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28 novembre 2010 - Exposition de Félix Nussbaum |
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du 22 septembre 2010 au 23 janvier 2011
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Qui
est Félix Nussbaum ? Son œuvre a été
redécouverte tardivement. On le connaît mal en
France. Sa peinture n’y a jamais été montrée.
Le MAHJ présente, du 22 septembre 2010 au 23 janvier
2011, la première rétrospective importante de
son œuvre organisée en France.
Félix Nussbaum est un peintre moderne allemand, formé
au temps de la "Nouvelle Objectivité" et au
contact des avant-gardes européennes des premières
décennies du XXe siècle, notamment la pittura
metafisica italienne, le surréalisme international, références
qui l’unissent à quelques-uns de ses contemporains
: Max Beckmann, Otto Dix, ou John Heartfield. Mais, avant tout,
il incarne de façon saisissante le parcours d’un
artiste que sa condition de juif persécuté ne
laissera jamais en repos. Ce bourgeois juif allemand, d’une
famille honorable, au talent soutenu par son père et
reconnu par ses pairs, espoir de la jeune peinture, se retrouve,
un jour de 1933, mis au ban de l’Académie, jeté
sur les routes, sans retour. Lire
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"Ne
laissez pas mes peintures mourir" Grâce au Musée
d’Art et d’Histoire du Judaïsme, on découvre
l’œuvre de ce peintre allemand, assassiné
à Auschwitz en 1944. [autoportrait de Félix Nussbaum]
et [Triomphe de la mort "Les squelettes dansent"] |
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28 novembre 2010 - Primitifs de la photographie |
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Primitifs de la photographie. Le calotype en France (1843 -
1860)
Exposition du 19 octobre 2010 au 16 janvier 2011
à la BNF site Richelieu
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—
Madame, vous avez laissé tomber votre livre
!
— Ce n’est pas grave, il ne venait pas de la BNF
(1881 - Le buste exhaussé) |
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Le
calotype est le terme qui désigne le négatif sur
papier et son tirage, technique mise au point par l’anglais
William Henry Fox Talbot (1800-1877) dès 1840, presque
en même temps qu’apparaît en France le daguerréotype
de Daguerre. Le calotype, par la possibilité qu’il
offre de multiplier les tirages à partir d’un négatif,
porte en lui l’avenir de la photographie. Il se fait connaître
lentement en France à partir de 1843. Mais c’est
surtout entre les années 1848 et 1860 que le calotype
connaît une fortune extraordinaire et d’autant plus
étonnante que ce ne sera jamais un procédé
commercial. La possibilité alors nouvelle de réaliser
des tirages sur papier, de varier leurs teintes, de les retoucher
intéresse particulièrement les peintres, les archéologues,
les voyageurs, les éditeurs. De très grands photographes
: Gustave Le Gray, Charles Nègre, Edouard Baldus, Henri
le Secq par exemple, démontrent rapidement les possibilités
esthétiques de ce procédé et entraînent
à leur suite nombre d’artistes (Delacroix, Hugo,
Bartholdi) ainsi que la fine fleur du monde des affaires (Aguado,
Delessert, Odier), de la politique (Périer, Bassano,
d’Haussonville, Bocher) qui durant quelques années
deviennent des amateurs passionnés par cette nouvelle
technique. Lire
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21 novembre 2010 - Sciences et curiosités à la
cour de Versailles |
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Gabrielle Emilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Chatelet
(1706-1749) // Physicienne, Gabrielle Emilie de Breteuil contribua
à vulgariser cette discipline avec l’appui de l’abbé
Nollet sous le règne de Louis XV. (Source)
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Exposition
du 26 octobre 2010 – 27 février 2011
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Voici
une exposition qui révèle une nouvelle image de
Versailles, une image inattendue : celle d’un lieu où
la présence des sciences et des savants s’est manifestée
sous les formes les plus diverses : expérience de l’électricité
dans la galerie des Glaces, construction de la Machine de Marly
sur les rives de la Seine, démonstration de l’énergie
solaire avec le Miroir ardent... Et ceci grâce au témoignage
d’œuvres et d’instruments des anciennes collections
royales, réalisations spectaculaires de beauté
et d’intelligence, qui sont rassemblés pour la
première fois dans cette exposition.
C’est depuis Versailles que la tutelle sur les sciences
s’exerce. Sous l’impulsion de Jean-Baptiste Colbert,
"Premier ministre" de Louis XIV, le pouvoir royal
prend conscience des enjeux de la recherche scientifique. En
1666, la fondation de l’Académie des Sciences par
Colbert instaure un nouveau contrat entre le pouvoir et les
savants. Nombre d’entre eux, parmi les plus renommés,
fréquentent la Cour, de façon assidue en tant
que précepteurs des princes, officiers de santé,
ingénieurs aux armées... Sous les yeux du Roi,
les physiciens Benjamin Franklin et l’abbé Nollet
confrontent leurs théories, les encyclopédistes
Diderot et d’Alembert se retrouvent au Château dans
l’entresol du docteur Quesnay, médecin de Madame
de Pompadour, favorite de Louis XV. Et certains courtisans s’affirment
comme de réels experts... Lire
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21 novembre 2010 - Archéo-policiers |
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Exposition du 12 octobre 2010 à juin 2011
au muséum
de Toulouse
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La sépulture à deux squelettes est conservée
depuis les années trente par le Muséum. A l’occasion
de cette exposition, elle a été sortie des réserves
et soumise aux techniques d’analyses contemporaines. L’exposition
invite les visiteurs à prendre la place d’un investigateur
contemporain et à découvrir ainsi les mystères
qui entourent ces humains. L’exposition présente
aussi des pièces rares voire, pour certaines, inédites
au public : la sépulture de Téviec, la Vénus
de Lespugue autrefois découverte en Haute-Garonne mais
depuis restée conservée dans les réserves
du musée de l’Homme de Paris, la mandibule de Montmaurin,
la dent sculptée de Bédeilhac, des côtes
gravées, des statues menhirs...
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Dans
les années 1930, la sépulture de Téviec
(IXe-VIe millénaire avant notre ère) était
découverte dans le golfe du Morbihan. Elle comptait au
total 23 individus dont deux, décédés de
mort violente, étaient ensevelis ensemble et protégés
par des bois de cervidés. Lire
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14 novembre 2010 - Georges Charpak |
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Georges
Charpak, un esprit en liberté / "J’ai eu
une chouette vie" disait-il en riant. De son enfance en Pologne
à la déportation à Dachau, du CERN au Nobel,
le physicien a marqué son époque. |
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Qu’est-ce
qu’on a ri la dernière fois que nous nous étions
rencontrés avec Georges Charpak – la preuve par
les photos lors de l’entretien titré "Au fond,
j’étais un inventeur" que Sciences et Avenir
avait alors publié, en juin 2008... Car que nous disait
ce grand et bel homme au regard si bleu, prix Nobel de physique
1992 pour son invention d’un génial détecteur
de particules, qui vient de disparaître à 86 ans
? Que son seul regret (?), c’était de ne pas savoir
chanter. Et de nous raconter que, prisonnier des SS à
Dachau, il avait organisé une chorale pour Noël
mais le problème, c’est qu’il chantait…
faux ! Et il promettait – nouveau rire !- que s’il
écrivait "un autre bouquin, ce serait quelque chose
de comique". Comique un peu spécial d’ailleurs,
du genre "comment les types du genre Ben Laden choisissent
les scénarios pour provoquer des catastrophes extraordinaires,
des chantages extraordinaires !" Mais nous avons aussi
été plus qu’émus. Car celui qui fut
le petit "Grisha", le petit Herchelé, comme
l’appelait sa mère, se remémorait intensément
son passé. Il nous avait accueillis, le rédacteur
en chef Guy Benhamou et moi-même, dans son bel appartement
de la Montagne Sainte-Geneviève à Paris –
haut-lieu traditionnel de la science française, non loin
de l’ENS, de l’ex-Ecole Polytechnique, du labo Alfred
Kastler etc. A peine avions-nous franchi le seuil qu’il
évoquait une singulière souffrance. Lire
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14 novembre 2010 - Chaplin visionnaire ? |
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Charlie Chaplin aurait-il remonté le temps ? Les images
d'un bonus DVD du film "Cirque" de 1928 sèment
le doute. On y aperçoit une femme qui porte à
son oreille un objet noir tout en bavardant, rapporte le réalisateur
irlandais George Clarke, affirmant qu'il s'agit d'un téléphone
portable. Postée sur Youtube, la scène crée
le buzz et a été vue près de cinq millions
de fois, faisant place à de nombreuses théories.
Florilège.
- Pour George Clarke, la femme serait une voyageuse dans le
temps qui serait revenue dans le passé avec le téléphone.
Impossible, rétorquent les spécialistes. Eh oui,
les machines dans le temps ou autre potion n'existent pas.
- Un journaliste du site technologique CNET confirme cette version,
s'interrogeant sur la possibilité de capter un réseau
téléphonique dans un monde dépourvu de
téléphonie mobile.
- Le New York Daily News propose une version plus crédible
: la femme serait sourde et utiliserait un cornet acoustique.
Mais, la question de la conversation reste toujours à
élucider.
- Le Telegraph avance une autre hypothèse : la mystérieuse
femme aurait simplement une rage de dents. Elle tiendrait alors
un bloc de glace contre sa joue pour calmer sa douleur. Douleur
qui la ferait hurler… pas très convaincant. Lire
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7 novembre 2010 - L’autobiographie de Mme Tolstoï |
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Sophie et Léon Tolstoï dans leur domaine de Iasnaïa
Poliana en 1908 // Sophie Tolstoï a vécu avec son
mari 48 ans… |
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Pour Sophie Tolstoï, l'année Tolstoï,
c'était tous les ans. Rien à voir avec les réjouissances
de ce centenaire, l'ogre russe ayant eu l'intelligence de mourir
un siècle avant la rentrée littéraire 2010.
Quarante-huit années de mariage, c'est long. Ça
met de l'ammoniac dans l'osmose, d'autant que l'auteur des "Cosaques"
était un mari ignoble. Ironie de cette célébration,
c'est la femme dévouée du Maître qui en
est la vedette. On édite ses écrits. On s'intéresse
enfin à elle, comme dans le rêve diurne d'une épouse
incomprise. Jeune fille, elle s'appelait Sofia Andreïevna
Behrs et vivait au Kremlin, où son père était
médecin. Mais qui s'en soucie ? Ce n'est pas elle qu'on
cherche du regard en ouvrant "Ma vie", son imposante
autobiographie. On est obsédé par Tolstoï,
on échoue à le comprendre, comme cette poulette
bourgeoise de 18 ans. Lorsque l'écrivain, qui en a quinze
de plus, l'accueille en 1863 à Iasnaïa Poliana,
son domaine de paysan, il est déjà célèbre.
Il lui impose d'entrée des promenades de 20 kilomètres,
à elle dont les bottines de ville s'accommodent mal de
la boue. "J'étais prête à fondre en
larmes à tout instant, écrira-t-elle, ne pouvant
comprendre que l'homme qui semblait si aimant et que j'aimais
tant fût capable de me tourmenter d'une façon si
impitoyable." Elle comprendra vite que, balade ou non,
Tolstoï est un homme qui vit à marche forcée.
Lire
la suite… |
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7 novembre 2010 - Moi, Sihem, flic et arabe |
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Abus
de pouvoir, corruption, trafic de statistiques mais aussi racisme,
sexisme, homophobie, voici la face cachée de la police,
telle qu'elle n'a jamais été décrite auparavant.
Ou l'histoire d'une femme flic entrée dans la grande
maison par vocation et idéalisme, qui déchante
progressivement ? elle a démissionné d'un emploi
de cadre très bien rémunéré dans
le privé. Sortie major de sa promotion, elle croyait
que la police nationale était au service du public et
des citoyens, mais elle s'aperçoit au fur et à
mesure que l'institution républicaine n'est plus la garante
des valeurs qu'elle est censée défendre. Le récit
exceptionnel de Sihem Souid apporte, documents à l'appui,
la preuve que la police, loin d'être une institution garante
des valeurs républicaines, les bafoue souvent. Les coulisses
d'un système souvent inhumain sont décrites dans
cet ouvrage. Le plus édifiant, c'est que ce récit
dissèque le pouvoir de nuisance de la hiérarchie
policière sur ses subordonnés. Cette dernière
n'hésite pas à user de menaces pour arranger la
vérité.
Sihem Souid, 29 ans, toujours en fonction, a décidé
de briser l'omerta. Elle refuse « de laver son linge sale
en famille » ainsi qu'il lui a été suggéré
à plusieurs reprises. Elle est allée, accompagnée
de plusieurs collègues, jusqu'à saisir la justice
pénale pour dénoncer ces comportements. Ces risques,
elle les a pris au détriment de sa carrière mais
aussi de sa vie personnelle. Chantages, pressions, menaces,
sa plainte la poursuit jusque dans sa vie de citoyenne. Ce livre
est bien plus qu'un témoignage sur la police. (Source)
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Sihem
Souid |
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7 novembre 2010 - Les mensonges de l’histoire de France |
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Clovis, Charlemagne, Jeanne d’Arc, Robespierre, Napoléon… |
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Notre Histoire était comme une vieille maison de famille
où rien n’avait changé depuis un siècle.
Elle sentait atrocement le renfermé. Dans des cadres
bancals recouverts de poussière, on distinguait à
peine les portraits de lointains ancêtres : Vercingétorix
à Alésia, Clovis à son baptême, Philippe
Auguste à Bouvines, Jeanne d’Arc dans son armure,
François Ier à Marignan, Louis XIV à Versailles,
Sieyès au Jeu de paume et Bonaparte au pont d'Arcole?
Toutes ces figures, qui avaient été les héros
d'un roman national naguère inculqué par les instituteurs
hussards de la République, semblaient s'enfoncer dans
les ténèbres. Avec l'énergie, l'astuce
et le talent qu'on lui connaît, notre ami François
Reynaert, mordu d'histoire depuis toujours, a ouvert les fenêtres,
fait voler la poussière et entrepris un grand ménage.
Quatre ans de lecture attentive des meilleurs historiens et
d'écriture au cordeau pour aboutir à un fort volume
: "Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises",
à paraître le 13 octobre chez Fayard, soit une
vraie Histoire de France qui ne dit pas son nom mais tient son
rang. Car l'instituteur Reynaert, dont les lecteurs du "Nouvel
Observateur" connaissent surtout l'humour, a d'abord voulu
faire œuvre citoyenne : "Pour penser sereinement l'avenir
d'un pays, il faut bien connaître son histoire. Mais quelle
histoire ? Lire
la suite... |
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