammes. Au total plus de 200
signes qui auraient pu être utilisés pendant la
période minoenne.
Malheureusement, la compréhension d'une écriture
dérivée également utilisée en Crète,
le linéaire B, n'a pas permis de résoudre l'énigme.
En France, un épigraphe amateur, Hubert La Marle, poursuit
un travail patient, grâce aux outils classiques de la
cryptanalyse comme l'étude des fréquences de répétition
des symboles. Mais les échantillons disponibles, rares
et fragmentaires, compliquent la recherche. Les historiens espèrent
que le décodage de cette écriture, dont on ne
sait pas avec certitude quelle langue elle note, apportera des
enseignements sur cette civilisation encore méconnue.
Lire
l’article…
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Environ
1500 tablettes d'argile gravées, datant des troisième
et deuxième millénaires avant J.-C. et retrouvées
en Crête au début du XXe siècle. // Tablette
en linéaire B. |
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16 mai 2010 - La grotte de Lascaux retrouve son trésor |
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Est-ce
parce qu'ils sont spécialistes des grottes ornées
du Périgord que leur maison de Saint-Michel-de-Villadeix,
en Dordogne, ressemble à une caverne ? C'est en tout
cas dans cette belle bâtisse blottie entre forêt
de châtaigniers et vieux clocher que Brigitte et Gilles
Delluc, chercheurs attachés au département de
préhistoire du Muséum national d'histoire naturelle,
cultivent une passion commune : l'histoire de la préhistoire...
Pour ces spécialistes curieux de tout, le patrimoine
ne se résume pas, en effet, aux parois ornées
des grottes paléolithiques, aussi prestigieuses soient-elles.
Il réside aussi dans les hommes qui les ont étudiées,
dans leurs legs, leurs écrits, leurs vies.
Et c'est parce qu'ils sont à l'affût des moindres
témoignages que Brigitte et Gilles Delluc ont participé
à une invraisemblable résurrection, passée
quasiment inaperçue. "Nous avons retrouvé
le trésor de l'abbé Glory !", s'enthousiasment-ils
encore aujourd'hui, du nom de cet ecclésiastique qui
fut seul autorisé à conduire des fouilles dans
la grotte de Lascaux de 1952 à 1963 pour le compte du
CNRS. On les regarde avec étonnement : ainsi, dans ce
célèbre sanctuaire découvert en 1940 et
inscrit au Patrimoine mondial en 1979, un "trésor"
aurait été perdu et personne n'en aurait rien
su ? "Absolument ! Pendant des décennies, on a cru
que des centaines d'objets d'une valeur inestimable mis au jour
dans la grotte avaient disparu à jamais, emportés
par des collectionneurs indélicats... Lire
la suite... |
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Égarés depuis la mort de leur découvreur
il y a plus de trente ans, des objets préhistoriques
d'une grande valeur ont refait surface. Récit d'un incroyable
sauvetage. |
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16 mai 2010 - Des océans de diamant sur Uranus et Neptune |
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En soumettant, en laboratoire, le minéral à des
pressions extrêmes, des chercheurs émettent une
nouvelle théorie sur la composition de ces planètes
gazeuses. |
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Sous un ciel chargé, de vastes océans
de diamant liquide ondulent, à peine éclairés
par la pénombre du jour. De majestueux icebergs, également
composés de ce précieux minéral, dérivent
de loin en loin... Pure fantasmagorie ? Peut-être pas...
Selon une équipe de physiciens américains, un
tel décor de science-fiction pourrait exister aux confins
du système solaire. Plus précisément sur
ces planètes gazeuses que sont Uranus et Neptune. Leur
hypothèse, publiée dans la revue Nature Physics
de novembre, s'appuie sur une expérience menée
voilà quelques mois au Laboratoire national de Lawrence
Livermore (LLNL) sous la direction de Jon Eggert, spécialiste
de physique des hautes pressions. Pour ce passionné de
planétologie, il s'agissait de comprendre comment le
diamant se comporte lorsqu'il est soumis à des conditions
extrêmes de pression et de température, semblables
à celles qui règnent sur les planètes géantes.
Pour cela, les chercheurs ont placé une miette précieuse
d'un dixième de carat (*) sous le faisceau d'un des lasers
les plus puissants du monde, le laser Omega de l'université
de Rochester (État de New York). Cet appareil de 100
mètres de long est composé de 60 faisceaux qui
peuvent focaliser une énergie de plus de 40 000 joules
sur une cible de moins d'un millimètre de diamètre.
Les ondes de choc engendrées par l'irradiation laser
dans le diamant provoquent une augmentation locale de pression
et de température qui se propage rapidement dans tout
le matériau. Lire
la suite... |
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16 mai 2010 - Codes secrets |
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Sécuriser nos cartes bancaires…. // Protéger
l’anonymat sur Internet… // Révolutionner
la cryptographie… |
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Attaques, parades... la guerre du chiffre fait rage.
Face aux piratages incessants et de plus en plus sophistiqués,
mathématiciens et informaticiens doivent innover en permanence
pour maintenir sécurité et confidentialité.
Mais leur avance diminue.
Paiement par carte bancaire ou en ligne sur Internet, communications
par téléphone portable, décodeurs de chaînes
de télévisions privées, passeports biométriques...
Aujourd'hui, tout est chiffré et tout le monde chiffre,
même sans le savoir. C'est-à-dire transforme un
texte compréhensible en un message a priori dénué
de sens, sauf pour le destinataire. Pour ce faire, toutes ces
applications font appel à la cryptographie, l'art du
chiffrement. Son objectif : assurer la sécurité
et la confidentialité des informations circulant sur
les ondes ou dans les réseaux. Elle permet ainsi de «
signer » des messages pour en vérifier l'authenticité,
comme lors du dialogue entre une carte bancaire et un terminal,
certifier à un internaute que le serveur auquel il souhaite
se connecter est le bon, assurer à une antenne-relais
que la carte GSM du téléphone qui la contacte
est bien autorisée à le faire, etc. Les applications
sont infinies. Toutes ces actions se déroulant dans le
silence des puces et des processeurs électroniques, sans
que l'utilisateur en ait conscience. Lire
la suite… |
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16 mai 2010 - Galilée était profondément
religieux |
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"Galilée" de Jean-Yves Boriaud
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Loin de l'image du solitaire révolté, c'est le
portrait d'un savant qui voulait engager l'Église dans
la voie de la modernité que nous présente le spécialiste
Jean-Yves Boriaud. |
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Loin
de l'image du solitaire révolté, c'est le portrait
d'un savant qui voulait engager l'Église dans la voie
de la modernité que nous présente le spécialiste
de littérature latine de la Renaissance.
Parmi les nombreux ouvrages consacrés à Galilée,
le vôtre se distingue car il expose le point de vue de
l'Église. Le savant que vous présentez est loin
de l'image d'un Galilée qui se bat seul contre le pouvoir
religieux et scientifique...
Cette image du savant persécuté qui s'est opposé
à l'Église, tel que l'a présenté
Voltaire au XVIIIe siècle dans son Essai sur les mœurs,
ne rend pas compte de la réalité historique du
XVIIe siècle. Certes, Galilée a défendu
l'héliocentrisme - le Soleil au centre du monde - alors
que l'Église en restait à une vision géocentrique,
héritage d'Aristote. Mais Galilée était
profondément religieux. Au couvent de Santa Maria de
Vallombrosa où il a été élevé,
il a failli être moine. Toute sa vie, il s'est placé
sous la protection de l'Église. Il a même été
pendant longtemps un protégé du pape Urbain VIII,
avant que celui-ci ne se sente trahi. Lire
la suite... |
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9 mai 2010 - 1940 : Et si on avait arrêté Pétain
? |
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1940
Et si la France avait continué la guerre...
Editions Tallandier
sous la direction de Jacques Sapir, Frank Stora, Loïc Mahé
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Et si Cortès avait été vaincu
par les Indiens ? Et si Napoléon avait perdu à
Austerlitz ? Les historiens anglo-saxons raffolent de ces exercices
de simulation rétrospective appelés uchronies.
Leurs collègues français commencent à s'y
adonner, à l'instar de cette équipe internationale
de chercheurs et d'étudiants dirigés par Jacques
Sapir, économiste de formation et directeur d'études
à l'EHESS ; Frank Stora, spécialiste des jeux
de simulation, et Loïc Mahé, ingénieur informaticien,
coauteurs de 1940. Et si la France avait continué la
guerre..., un récit maîtrisé et plein de
suspense, un exercice intellectuel stimulant ponctué
de traits d'humour.
Futilité ? Non, il n'y a pas de jeu plus sérieux.
"Cet exercice a avant tout pour but de préciser
les responsabilités historiques de la classe politique
française", souligne Jacques Sapir. La méthode
? Elle s'appuie sur une "enveloppe des possibles",
série d'hypothèses tenant compte des contraintes
matérielles et techniques, de la psychologie des dirigeants,
des procédures de décision selon la nature du
régime... Le scénario ? Il n'a rien de farfelu.
L'hypothèse d'une poursuite de la guerre depuis l'Afrique
du Nord a été envisagée par les principaux
acteurs de l'époque, le général de Gaulle
et Winston Churchill, rappelle dans la préface Laurent
Henninger, chargé d'études à l'Institut
d'études stratégiques de l'École militaire.
Lire
la suite...
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Il
y a soixante-dix ans, écartant toute idée d'armistice,
le gouvernement français aurait pu, depuis l'"empire",
poursuivre la lutte contre l'Allemagne. |
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9 mai 2010 - 1940, l'année noire... |
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1940,
l'année noire
Editions Fayard - Jean-Pierre Azéma
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Jean Moulin, lutteur intraitable et grand séducteur…
Mégève 1942
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Pourquoi l'année 1940 est-elle commémorée
avec une telle ampleur cette année : déplacement
du président de la République à Londres,
publication et réédition de nombreux livres, diffusion
d'émissions télévisées ? Que célèbre-t-on
au juste : la défaite militaire et l'effondrement de
la IIIe République ou le sursaut, le 18 juin, annonçant
la victoire ?
2010 est, si je puis dire, une "bonne année".
Elle accumule les zéros, les chiffres ronds : 2010, 1940
donc, mais aussi 1890, année de la naissance du général
de Gaulle, et 1970, celle de sa mort. Autant d'occasions de
commémoration, en particulier pour Nicolas Sarkozy, qui
sait instrumentaliser l'Histoire. Le président de la
République se rendra donc, le 18 juin, au 4 Carlton Garden's,
qui fut le siège de la France libre. Il reprendra sans
doute à son compte la thèse à nouveau développée
par Max Gallo : malgré une terrible défaite, l'espoir
pointe très tôt, grâce à l'"Appel"
de Charles de Gaulle. Le président pratique l'histoire
lisse, sans aspérités qui dérangeraient.
Il n'aura pas à parler de Pétain, de la collaboration,
des complicités des droites vichyssoises, pas plus qu'il
ne l'a fait aux Glières ou lors de la commémoration
de l'exécution de Guy Môquet. Il pourra jouer sur
la fibre gaulliste, évoquer la Résistance, se
montrer rassembleur. Cette année est pain bénit.
(...)
Quelle photo choisiriez-vous pour illustrer votre travail sur
cette période?
Une photo de Jean Moulin, lui qui a tenu tête, le 17 juin
1940, dans des conditions dramatiques, à deux reîtres
nazis. |
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Malraux, en 1964, faisait de "sa pauvre face informe du
dernier jour" le symbole des martyrs et parias de ces années
noires. Mais je songe à l'autre visage de cet homme intraitable
sur les exigences de la lutte, qui continuait d'aimer la vie,
le sport, la peinture, recherchant la compagnie des femmes.
Le cliché le montrant en tenue de skieur, à Megève,
en janvier 1942, avec une jeune femme dont il était follement
amoureux, me touche beaucoup, sans doute par contraste avec
la dureté de sa vie à l'époque. Lire
l'article... |
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9 mai 2010 - Saint Suaire, ce que la science en dit |
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Impossible
encore aujourd'hui de savoir si le Saint-Suaire, exposé
en ce moment à la cathédrale de Turin, est le
vrai. Rien n'a pour l'instant permis de lever le mystère
autour de ce morceau de tissu.
Le Saint-Suaire est exposé en ce moment à la cathédrale
de Turin. Deux millions de personnes devraient faire le déplacement
jusqu'au 23 mai, date de la fin de l'exposition, pour voir le
linceul dans lequel le corps de Jésus aurait été
enveloppé. Mais après une dizaine d'années
de recherche, le mystère perdure autour de ce morceau
de tissu.
Découverte au milieu du XIVe siècle dans la collégiale
Notre-Dame à Lirey, près de Troyes, cette pièce
de lin a déjà fait l'objet de plusieurs tentatives
d'expertise. En 1988, des tests au carbone 14 mettent en doute
l'authenticité du Saint-Suaire, qui révèle
la silhouette d'un homme, sans que l'on puisse affirmer que
celle-ci soit le corps du Christ. En 2000 lors de la dernière
présentation au public, le pape Jean-Paul II avait estimé
que le Saint-Suaire était "une provocation à
l'intelligence". Or depuis, ces tests ont été
remis en doute. L'un des chercheurs ayant participé à
l'analyse au carbone 14 affirme désormais que l'échantillon
examiné ne proviendrait pas du linceul d'origine, mais
d'une restauration ultérieure. Les "sindonologues"
(ceux qui croient à l'authenticité du Saint-Suaire)
voient en la ressemblance de la silhouette du linge et les descriptions
de Jésus, une preuve d'authenticité. Quant à
l'Église, elle se garde bien d'émettre un avis
définitif. Benoît XVI s'est contenté d'enjoindre
les fidèles à "contempler ce visage mystérieux
qui parle silencieusement au cœur des hommes, les invitant
à reconnaître le visage de Dieu". (Source)
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Un tissage inexistant il y a 2000 ans. La serge de lin écru
tissée « à chevrons en arêtes de poisson
» implique l’utilisation d’un métier
horizontal à 4 marches, inventé par les Chinois,
importé en Occident au VIIe siècle… (Source) |
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9 mai 2010 - Ontophagus sagittarius |
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Plus
les femelles bousiers Ontophagus sagittarius ont de grosses
cornes, plus elles connaissent de succès reproducteur,
un trait que l'on croyait réservé aux mâles.
C'est ce qu'ont démontré expérimentalement
des chercheurs de la Western Australia University chez cette
espèce où les femelles sont soumises à
une forte compétition entre elles, pour creuser des tunnels
et défendre leur nid de crottin contre leurs voisines.
Le vol de matière fécale n'est pas exceptionnel.
Plus que la corpulence, c'est la taille des appendices de la
mère - pourtant coûteuse en énergie qui
est déterminante dans la survie de la ponte. Et les filles
des femelles "cornues" sont à leur tour plus
fécondes. (Source)
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Bousiers
"Ontophagus sagittarius" // Plus que la corpulence,
c'est la taille des appendices de la mère, pourtant coûteuse
en énergie, qui est déterminante dans la survie
de la ponte… |
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9 mai 2010 - Les Molières 2010 |
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Les
Molières ont sacré une légende vivante
du théâtre français, Laurent Terzieff, symbole
d'une 24e édition au palmarès plutôt bien
partagé entre les deux familles du spectacle, le public
et le privé. Sur cette grande scène publique,
la soirée a commencé de manière inédite,
dimanche 25 avril, avec une courte pièce de Feydeau mise
en scène par un héros récurrent du théâtre...
privé, Jean-Luc Moreau, et jouée par des acteurs
télégéniques, comme Patrick Chesnais et
Emmanuelle Devos. France2 a ainsi pu retarder la très
protocolaire remise de prix, qui avait enregistré une
audience décevante l'an passé (moins de 1,5 million
de téléspectateurs). Les trophées ont été
décernés à un rythme soutenu par Michel
Drucker et sa nièce Marie, sous la présidence
d'honneur de Line Renaud.
Laurent Terzieff, qui fêtera ses 75 ans en juin, a été
sacré comédien pour deux rôles différents
dans les deux familles du théâtre, L'Habilleur
(qui lui a valu aussi le Molière du théâtre
privé) et Philoctète (secteur subventionné).
"J'ai toujours œuvré pour une mixité
entre un certain théâtre privé et l'aide
publique dont je dispose", a-t-il déclaré
en recevant sa récompense, soulignant que "le théâtre
ne se laisse pas enfermer dans des clivages et des étiquettes".
La dernière création du Théâtre du
Soleil d'Ariane Mnouchkine, Les Naufragés du Fol Espoir,
a elle aussi décroché deux Molières, ceux
du théâtre public et des meilleurs costumes, inspirés
de la Belle Époque. Lire
la suite…
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Théâtre Rive Gauche - Claude Aufaure et Laurent
Terzieff dans "L'habilleur" de Ronald Harwood |
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2 mai 2010 - Tolstoï |
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Le centenaire de la mort de l’écrivain. // L’écrivain
en 1901 année de son excommunication par l’Église
orthodoxe…
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On
connaît, depuis toujours, les grands duels de l’histoire
littéraire entre contemporains capitaux, à l’issue
toujours impossible. Les siècles et les modes donnent
la victoire tantôt à l’un, tantôt à
l’autre, dans un grand mouvement de balancier qui dit
tout d’une époque. Faut-il préférer
Corneille à Racine, Bossuet à Pascal, Voltaire
à Rousseau, Hemingway à Fitzgerald, Sartre à
Camus ? En ce qui concerne la littérature russe, il semblerait
bien que ce duel au soleil du sens ait lieu depuis plus d’un
siècle entre Tolstoï et Dostoïevski. Soyons
clairs, l’avantage, ces temps-ci, va très nettement
à Dostoïevski. Depuis septembre 2001, c’est
lui que Glucksmann voit errer dans les ruines de Manhattan.
Dostoïevski serait l’interlocuteur idéal pour
questionner notre début de millénaire placé
sous le double signe du nihilisme et du fanatisme. Il est lu
et relu, traduit et retraduit sans cesse. On a fait des Carnets
du sous-sol l’antibréviaire de l’homme moderne,
ivre de frustration jusqu’à la haine. On relit
les Possédés à la lumière noire
du terrorisme islamiste. On invoque Crime et Châtiment
dans une société qui voudrait tellement trouver
un sens à des faits divers de plus en plus gratuitement
atroces. Et puis, la vie de Dostoïevski ressemble aux destins
fracassés qui sont à la mode aujourd’hui
: il aura connu la misère et la prison, les addictions
fatales comme le jeu, les maladies spectaculaires comme l’épilepsie,
sans compter un nomadisme qui annonce nos angoisses |
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de
voyageurs mondialisés entre deux "non-lieux",
comme l’ethnologue Marc Augé appelle ces endroits
sans enracinement possible qui se multiplient sur toute la surface
du globe aujourd’hui. Lire
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2 mai 2010 - Sotigui Kouyaté, décédé… |
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Né
en 1936 à Bamako, Sotigui Kouyaté avait d'abord
été joueur de football professionnel et sélectionné
deux fois en équipe nationale. Il s'est orienté
ensuite vers l'enseignement puis la comédie et, en 1966,
il a monté sur place sa propre compagnie de théâtre
populaire. Après plusieurs films burkinabés, notamment
de Mustapha Diop, Sotigui Kouyaté a été
à l'affiche en 1986 de "Black Mic Mac", comédie
du Français Thomas Gilou. L'année précédente,
Peter Brook, dont il deviendra le comédien fétiche,
lui confie un premier rôle au théâtre dans
"Mahabharata", puis "La Tempête",
"L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau", "Qui
est là", "Antigone", 'Hamlet", "Le
Costume" et "Tierno Bokar"... Avec sa longue
et noble silhouette et son visage de sage, Sotigui Kouyaté
a également marqué au cinéma dans "IP5"
de Jean-Jacques Beineix avec Yves Montand, "Tombés
du ciel" de Philippe Lioret, "Le Maître des
éléphants", de Patrick Grandperret, "La
Genèse" d'Oumar Sissoko, "Little Senegal"
de Rachid Bouchareb. "Je suis guinéen d'origine,
malien de naissance et burkinabè d'adoption. Je ne suis
passé par aucune école de théâtre,
si ce n'est la grande école de la rue, de la vie",
confiait l'acteur. "Sotigui est l'un des plus grands sages
de la culture qui ont apporté la renaissance aux arts
vivants en Afrique", a estimé le ministre burkinabè,
ancien délégué général du
Festival panafricain du cinéma et de la télévision
de Ouagadougou (Fespaco). Lire
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Sotigui Kouyaté avait 74 ans // Je suis guinéen
d'origine, malien de naissance et burkinabè d'adoption
// Il fut griot, footballeur, enseignant. Il devint comédien
en 1966 // 1986 : Black mic-mac le révèle au public.
Il reçoit l’ours d’argent du meilleur acteur
en 2009. |
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2 mai 2010 - Les russes en quête d’identité |
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Ils ne cessent de s’interroger sur leurs racines et sur
la place de la religion dans leur vie. |
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Ils
ne cessent de s’interroger sur leurs racines et sur la
place de la religion dans leur vie. Une inquiétude majeure
pour tous : la démographie, l’une des plus faibles
du monde.
Le double attentat meurtrier du 29 mars dans le métro
de Moscou (40 morts, 121 blessés) a replongé les
Russes dans la hantise du terrorisme caucasien, après
six années de répit. Les médias se sont
fait le relais d’interrogations sur l’avenir politique
et démographique de la Russie dans cette région,
sur la responsabilité des Russes au regard de leur histoire,
sur la force de l’orthodoxie face au monde musulman. L’histoire
encore, avec la commémoration de Katyn, puis la catastrophe
aérienne qui a endeuillé la Pologne, ce voisin
que Moscou surveille de très près. Les enquêteurs
du FSB ont été surpris d’apprendre qu’une
des deux femmes kamikazes du 29 mars était une enseignante
de 28 ans, originaire du Daguestan, et non pas un jeune illuminé
barbu venu des montagnes de Tchétchénie. Cette
révélation tendrait à prouver un rejet
profond de la présence russe dans le Caucase, y compris
dans les rangs des gens éduqués. Le Kremlin a
confirmé sa politique de fermeté, à l’image
du président Dmitri Medvedev et du premier ministre Vladimir
Poutine. Ce tandem solide rassure un pays miné depuis
des années par son affaissement démographique,
un phénomène sans précédent dans
l’histoire russe. Lire
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2 mai 2010 - Julie Delpy... |
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L'actrice
et réalisatrice mordue par le destin de la Comtesse Erzsébet
Bathory en a tiré une œuvre sombre, et terriblement
romanesque.
On l'avait quittée sur une note légère
dans une comédie à la Woody Allen, 2 Days in Paris,
son second long-métrage en forme d'irrésistible
et bavarde variation autour du couple. Changement radical d'univers,
d'époque et de ton avec La Comtesse. L'intrépide
Julie Delpy s'est emparée du destin de la comtesse Erzsébet
Bathory, aristocrate la plus puissante de Hongrie qui, au début
du XVIIème siècle, fut soupçonnée
d'avoir assassiné des centaines de jeunes filles, persuadée
que le sang des vierges lui offrirait la jeunesse éternelle.
L'actrice, réalisatrice et scénariste qui voulait
mener à bien ce projet depuis dix ans, surfe entre légende
et réalité. Elle sème le trouble ne voulant
pas uniquement faire de cette comtesse hongroise diabolique,
sadique, sulfureuse, une simple Madame Dracula. Elle développe
la complexité, l'ambiguïté de ce personnage
en lui apportant une dimension sombre et romanesque. Julie Delpy
l'entraîne progressivement dans une folie meurtrière,
imaginant comme élément déclencheur, une
histoire d'amour passionnelle avec le fils (Daniel Brühl)
du comte Thurzo (William Hurt) son cousin. Et d'appuyer la thèse...Lire
la suite...
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dans le rôle de "The Countess"
Histoire de la comtesse hongroise : Elizabeth Bathory //
Elle était célèbre pour avoir fait assassiner
de nombreuses vierges. La légende raconte qu’elle
prenait des bains de sang… avec celui de ses victimes,
bien entendu ! Pour conserver sa jeunesse. Où va
se cacher la beauté ! |
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