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27 juin 2010 - Molière |
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Liberté incroyable et intacte : c'est ainsi qu'apparaît
Molière près de 350 ans après sa mort.
Ouvrez ces deux nouvelles Pléiades et leur album : vous
entrez immédiatement dans un château enchanté,
vous pouvez vous déplacer, en pleine lumière,
d'une pièce à l'autre, les phrases, les cris,
les répliques vous sautent au visage, c'est dix fois
plus concentré que les meilleurs romans. Tout le théâtre
de la vie est à vous, pas besoin de se demander, une
fois de plus, qui sera demain le meilleur acteur dans "l'Avare"
ou "le Malade imaginaire". Le vrai roi-soleil de Versailles
est Molière, et Louis XIV le savait bien. Cet auteur
comédien était son complice, son rêve, son
impromptu permanent, son espion, son génie protecteur,
son meilleur messager sur scène. Avec lui, au moins,
on pouvait rire de tout et danser. Toutes les variétés
du rire, c'est-à-dire de l'énergie enfantine,
vous accueillent, du plus guignol au plus subtil. Un contemporain
note que ce genre nouveau de comédies "divertissent,
attachent, et font continuellement rire dans l'âme".
Ce "rire dans l'âme" traverse le temps, change
d'habits, ne vieillit jamais. Il est sombre, gai, lucide, contradictoire,
philosophique en diable contre toute philosophie du sérieux.
Tout y passe : les précieuses ridicules, les femmes savantes,
les mauvais poètes, les pères archaïques,
les mères autoritaires, les maris pénibles, les
hypocrites, les faux dévots, les médecins grotesques
et, surtout et partout, l'argent. Le monde humain est une comédie
qui a enfin trouvé la langue qui la révèle
: la française. Demandez- vous d'où viennent l'Ubu
de Jarry, la Mme Verdurin de Proust ou le Professeur Y de Céline.
De Molière, bien sûr, qui sait renaître au
moment où il faut. Lire
la suite... |
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Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est né en
1622. Il crée l'Illustre-Théâtre avec Madeleine
Béjart en 1643. "Tartuffe" est joué
pour la première fois à Versailles en 1664. Il
meurt en 1673, en jouant "le Malade imaginaire". //
Du "Misanthrope" aux "Précieuses ridicules",
de "l'Avare" au "Tartuffe". Fous rires et
jeu de massacre garantis... |
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27 juin 2010 - Cathédrale orthodoxe russe à Paris |
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Copenhague, 18 décembre 2009. Ce jour-là,
les grands de ce mon de se penchent sur le sort de la planète.
Le changement climatique et ses catastrophes annoncées.
Soudain, Dmitri Medvedev demande à rencontrer Nicolas
Sarkozy - seul à seul. Le président russe veut-il
parler à son homologue français de l'échec
historique qui s'annonce ? A-t-il une idée pour
trouver une issue à cette conférence qui s'enlise ?
Non, en ce jour crucial pour l'avenir de l'humanité,
il veut s'entretenir d'un sujet bien plus important pour lui :
la construction d'une cathédrale orthodoxe russe à
Paris.
L'affaire est très avancée, explique Medvedev
à Sarkozy. Et il est impératif de la conclure,
vite. De lever les "menus" obstacles qui empêchent
encore le projet d'aboutir. Et quel projet ! Pour cette
cathédrale, les services du Kremlin ne guignent rien
de moins que 8400 mètres carrés magnifiquement
situés sur les bords de Seine, quai Branly, à
deux pas de la tour Eiffel. Le siège de Météo
France, que Bercy a mis en vente en septembre. L'Etat russe
s'est immédiatement porté candidat au rachat.
Et, pour peaufiner son dossier, il a fait appel à de
grands architectes, comme Jean- Michel Wilmotte. Lire
la suite...
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Cathédrale
orthodoxe russe qui sera construite vers 2012 quai Branly // L’actuel
patriarche de Moscou Kirill 1er, désormais en charge de
l’opération cathédrale est l’homme de
l’ouverture vers l’Occident de l’église
russe, dont il a été longtemps le ministre des affaires
étrangères. Comme beaucoup de popes, il a été
un informateur du KGB durant la période communiste. |
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27 juin 2010 - Tendance "Mauvaise mère" |
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C’est l’heure du bain, de la purée du soir,
et de la berceuse. Pourtant, elles sont là, accoudées
au comptoir, pomponnées et frétillantes. Un verre
à la main, elles savourent la joie d’être
«de mauvaises mères». Ce soir-là,
À la Belle Hortense, un café librairie du Marais,
à Paris, le vin blanc coule à flots et il n’y
a personne pour leur dire : "Mais qu’as-tu fait de
ton enfant ?" À les écouter, c’est
rare.
Nadia, Emma et Johana ont la trentaine. Leurs petits énervements
de novices de la maternité ont alimenté un blog
défouloir et un livre qui vient s’ajouter à
ce que l’on peut qualifier de filon : le je-ne-suis-pas-une-mère-parfaite.
Toutes les trois sont journalistes et ont l’habitude de
travailler pour des sites web, au sein d’équipes
de jeunes… non affublés d’enfant. «Il
faut faire gaffe à ne pas gonfler les gens. On fait de
l’autocensure», explique Nadia. Exit les plaintes
: "Je suis crevée, il n’a pas dormi cette
nuit, ou la petite est malade…" Mais entre elles,
les trois jeunes mères se retrouvent pour parler de leur
maternité "des trucs cool et des trucs qui gavent".
En petit comité, elles osent alors dire : " 'Ma
môme m’a saoulée ; je n’en peux plus
d’être enceinte.' On buvait des coups ensemble,
mais on culpabilisait, on se disait : 'Je n’aurais pas
dû sortir.' De toute façon si ce n’est pas
toi qui te le dis, les autres s’en chargent. Un homme
qui boit un apéro on ne lui demande jamais où
est son enfant. Nous si." Lire
la suite...
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Elles sont encore rares les mères déculpabilisées
qui revendiquent le droit d’aller boire un verre à
l’heure du bain des enfants ! Mais elles gagnent du terrain…
(Source) |
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27 juin 2010 - La détresse des hommes |
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L'attente du 18 juin ...
Nos Promenades Photographiques vous proposent chaque année
de venir découvrir le meilleur de la Photographie : photos
anciennes et méconnues de grands photographes, premières
expositions de jeunes talents et d'étudiants, notre exigence
de qualité est l'unique fil rouge de nos programmes,
notre volonté de vous donner à voir mais aussi
à comprendre l'unique credo de notre action. Nous abordons
cette nouvelle décennie forts de la reconnaissance grandissante
de la qualité de notre événement, du soutien
confirmé et renforcé de partenaires publics et
privés et de l'implication d'une équipe de passionnés
de Photographie avec l'objectif déclaré de vous
voir toujours plus nombreux à Vendôme pour partager
la lecture éclairée des photos que nous vous présentons.
Et pour terminer cet éditorial une information en avant-première
: nous parlerons encore cette année des enjeux planétaires
liés au climat et aux risques de rupture des grands équilibres,
nous aurons pour ce faire, en particulier, l'honneur et le plaisir
d'accueillir Hans Silvester pour une grande exposition originale
sur ce thème.
Alors, au 18 Juin prochain !
Guy Bourreau
Président de l'association Promenades Photographiques |
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Indes, juin 2009 - Une ramasseuse de détritus collecte
du plastique recyclable sur une décharge ! (Source) |
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27 juin 2010 - On a tous quelque chose de Neandertal ! |
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De 1 à 4 % de notre génome pourrait provenir
des néandertaliens, selon Svante Pääbo et son
équipe de l'Institut Max Planck d'anthropologie évolutionniste
de Leipzig (Allemagne), qui viennent de publier dans Science
l'analyse du séquençage en cours de l'ADN nucléaire
de l'homme préhistorique. Homo sapiens sapiens et Homo
neanderthalensis se sont donc hybridés, mais de façon
marginale. Ces croisements auraient pu survenir il y a 150 000
à 80 000 ans au Moyen-Orient. Le legs néandertalien
se retrouve chez les Européens et les Asiatiques mais
pas chez les Africains. Il interviendrait donc après
la sortie d'Afrique des hommes modernes, et avant la dispersion
de ces derniers en Eurasie. Les Chinois ou les Papous de Nouvelle-Guinée
portent par ailleurs davantage de matériel génétique
néandertalien que les Européens. "Ces données
affaiblissent la thèse (portée par l'Américain
Erik Trinkaus) selon laquelle les hommes modernes et les néandertaliens
se sont tardivement et largement hybridés en Europe,
au moment où les deux espèces y cohabitaient,
à partir de -40 000 ans et jusqu'à la disparition
de Neandertal, vers -28 000 ans", commente le paléontologue
Jean-Jacques Hublin. "Il est possible que Neandertal nous
ait légué plus de 4 % de son matériel génétique,
et que nous l'ayons perdu au cours de l'évolution",
concède toutefois le chercheur. Le décryptage
de l'ADN d'un Homo sapiens archaïque (vers -100 000 ans),
en cours, permettra peut-être de trancher. Lire
la suite... |
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Les
hommes modernes se sont hybridés avec les néandertaliens
il y a une centaine de milliers d'années. // La séquence
de Neandertal a permis de distinguer 20 régions génétiques
spécifiques à l’homme moderne… |
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27 juin 2010 - Neurosciences "L'art, c'est la vie" |
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Tout le monde a un capital créatif. // Tout le monde
n'est pas Mozart, Picasso ou Einstein. |
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Tout
le monde n'est pas Mozart, Picasso ou Einstein, mais tout le
monde a un capital créatif. Voilà ce que nous
enseigne Jean Cottraux, psychiatre, auteur de cet essai innovant.
La créativité exceptionnelle, c'est faire de la
grande cuisine, de la haute couture ou devenir un leader charismatique.
La créativité au quotidien, c'est confectionner
des repas, se créer un look, mais aussi tisser le lien
social avec son entourage... Partant de ce constat, l'auteur
explore toutes les facettes de cette aptitude humaine extraordinaire,
qu'il découpe en trois parties. Il analyse d'abord "l'élan
créatif" avec, entre autres, un chapitre sur l'émergence
des dons durant l'enfance. Puis revient sur "les motivations
du créateur", partie ponctuée de portraits
de grands hommes comme Einstein, qui présentait les traits
habituels des grands créatifs, "une pensée
divergente, l'insoumission et la transgression, l'engagement
dans un domaine spécifique et des capacités de
travail intensif". Et enfin une partie plus pratique, "La
créativité au jour le jour", qui s'adresse
à l'artiste qui est en nous, prenant alors parfois des
allures d'ouvrage de développement personnel. Un essai
composite, à la fois analyse et guide s'achevant par
un appel vibrant à la création sans quoi "la
civilisation risque d'aller à sa perte" car sans
elle "la globalisation risque de transformer le monde en
un vaste casino vide d'idées". Revigorant, compliqué
par moments, à lire par petites touches, juste avant
de prendre son pinceau, sa plume, ses casseroles ou sa guitare
et de se mettre enfin... à créer. (Source)
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20 juin 2010 - La biodiversité littorale |
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Dans le cadre de 2010, Année internationale de la biodiversité,
une présentation des milieux littoraux et de leurs habitants,
dans toute leur beauté, leur variété mais
aussi leur fragilité.
Pendant deux ans, de 1910 à 1912, le peintre Mathurin
Méheut s’est installé à la station
biologique de Roscoff (Finistère) pour représenter
la flore et la faune littorale. Le bilan de ce séjour
constitue un véritable trésor, réuni dans
un ouvrage exceptionnel l’Étude de la mer.
Mais que reste-t-il cent ans plus tard de ce panorama, alors
que l’on s’inquiète de la diminution des
espèces ?
Cette œuvre aujourd’hui revisitée se révèle
au grand jour. 140 dessins, dont 50 planches en couleurs, représentant
plus de 160 espèces témoignent de la richesse
spécifique de ces milieux de vie. Présentés
et expliqués par Michel Glémarec, océanographe
biologiste reconnu, ils attirent l’attention sur la richesse
spécifique de ce milieu et l’impérative
nécessité de le préserver.
Lire la suite...
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La biodiversité littorale vue par Mathurin Méheut
// De 1910 à 1912, le peintre Mathurin Méheut
séjourne à la station biologique de Roscoff. Il
dessine de nombreuses espèces du littoral finistérien…
[d’après Mathurin Méheut (1882-1958)]
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20 juin 2010 - Wagner à Wall Street |
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Dans ce deuxième volet de la "Tétralogie",
on trouve déjà les traders, les crédits,
la spéculation immobilière, les paradis fiscaux
et la faillite mondiale ! // Richard Wagner (1813-1883)
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"La Walkyrie" à l’Opéra Bastille
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Dans
ce deuxième volet de la «Tétralogie»,
on trouve déjà les traders, les crédits,
la spéculation immobilière, les paradis fiscaux
et la faillite mondiale.
L'or est au fond du Rhin. Il ne sert à rien, il est beau,
et l'on veille sur lui. Le nain Alberich, que les gardiennes
de l'or n'ont pas réussi à séduire, le
vole. Pourquoi ? Parce que l'or apporte la richesse... Ce n'est
pas une évidence, ni une tautologie, c'est de l'économie,
une des étapes de l'autonomisation de la valeur, que
Marx a patiemment décrite, et qui, par le "fétichisme"
qui s'y attache, devient de la monnaie, puis du capital, enfin
du capital fictif. Nous verrons cela. Mais encore faut-il pouvoir
forger l'or en anneau - l'investir en quelque sorte. L'anneau,
a dit Wagner, "est un portefeuille d'actions". Ne
peut forger l'anneau que celui qui renonce à l'amour.
Alberich est le premier trader, et l'on n'a jamais vu de trader
amoureux. Alberich renonce à l'amour et vole l'or ; il
s'approprie la matière commune à tous, il confisque
la richesse, comme Suez, qui nous vend notre eau. Wagner change
alors de scène, et nous fait pénétrer dans
le monde de la spéculation immobilière, dans l'univers
des crédits. Voici le roi des dieux, Wotan, et sa femme
Fricka. Wotan, poussé par Fricka, qui pense ainsi le
détourner des tentations, a commandé qu'on lui
construise un château splendide. Seulement il n'a pas
d'argent. Il l'a acheté à crédit. Lire
la suite...
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20 juin 2010 - Caracas, la cité de la peur |
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Ses
yeux sont grands ouverts. Deux prunelles bleues, médusées,
éclairent son visage qui a déjà pris la
couleur du ciment. Il est couché sur le flanc, en plein
milieu de la route, la chair à vif. Le sang goutte, lentement,
du pauvre drap qu'on a rabattu sur lui. Le chemin de Juan Francisco
Morales s'est arrêté là, dimanche 16 mai,
vers 8 heures du matin, sous le soleil noir de Caracas, la capitale
du Venezuela, à vingt minutes de la place centrale Bolivar.
Juan Francisco était boulanger, il avait 41 ans, trois
fils et des nuits écourtées par son métier.
Le légiste, maintenant, secoue mollement ses doigts pour
les empreintes. Encerclé par la foule, le fourgon de
la morgue ouvre sa gueule sous l'œil hagard de l'épouse,
toute petite, qui balbutie: "Il est parti à 7 heures
pour aller au travail. Je ne sais pas ce qui s'est passé,
il avait un problème avec un employé, mais je
ne sais pas..." Elle écoute le témoin, à
ses côtés, débiter à un policier:
"J'ai vu un type avec un couteau de boucher se précipiter
et le trancher de haut en bas." Derrière, une vieille
femme susurre: "Cette semaine, il y a déjà
eu six morts ici, retrouvés dans des conteneurs à
ordures." Ici, c'est le quartier du Cementerio, le "Cimetière",
aussi appelé la "cité des couchés".
On se croirait dans une nouvelle de Garcia Marquez. Lire
la suite...
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Sous
la révolution bolivarienne du président Hugo Chavez,
la capitale du Venezuela s'est hissée au rang des villes
les plus
violentes du monde. Plongée au cœur des bidonvilles
où la mort rôde, parmi les bandes de jeunes livrés
à eux-mêmes…
Un dimanche à 9 heures, quartier de Cementerio, à
20 minutes de Caracas, un boulanger de 41 ans vient d'être
tué… |
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20 juin 2010 - Le livre numérique prendra 15% du marché |
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À l’occasion de l’arrivée en France
de l'iPad d'Apple, le PDG d'Hachette Livre analyse les enjeux
du livre électronique. Il coûtera 25% de moins
que les ouvrages papier ! |
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À l’occasion de l’arrivée en France
de l'iPad d'Apple, le PDG d'Hachette Livre analyse les enjeux
du livre électronique. Il coûtera 25% de moins
que les ouvrages papie.
Le Nouvel Observateur : Les journaux du monde entier ont
accueilli l'iPad avec enthousiasme car il porte un nouvel espoir
: pouvoir faire payer l'information dans l'univers électronique.
L'enjeu est-il aussi important pour les éditeurs comme
Hachette Livre ?
Arnaud Nourry : Non, parce que le livre n'est pas dans
la même configuration que la presse. L'information est
facilement substituable d'un site à l'autre, donc difficile
à faire payer. Nous, éditeurs, avons la chance
de vendre des contenus exclusifs et donc irremplaçables.
Quand vous voulez acheter un livre, c'est celui-là et
pas un autre. Cette exclusivité protège notre
modèle économique et nous a permis de résister
à la pression des distributeurs américains quand
ils ont voulu casser les prix des livres numériques.
Aux États-Unis, certains revendeurs ont tenté
de les vendre à moins de 10 dollars pour faire décoller
les ventes de leurs lecteurs électroniques. Les autres
libraires ont dû suivre. L'éditeur Macmillan, qui
refusait ces prix cassés, a été exclu de
la librairie en ligne d'Amazon pendant... deux jours seulement,
parce que le site a constaté qu'il ne pouvait se passer
de ses ouvrages. Les éditeurs américains ont ainsi
résisté à une tarification qui mettait
en péril nos maisons, les auteurs et le réseau
de librairies. L'arrivée d'Apple a changé la donne
depuis, puisqu'ils ont donné une place éminente
au livre sur leur machine. Lire
la suite... |
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20 juin 2010 - Greffe totale de visage en Espagne |
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La réalité a rejoint la fiction, avec cette première
mondiale, la greffe totale de visage réalisée
fin mars à l'hôpital du Vall d'Hebron de Barcelone.
Jusqu'à présent, les dix greffes de face réalisées
dans le monde avaient toutes été partielles, comme
la première, française, réalisée
en 2005 avec un triangle nez-lèvres-menton greffé
chez une femme. Pour cette greffe totale, l'équipe espagnole
menée par le Dr Joan Pere Barret a redonné visage
humain à un homme d'une trentaine d'années. Une
tentative de suicide, il y a cinq ans, l'avait laissé
sans mandibules ni nez ni pommettes. Depuis, neuf interventions
chirurgicales avaient été pratiquées sans
véritable succès chez cet homme qui ne parlait
pas, ne pouvait s'alimenter ni respirer sans aide. "Suite
à ces échecs, le patient refusait une nouvelle
intervention. Nous avons donc décidé de tenter
la transplantation totale de visage", précise le
Dr Barret. Le 29 mars, l'équipe du chirurgien, une trentaine
de personnes, a donc réussi l'impossible. L'intervention,
d'une durée de vingt-quatre heures, s'est déroulée
en plusieurs temps. D'abord l'ablation de la face du donneur
- peau, muscles, nerfs, vaisseaux mais aussi os avec les pommettes
et une partie du maxillaire supérieur - a été
réalisée en parallèle à celle du
receveur. "Le point de non-retour a été atteint
quand seuls restaient les yeux et la langue, précise
le chirurgien. Le succès était alors obligatoire.
Nous n'avions pas droit à l'échec." Lire
la suite... |
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C'est une première mondiale : l'opération, très
délicate, a été réalisée
sur un patient d'une trentaine d'années, défiguré
depuis cinq ans... |
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20 juin 2010 - Mozambique, en quête d'espèces |
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Zoom sur la biodiversité négligée |
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Une équipe pluridisciplinaire a recensé la biodiversité
de la forêt sèche, dans le nord du pays. Première
d'une série de grandes expéditions organisées
par le Muséum et l'ONG Pro-Natura.
Armé d'une hache, un homme arpente les alentours du village
de Nhica do Rovuma, à la limite septentrionale du Mozambique.
Puis s'arrête, en pleine savane. Maurice Leponce vient
de tomber sur un monticule de terre haut de cinq mètres
: une termitière cathédrale. Il découpe
alors avec précaution un pan de la paroi durcie par la
sécheresse, pour examiner et photographier ses occupants.
"Les termites jouent un rôle clé dans l'écosystème,
explique cet entomologiste, chercheur à l'Institut royal
des sciences naturelles de Belgique. Ces insectes du genre Macrotermes
élèvent des champignons pour qu'ils décomposent
la cellulose des feuilles mortes, base de leur nourriture. Cette
activité enrichit le sol de matière organique.
Du coup, à leur «mort», les termitières
deviennent propices à l'installation de plantes. La forêt
peut ainsi regagner du terrain sur la savane...". Maurice
Leponce n'est pas le seul scientifique à explorer cette
forêt sèche côtière d'Afrique de l'Est.
Une équipe internationale de 51 personnes, toutes disciplines
confondues, l'a auscultée de novembre à décembre
2009. Lire
la suite…
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13 juin 2010 - Charles de Gaulle, "l’homme de lettres" |
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Il
est né en 1890, lance l'appel en 1940 et meurt en 1970 :
2010 est l'année d'un triple anniversaire. À cette
occasion, L'Express publie, en avant-première, une sélection,
pour une large part inédite, de la correspondance du
Général.
Les textes que nous publions en exclusivité sont tirés
des Lettres, notes et carnets, dont les deux premiers volumes
reparaissent la semaine prochaine en collection Bouquins (un
troisième et dernier tome étant prévu pour
septembre). Cette édition monumentale reprend et complète
les 13 volumes jadis publiés par Plon. Leur lecture est
fascinante : on y trouve aussi bien des lettres familiales que
des télégrammes officiels, des discours célèbres
que des notes plus intimes. Cette masse permet de suivre, presque
au jour le jour, la vie du Général. On y voit,
surtout, un destin se forger sous nos yeux. La sélection
que nous vous proposons, qui court de 1910 à 1957, ne
manque pas de surprises : une lettre inédite à
son "cher Papa" décrit le "bizutage"
dont il fut victime à son premier jour sous les drapeaux ;
des notes personnelles sur le maréchal Pétain
montrent qu'il ne se faisait guère d'illusions sur le
personnage, dès les années 1930 ; sans parler
de ce passage, lui aussi inédit, d'une lettre à
Jacques Baumel, après-guerre, où il dit son peu
de goût pour l'adjectif "gaulliste". (Source)
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Né en 1890, lance l'appel en 1940 et meurt en 1970…
2010 est l'année d'un triple anniversaire. |
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13 juin 2010 - Volcans, le grand réveil |
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Après l'Eyjafjöll en Islande, y a-t-il des risques
d'éruptions ailleurs dans le monde ?
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Après
l'Eyjafjöll en Islande, y a-t-il des risques d'éruptions
ailleurs dans le monde ? Quelles seraient les conséquences
? Dix questions pour mieux saisir le phénomène.
Alors que les professionnels du tourisme évaluent les
pertes de leur secteur à 260 millions d'euros pour le
mois d'avril, le volcan islandais continue à menacer
le trafic aérien. L'incertitude qui pèse ainsi
sur cette activité stratégique n'a pas manqué
de susciter la polémique : les autorités ont-elles
imposé des règles trop sévères ?
Des voix se sont élevées contre un « principe
de précaution » poussé à l'extrême.
Or, il s'agit en la circonstance de l'application du principe
de prévention pour éviter un risque avéré,
comme pour les vents de sable composés aussi de grains
de silice. « Au sein d'un réacteur, la température
de fusion (autour de 1 000 °C) des grains de silice qui
forment cette poussière est atteinte. La silice fondue
se dépose à l'arrière du moteur et freine
son fonctionnement. Le risque est bien réel »,
explique Jean François Lénat, du CNRS de Clermont-Ferrand.
« Ces événements mettent en lumière
le fait qu'il nous faut toujours mieux comprendre la typologie,
les caprices et la composition de ce que les volcans déversent
dans l'atmosphère », poursuit le volcanologue.
Lire
la suite…
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Une inépuisable source d'inspiration :
Rosselini amoureux du Stromboli. Le volcan sicilien Stromboli
a inspiré le film du même nom au réalisateur
italien Roberto Rosselini en 1950. // Quels sont les signes
avant-coureurs des éruptions ? Contrairement aux séismes,
l'imminence d'une éruption est prévisible car
précédée d'une remontée du magma
dans le conduit volcanique… Après le naufrage
de la plate-forme BP au large de la Louisiane, les tentatives
pour maîtriser la fuite de pétrole à la
source se sont multipliées. En vain ? |
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DERRIERE LE CRI, LE KRAKATOA
L'éruption du Krakatoa, en 1883, aurait inspiré
le ciel du célèbre Cri d'Edvard Munch (1863-1944),
selon des chercheurs de l'université de l'Etat du Texas.
Les fines particules et aérosols expulsés par
le volcan indonésien jusque dans la stratosphère
ont produit des diffractions de lumière et des crépuscules
aux couleurs inhabituelles dans l'hémisphère Nord.
LORD BYRON INSPIRE PAR TAMBORA
Le ciel voilé par les poussières du Tambora (Indonésie),
en 1816, a inspiré Darkness (Ténèbres)
à Lord Byron (1788-1824) : « J'ai fait un rêve
qui n'était en rien un rêve/Le soleil éclatant
s'éteignait et les étoiles/Erraient, sombres,
dans l'espace éternel. »
AU DEBUT DU VOYAGE... LE SNEFFELS
Le volcan islandais Sneffels est la porte d'entrée du
Voyage au centre de la terre, imaginé par Jules Verne
(1828-1905). C'est par l'une de ses cheminées que s'introduisent
le professeur Otto Lidenbrock et son neveu Axel.
ROSSELINI AMOUREUX DU STROMBOLI
Le volcan sicilien Stromboli a inspiré le film du même
nom au réalisateur italien Roberto Rosselini en 1950.
L'actrice Ingrid Bergman y entame son ascension après
une éruption, censée être totalement fictive.
Mais au cours du tournage, le volcan a connu une petite éructation
bienvenue pour les images.
AUCUN ROMANCIER NE L'AURAIT IMAGINE
Le 20 février 1943, à 300 km de Mexico, un paysan,
Dioniso Pulido, a vu pousser un volcan en direct dans son champ.
Un trou de 1,5 m s'est agrandi en grondant. Le lendemain, les
fissures ont cédé la place à un petit volcan
de 10 m. Le cône a poussé de 106 m en une semaine,
de 299 m en dix mois ! Sa croissance a duré neuf années,
ponctuées d'éruptions. Culminant à 424
m, le Paricutin garde le silence depuis 1952. (Source) |
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13 juin 2010 - Petits métiers, grand photographe |
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Le studio se trouve au sixième étage d'un immeuble
de la rue Vaugirard à Paris. Pas d'ascenseur, un confort
rustique mais une belle verrière ouverte sur la lumière.
L'endroit idéal pour Irving Penn. Âgé de
33 ans, le photographe américain est dans la capitale
pour couvrir les défilés de mode. Il travaille
pour le magazine "Vogue", et tout naturellement il
a contacté le patron de l'édition française,
Michel de Brunhoff, qui lui a déniché une assistante,
une certaine Edmonde Charles- Roux. Ces deux anciens combattants
de la Seconde Guerre mondiale (l'Américain a été
ambulancier en Italie, la Française a été
blessée deux fois durant les combats) se connaissent
déjà. Lorsque, entre deux séances de pose
avec des mannequins ou des célébrités de
l'époque, Penn demande à la future présidente
du jury du prix Goncourt de lui dénicher des artisans
des rues de Paris dont il veut faire le portrait, Edmonde Charles-Roux
a l'excellente idée de s'adresser à Robert Doisneau,
alors sous contrat avec "Vogue". À son tour,
celui-ci se tourne vers son copain Robert Giraud. Pilier de
bistrot, l'auteur de l'inoubliable "Vin des rues"
(qui sera publié en 1955) écume les comptoirs
du quartier Mouffetard. L'histoire n'a pas été
racontée, mais on n'a aucun mal à imaginer ces
deux frères de la nuit recueillir les candidatures. Des
bouchers, une contorsionniste, une chanteuse de cabaret, un
vitrier, un marchand de journaux, un marchand de concombres
viendront ainsi prendre la pose devant l'objectif de Penn. A
la demande du photographe, ils doivent venir en tenue de travail
et, quand ils en possèdent, avec leurs outils. Lire
la suite... |
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Pompier, Paris 1950 // Au début des années 1950,
le célèbre photographe américain (Irving
Penn) réalise une série de portraits consacrés
aux artisans de la rue. |
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13 juin 2010 - L'argot est né de la haine ! |
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Céline en poche
Céline savait aussi causer ; la preuve avec ces entretiens
où l'on entend, prévient Raphaël Sorin dans
sa présentation, "un concert de graves et d'aigus,
des reniflements, des sarcasmes, des finesses, des jurons".
Toutes les marottes céliniennes y sont : "la petite
musique " contre le "style du bachot", le mépris
pour les idées ("rien n'est plus vulgaire"),
la mauvaise foi doloriste ("j'ai fait la folie de m'élever
contre la guerre"). Un discours scandaleusement génial...
et parfaitement rodé : "J'ai une réputation
solidement établie d'ordure, il faut qu'elle me serve."
(Source)
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Louis-Ferdinand
Céline
" J'ai une réputation solidement établie
d'ordure." LFC
J'ai fait la folie de m'élever contre la guerre…
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13 juin 2010 - Éthologie |
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Une
caméra vidéo placée dans un parc animalier
écossais a surpris des chimpanzés veillant le
corps d'une femelle âgée, puis la secouant à
la recherche "de signes de vie" selon James Anderson,
de l'université de Stirling (Royaume-Uni). C'est la première
fois qu'un tel comportement a pu être observé et
décrit. Il concerne un groupe de quatre individus, vivant
ensemble en captivité depuis vingt ans. Contrairement
à l'usage, les soigneurs ont laissé mourir Panzy,
50 ans, au milieu des siens, tout en lui prodiguant soins et
médicaments. Les jours précédant sa mort,
les chimpanzés, inhabituellement silencieux, ont redoublé
d'attention envers la malade, la toilettant longuement et lui
fabriquant un nid. Lors de son agonie, ils ont multiplié
les caresses sur son torse et sa tête. Puis, le trépas
survenu, ils ont inspecté la bouche de la guenon avant
que le mâle ne la secoue entièrement. La fille
de Panzy, Rosie, l'a ensuite veillée toute la nuit. Le
lendemain, les chimpanzés ont débarrassé
la dépouille de la paille avant de plonger dans une forme
de léthargie pendant plusieurs semaines. Ils ont aussi
refusé cinq jours durant de dormir sur la plate-forme
(pourtant nettoyée) où la guenon était
morte. "Il est tentant d'établir des parallèles
avec des comportements humains", explique James Anderson,
qui publie ses observations dans la revue Current Biology.
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Les chimpanzés ont conscience de la mort
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Le
fait que ces animaux aient vécu si longtemps en vase
clos leur a sans doute permis de développer des liens
plus étroits que les chimpanzés sauvages, qui
vivent en bandes de 15 à 100 individus à la composition
fluctuante. Dans la nature, on avait déjà observé
des mères portant le cadavre de leur petit jusqu'à
sa momification. Des études avaient aussi montré
que les chimpanzés étaient capables d'empathie
et de conscience de soi. (Source) |
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13 juin 2010 - La dernière évasion... |
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La guerre est une chose trop grave pour être confiée
à des militaires
Georges Clemenceau |
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Un rescapé de la Grande évasion, menée
pendant la seconde guerre mondiale par des détenus d'un
camp allemand, est décédé à l'âge
de 97 ans, a-t-on appris auprès de sa famille. Jack Harrison
est mort vendredi dernier dans un foyer d'anciens combattants
à Bishopton, en Écosse.
Harrison était pilote de la Royal Air Force quand il
a été capturé pendant sa première
mission en 1942. Il avait participé au complot mis en
œuvre pour s'échapper en 1944 de Stalag Luft Nord,
un camp de prisonniers de guerre à sécurité
maximale. Cette histoire avait été retracée
dans le film "La Grande évasion", avec Steve
McQueen, sorti en 1963.
En tant que jardinier du camp, Jack Harrison était chargé
de se débarrasser de la terre retirée des trois
tunnels creusés pour l'opération. Le pilote était
98e sur la liste des détenus devant s'évader,
sur environ 200, mais seuls 76 étaient parvenus à
s'échapper lorsque les gardes ont repéré
leur manège.
Mais sur les évadés, seuls trois avaient réussi
à rejoindre un lieu sûr. Cinquante ont été
exécutés sur l'ordre d'Adolf Hitler et 23 autres
ont été remis en détention. Lire
la suite…
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6 juin 2010 - Nelson Mandela |
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Il a changé l’histoire…
Afrique du Sud : à quinze jours de la coupe du monde
de foot. |
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L’Afrique du Sud est la destination de tous les possibles
: savanes et grands espaces, plages et villes métissées,
la terre de Mandela est accueillante et très accessible.
// Blottie entre mer et montagnes, la ville de Captown.
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L'Afrique
du Sud est un pays en fête. Elle ne célèbre
pas seulement le football, mais aussi le vingtième anniversaire
de la libération d'un homme, Nelson Mandela. Un monument.
Le fondateur d'une nouvelle nation, sur les ruines de l'apartheid.
Une sorte de saint laïque. Le symbole de la réconciliation,
du pardon, de l'amour de son prochain. N'a-t-il pas su tendre
la main à ses pires ennemis ? Et, mieux encore, calmer
leurs peurs et les associer à son projet d'une société
démocratique et libre ? Les statues érigées
à sa gloire ne laissent paraître aucune aspérité.
Et pourtant, il a été l'un des premiers à
prôner le recours à la lutte armée. Il affiche
une joie et un optimisme de rigueur, mais demeure profondément
marqué par ses vingt-sept ans passés derrière
les barreaux. Même ses amis les plus proches disent qu'il
demeure pour eux un mystère. Un personnage impénétrable,
caché derrière une série de masques. Sa
chaleur, sa simplicité, son sourire éclatant,
la lenteur de son pas ? Tout serait étudié,
composé. Et si Mandela était d'abord un formidable
animal politique ? Pour tenter de percer son secret, il
faut le suivre dans les lieux qui ont marqué sa vie,
il faut partir à la recherche des clés de ses
prisons successives.
Des collines ondulées, couvertes d'une herbe rase, presque
jaune à l'approche de l'hiver austral. Un espace nu et
infini, interrompu seulement par des rivières. Et aucun
homme blanc, aucun obstacle à l'horizon. Lire
la suite… |
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6 juin 2010 - Marée noire, le tout pour le tout ! |
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Après le naufrage de la plate-forme BP au large de la
Louisiane, les tentatives pour maîtriser la fuite de pétrole
à la source se sont multipliées. En vain ? |
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Le
22 avril, la plate-forme offshore Deep Water Horizon coule dans
le golfe du Mexique, à 70 kilomètres au large
de la Louisiane, deux jours après une explosion qui a
fait onze morts. A l'heure où nous écrivons, 15
millions de litres de pétrole ont été déversés
en mer et la marée noire, directement alimentée
par le gisement, pourrait durer longtemps. D'autant que le groupe
britannique BP n'arrive pas à arrêter l'hémorragie.
Toutes ses tentatives pour y mettre fin ont échoué
: mise à feu des nappes, déroulement de barrages
flottants et déversement de tonnes de détergents
pour dissoudre l'"huile" dans l'eau - entraînant
une pollution marine conséquente. Six robots sous-marins
ne sont pas parvenus à fermer les vannes du puits par
1500 mètres de fond.
Dôme : Le 7 mai, BP a descendu à bout
de câbles un parallélépipède de béton
de 12 mètres de haut pour 125 tonnes. Ce couvercle en
forme d'entonnoir inversé était censé retenir
le pétrole et permettre de le siphonner. Hélas
! pression et basses températures ont contribué
à geler les hydrates de méthane présents
dans le pétrole, menaçant de boucher les tubes
de remontée.
Dispersants à la source : Le 14 mai, BP a reçu
l'autorisation de répandre plus de 500 m3 de dispersants
autour du puits. Ces produits tensioactifs empêchent les
particules de pétrole de s'agglomérer. Isolées,
les gouttelettes sont plus faciles à ingérer par
les bactéries. Mais quelles en seront les conséquences
pour l'environnement ?
Lire
la suite... |
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6 juin 2010 - La lumière Kracauer |
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Siegfried
Kracauer : le nom est connu de ceux qui ont lu son approche
essentielle du cinéma de la République de Weimar,
"De Caligari à Hitler" (l'ouvrage a été
opportunément réédité en 2009 par
les éditions de L'Age d'Homme), et le livre ayant paru
la première fois en 1960, la tentation est grande de
le tenir pour daté. Quelques lignes suffisent à
la balayer, qui établissent d'emblée que "l'évolution
technique n'implique nullement un progrès dans la conception
et dans l'exécution ; et les scènes de bataille
tournées par D. W Griffith pour Naissance d'une nation,
film qui remonte à 1915, n'ont jamais été
surpassées ni même égalées".
Et cinquante années après ce qu'écrit Kracauer,
toujours pas ? Eh bien, non, désolé, et c'est
en cela pour commencer que ce livre est essentiel : il fixe,
sonde, interroge les fondements mêmes du cinéma
dans sa relation au réel et, partant, dans son inscription
dans l'histoire, qui lui est consubstantielle. "La Théorie
du film. La rédemption de la réalité matérielle"
s'apparente à une visite guidée au pays des images
animées, qu'une plume précise et limpide relance
sans cesse, éclairée de reproductions (choisies
par l'auteur) qui, venant en contrepoint, créent une
mise en perspective par laquelle le propos s'exalte. Le travail
de Kracauer, mort en 1966 aux États-Unis, qu'il avait
rejoints après un séjour en France (c'est à
Marseille qu'il jeta les bases de son projet), abolit par son
ambition et sa nature les frontières géographiques
aussi bien que temporelles, et d'un même élan fait
le regard du lecteur, du spectateur, plus acéré,
plus exigeant et, partant, mieux aimant. Pareille mise en lumière
exigeait de l'appareil de présentation et de notes qu'il
fût à la hauteur. Là encore, les espérances
les plus déraisonnables se trouvent satisfaites par cette
belle édition. (Source) |
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Siegfried Kracauer : le nom est connu de ceux qui ont lu son
approche essentielle du cinéma de la République
de Weimar, "De Caligari à Hitler" (l'ouvrage
a été opportunément réédité
en 2009). // Siegfried Kracauer, mort en 1966 aux États-Unis
// "L'évolution technique n'implique nullement un
progrès dans la conception et dans l'exécution
; et les scènes de bataille tournées par D. W
Griffith pour «Naissance d'une nation», film qui
remonte à 1915, n'ont jamais été surpassées
ni même égalées…" |
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6 juin 2010 - La guerre des drones |
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Zone de frappes des drones en 2010 //
Des avions sans pilote sillonnent le ciel de l'Irak, de l'Afghanistan
et surtout du Pakistan. Commandés à des milliers
de kilomètres de distance, ce sont les yeux et les oreilles
de l'armée et des services de renseignement américains.
Ce sont surtout de nouvelles machines à tuer qui bouleversent
l'histoire militaire. |
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Le 5 août 2009, dans la soirée, Baitullah Mehsud,
chef des talibans pakistanais et assassin présumé
de Benazir Bhutto, prend le frais avec son épouse sur
la terrasse de sa maison, dans un village du Sud-Waziristan.
L'image capturée par la caméra infrarouge d'un
avion sans pilote Predator qui survole la région à
plus de 3 000 mètres d'altitude montre distinctement
le taliban sous perfusion pour soigner son diabète. Quelques
secondes plus tard, il ne reste plus de Mehsud que des fragments
de torse. Deux missiles Hell Fire tirés par un drone
téléguidé des États-Unis ont eu
raison du chef des talibans ainsi que de sa femme, de ses beaux-parents
et de sept de ses gardes du corps. Après avoir accompli
cette mission au Waziristan, les agents quittent le quartier
général de la CIA, à Langley, dans la banlieue
de Washington, pour rentrer chez eux. Le seul risque qu'ils
ont pris ce jour-là ? Se retrouver coincés dans
les embouteillages pénibles qui paralysent la région
à la fermeture des bureaux...
Habituellement, de cette guerre téléguidée
et secrète que les Américains livrent dans les
zones tribales du Pakistan ne filtrent que des dépêches
laconiques qui, presque tous les jours, recensent le nombre
des morts pakistanais tués par des drones. Car officiellement
les États-Unis ne font pas la guerre sur le territoire
de leur allié d'Islamabad. Cette fois, cependant, c'est
Rehman Malik, le ministre de l'Intérieur du Pakistan,
qui a décrit le bombardement filmé par le drone
à une journaliste de l'hebdomadaire américain
The New Yorker. "On pensait que les films de James
Bond étaient des contes de fées, mais c'est la
réalité !", a-t-il expliqué, impressionné
par les images de l'attaque. Lire
la suite… |
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6 juin 2010 - Peut-on espionner votre téléphone
portable ? |
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Vous
pensiez pouvoir communiquer en toute sécurité
sur votre téléphone portable ? Erreur. Pour un
prix variant d'une cinquantaine à quelques centaines
d'euros, il est aisé de se procurer des logiciels qui
transforment votre appareil en mouchard. Parents anxieux, conjoints
jaloux ou industriels soupçonneux n'hésitent pas
à utiliser ces méthodes. Soit en offrant un terminal
piégé à leur cible, soit en le lui subtilisant
quelques instants, le temps d'installer les logiciels ad hoc.
Car il faut intervenir directement sur le téléphone
et se connecter sur un ordinateur pour activer les fonctions
d'espionnage. Une variante permet de faire installer le logiciel
malin par l'utilisateur lui-même, via Bluetooth. Seuls
la justice, les forces de l'ordre et les services d'espionnage
disposent d'outils beaucoup plus performants. Enfin, un smart-phone
sera un mouchard nettement plus efficace qu'un téléphone
d'entrée de gamme. Reste que nul n'a le droit d'utiliser
ces techniques à l'insu de leur destinataire, sauf s'il
s'agit de son enfant mineur. (Source)
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Police
: elle met en place des écoutes officielles sur commission
rogatoire. L’opérateur de téléphonie
est alors contraint de collaborer ! // Grand public : on peut
installer un logiciel espion en connectant le téléphone
à un ordinateur… |
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